Pour consulter le site sans publicités inscrivez-vous

Hypertension artérielle : conseils, diagnostic et solutions naturelles

  • Hypertension artérielle : les solutions naturellesHypertension artérielle : les solutions naturelles
Article paru dans le journal nº 22

L'hypertension artérielle est la maladie chronique la plus répandue en France. Discrète et souvent sans symptomes, de nombreux patients ignorent en être atteints. Découvrez ses éventuels symptomes, comment la diagnostiquer précisément et tous les moyens naturels pour en limiter les symptômes.

En France, près de 30 % des adultes sont hypertendus, soit 17 millions de personnes et 1,6 million de Français débute un traitement chaque année.Il s’agit donc d’une maladie courante dont la fréquence augmente avec l’âge.

Hypertension : la maladie chronique la plus fréquente en France

Comme l'explique Santé Publique France : l'hypertension est "la maladie chronique la plus fréquente en France" et l’une des "principales causes de complications cardiovasculaires (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral), rénales (insuffisance rénale) ou cognitives (démence…), en raison de l’absence fréquente de symptômes." En 2019, l’HTA était le premier facteur de risque de mortalité devant le tabac et le deuxième facteur de risque d’années de vie perdues en bonne santé.

Le diagnostic est pourtant simple : une prise de tension suffit mais l’hypertension artérielle demeure longtemps silencieuse ce qui fait qu’un grand nombre d’hypertendus ne sont pas diagnostiqués. Actuellement, en France, 6 millions de personnes seraient hypertendus sans le savoir. Elle est généralement découverte lors d’un examen médical systématique.

La médecine officielle a, dans ce cas, des dizaines de médicaments à proposer, mais on se rend compte daujourd'hui que leurs effets secondaires sont parfois très sérieux. Pourtant, certaines mesures d'hygiène de vie bien suivies, accompagnées de certains compléments alimentaires aident certains patients à limiter, voire se débarasser de leurs médicaments.

Lire aussi Hypertension : bientôt des patchs d’huiles essentielles pour diminuer la tension ?

La principale cause de l'hypertension : l’âge

L

Dans plus de 90 à 95 % des cas, l’hypertension artérielle est dite essentielle ou idiopathique, c’est-à-dire qu’aucune cause n’est retrouvée, si ce n’est l’âge.

Ainsi, à 80 ans l’hypertension artérielle atteint 75 % des personnes. Sinon, il peut s’agir :

  • d’un rétrécissement de l’aorte,
  • d’un syndrome de Cushing (hypercorticisme, excès de cortisol sanguin),
  • d’un syndrome de Conn,
  • d’un phéochromocytome.

Lire aussi Dash : l’hypertension au régime

Hypertension artérielle : symptômes, examen et diagnostic

La plupart des personnes souffrant d’hypertension artérielle ne présentent aucun symptôme. Toutefois, une pression artérielle élevée peut générer maux de tête, douleurs thoraciques ou encore une vision floue.

La tension artérielle correspond à la pression du sang s’exerçant sur la paroi des artères. Il est donc facile à comprendre qu’une tension élevée risquera à la longue, de traumatiser celle-ci, induisant alors :

  • L’apparition de plaques d’athérome qui seront à l’origine d’artérite.
  • Des ruptures produisant des hémorragies pouvant être catastrophiques.
  • La tension artérielle est définie par deux chiffres : la maxima correspondant à la contraction (systole) du cœur qui pousse le sang dans le système artériel. C’est la pression artérielle systolique (PAS) ; la minima correspond à la phase de décontraction du cœur (diastole) lorsqu’il se remplit de sang veineux. C’est la pression artérielle diastolique (PAD).

L’OMS, considère qu’une personne souffre d’hypertension artérielle lorsque l’on constate à deux reprises, et pas le même jour, une tension artérielle systolique supérieure ou égale à 140 mmHg et/ou une tension artérielle diastolique supérieure ou égale à 90 mmHg.

Lire aussi Sommeil : voici pourquoi un déficit, même léger, favorise les maladies cardiaques

Diagnostic d'hypertension : plusieurs consultations et des analyses sanguines

Pour être valide, cette mesure de la tension doit être effectuée en suivant des règles strictes, car la tension augmente naturellement avec les activités, le stress, le sport… La tension doit donc être enregistrée :

  • la personne en position couchée ou assise,
  • après un repos de cinq minutes minimum,
  • en plaçant le brassard à hauteur du cœur,
  • à au moins deux reprises, espacées de plusieurs minutes,
  • aux deux bras (un bras indique parfois une hypertension artérielle alors que la tension est normale à l’autre bras).

De plus, une hypertension artérielle doit être confirmée lors de trois consultations successives étalées sur une période de trois mois minimum. Par ailleurs, le taux de créatinine, mesuré par une analyse de sang, est un bon indicateur de l'hypertension.

Lire aussi Hypertension artérielle, le sodium continue à mettre son grain de sel

Hypertension et émotion lors de l'examen : un risque de faux positif ?

Hypertension : les solutions naturelles

Certains sujets émotifs ont des hausses de tension simplement liées au fait qu’ils consultent un médecin. C’est « l’effet blouse blanche ». Pour limiter ce facteur, il est conseillé de prendre la tension en dehors du cabinet médical, ou d’utiliser des appareils d’automesure qui permettent au sujet d’évaluer lui-même sa tension à son domicile.

Enfin, en cas de doute sur une hypertension artérielle, il convient de réaliser une mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA) qui enregistre en continue la tension sur 24 heures et qui sera réalisée par un cardiologue.

Par ailleurs, il existe d'autres causes pouvant mener à un mauvais diagnostic :

  • prise de tension après un repas, un café ou une cigarette ;
  • non respect du temps de repos de 5 minutes avant la prise de tension ;
  • matériel mal étalonné ;
  • taille du brassard inadéquate… un petit brassard utilisé sur un gros bras risque de majorer le résultat, et inversement ;
  • tension prise au pli du coude, mais celui-ci était-il bien au même niveau que le cœur au moment de la prise ; plus bas, la TA sera majorée, plus haut, elle sera minorée ;
  • résultat non confirmé par trois lectures.

Lire aussi Hypertension : la pleine conscience, un allié inattendu

Surpoids, tabac, sédentarité : les facteurs qui favorisent l’hypertension

  • Le tabagisme,
  • L’alcoolisme,
  • Le surpoids,
  • La sédentarité,
  • Certains médicaments, comme les somnifères ou une contraception orale ou certains autre produits du quotidiens plus innatendus comme le bain de bouche.
  • Une consommation excessive de réglisse,
  • une grossesse (toxémie gravidique),
  • Une alimentation trop salée ou  grasse,
  • Le stress et les chocs émotifs prolongés,
  • Un environnement bruyant. Une étude a ainsi démontré qu’un bruit dépassant 35 décibels (avion, voiture, ronflement…) lors du sommeil de nuit, faisait augmenter la pression artérielle de 6,2 mmHg pour la systolique et de 7,4 mmHg pour la diastolique. Ainsi les personnes vivant à côté d’un aéroport depuis plus de cinq ans ont un risque augmenté d’hypertension artérielle.
  • Enfin, des recherches ont démontré que le cytomégalovirus (CMV) chez la souris était capable d’induire une augmentation de tension artérielle. Cela se produirait par l’action d’un processus inflammatoire qui aurait augmenté l’expression de la rénine et de l’angiotensine II (deux facteurs induisant l’hypertension artérielle). Si cette expérience est confirmée chez l’homme, cela signifierait que, dans l’avenir, il serait possible de traiter certaines hypertension artérielle avec des antiviraux.

Lire aussi Causes et facteurs de risque
de l’hypertension artérielle

Dépister les autres facteurs de risques cardiovasculaires qui pourraient agaraver l'hypertension

Lorsqu’une hypertension artérielle est confirmée, il est indispensable de rechercher systématiquement les autres facteurs de risques cardiovasculaires qui pourraient aggraver la situation de la personne :

  • l’âge du sujet : plus 50 ans chez l’homme et plus de 60 ans chez la femme,
  • un diabète,
  • un excès de cholestérol et surtout des LDL,
  • un excès de triglycérides,
  • un tabagisme en cours ou arrêté depuis moins de trois ans,
  • un surpoids qui se traduit par une augmentation du périmètre ombilical : supérieur ou égal à 88 cm chez la femme et 102 cm chez l’homme,
  • la sédentarité,
  • des antécédents familiaux d’accident vasculaire cérébral, d’infarctus du myocarde ou de mort subite,
  • la présence chez le sujet de complications cardiaques, rénales, cérébrales ou artérielles secondaires à cette hypertension artérielle.

À ceux-ci s’ajoutent également :

  • Une augmentation de l’homocystéine qui est un acide aminé soufré provenant des protéines alimentaires. Elle est normalement transformée en méthionine et/ou en cystéine. Or certaines carences, notamment en vitamines B, font augmenter son taux ce qui est nocif pour l’organisme.
  • Une carence en vitamine D.
  • Selon l’importance et le nombre de facteurs de risque observés chez la personne et la hauteur de l’élévation de sa tension artérielle, le médecin évaluera son niveau de risque individuel. Celui-ci conditionnera directement la sévérité du traitement à entreprendre. Car les objectifs de baisse de tension seront plus importants en cas de risque associé et/ou d’hypertension artérielle élevée, qu’en cas de petite hypertension artérielle sans autres facteurs de risques.

Lire aussi Diabète, hypertension, cancers masculins : pas de fatalité !

Hyertension : les règles d’hygiène et de diététique à suivre avant un traitement

La première chose à faire lors de la découverte d’une hypertension artérielle, et avant toute instauration d’un traitement médicamenteux, est de suivre un certain nombre de règles hygiéno-diététiques :

  • Perte du surpoids. Toujours impérative, elle peut, à elle seule, faire disparaître l’hypertension artérielle.
  • Activité physique. Elle doit être régulière plusieurs fois par semaine.
  • Arrêt de la réglisse et de boissons à base de réglisse.
  • Arrêt de la pilule contraceptive (pour la remplacer par une autre contraception non médicamenteuse comme le stérilet, le diaphragme ou le préservatif).

Lire aussi Consommer du sel… pour éviter l’hypertension

Limitez votre consommation de sel

Hypertension : moins de sel moins de médicaments !

Le Français moyen consomme 8,5 g de sel par jour, pourtant 5 à 6 g suffisent, soit le contenu d'une petite cuillère. Une copnsommation quotidienne de sel de 5 à 6 g permet de baisser la pression artérielle sans traitement.

A savoir : Le sel se trouve en grande quantité dans les charcuteries, les fromages, les conserves, les plats préparés, la moutarde, le vinaigre, les fruits de mer…

Il est aussi conseillé de supprimer la salière sur la table et de remplacer le sel par des condiments, des épices et autres produits relevant le goût des aliments sans apport de sel.

Lire aussi Hypertension artérielle, le sodium continue à mettre son grain de sel

Enfin, il convient également d’éviter tout ce qui peut faire monter la tension : les efforts physiques importants, le stress, les contrariétés, les bains de soleil, les séjours en altitude…

Ces simples mesures peuvent suffire à faire revenir la tension artérielle à des valeurs normales. Ce n’est qu’en cas d’échec qu’un traitement sera institué. Il est généralement prescrit à vie.

Lire aussi 9 choses que vous ne savez sûrement pas sur la tension artérielle

Les traitements conventionnels proposés en cas d'hypertension

Si les mesures hygiénodiététiques restent le premier traitement de l'hypertension artérielle, lors que ce la n'est pas suffisant, des médicaments antihypertenseurs sont proposés.

Plusieurs classes de traitements antihypertenseurs sont actuellement sur le marché et proposés aux patients selon leur symptômes, comme l'explique l'Assurance Maladie  :

  • les diurétiques dits "thiazidiques", qui agissent sur les reins et favorisent l’élimination du sel : Lasilix, Fludex, Aldactazine, Aldactone…
  • les inhibiteurs calciques, qui facilitent le relâchement des artères : Loxen, Tildiem, Amlor…
  • les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) et les antagonistes des récepteurs à l’angiotensine 2 (ARA 2), qui "agissent sur certaines hormones (rénine et angiotensine) qui régulent la tension artérielle en diminuant la contraction des vaisseaux" : Lopril, Renitec, Corversyl et Tareg, Cozaar, Loortan…
  • les bêta-bloquants, qui "ralentissent la fréquence cardiaque et limitent l’intensité de la pression que le sang exerce sur la paroi des artères" : Sectral, Seloken, Corgard, Célectol…
  • les alphabloquants, qui dilatent les vaisseaux sanguins : Trandate, Alpress…
  • les antihypertenseurs centraux, qui diminuent les décharges sympathiques des centres vasopresseurs du tronc cérébral : Catapressan, Aldomet, Hyperium…

Le flop des inhibiteurs directs de la rénine

Constituant une nouvelle classe de médicaments contre l'hypertension depuis les années 2000, les inhibiteurs directs de la rénine n'ont pas forcémen remporté un franc succcès.

Pour exemple, l'un d'entre eux, le Rasilez est aujourd'hui décommercialisé car la Haute Autorité de Santé a estimé, en 2017, qu'ils apportaient un service médical rendu "insuffisant" dans le traitement de l'hypertension artérielle essentielle et n'avaient donc pas leur "place" dans la stratégie thérapeutique.

Lire aussi L’extrait de graines de céleri prometteur contre l’hypertension

Hypertension : faut-il changer de médicaments après quelques années ?

Le choix du médicament est spécifique à chaque patient. Il dépendra de l’importance de la tension artérielle, de l’âge de la personne, de l’existence éventuelle de complications cardiovasculaires, de la présence d’antécédents particuliers et de la prise éventuelle d’autres médicaments. Le traitement commencera généralement par la prise d’un médicament unique quotidien. Ce n’est qu’en cas de résistance à cette monothérapie que des associations médicamenteuses seront utilisées.

Des effets indésirables sévères sont parfois liés à la prise au long cours (plus de dix ans d’utilisation constante) de certains antihypertenseurs. Les inhibiteurs calciques exposent les femmes à un risque de cancer du sein plus que doublé par rapport au reste de la population. Cette classe concerne de très nombreuses spécialités, non seulement celles où ces médicaments sont seuls, mais aussi celles où ils sont associés à des produits issus d’autres classes.

Aussi, il vaut mieux regarder la composition des médicaments prescrits pour l’hypertension artérielle et demander leur remplacement s’ils sont pris depuis déjà quelques années.

Plus spécifiquement, l’ANSM recommande de stopper l’olmésartan en cas d’apparition de diarrhée sans cause évidente, résistant aux traitements symptomatiques habituels. Sont concernées les spécialités suivantes Alteis, Olmetec ou associé, Alteisduo, Coolmetec, Axeler et Sevikar.

Lire aussi 9 choses que vous ne savez sûrement pas sur la tension artérielle

Alimentation, plantes, compléments alimentaires : les solutions naturelles à l'hypertension

Des traitements naturels associés avec les règles hygiéno-diététiques précédemment citées peuvent, dans certains cas, éviter le passage aux antihypertenseurs. De même, leur instauration avec un traitement antihypertenseur permet parfois la diminution de celui-ci.

Lire aussi Hypertension, agissez en amont grâce au régime DASH

L’alimentation : bienfaits du régime méditerrannéen

C’est le premier point. Une alimentation de type méditerranéen riche en fruits et légumes et pauvre en acides gras saturés est largement conseillée.

Les fruits et les légumes sont riches en potassium, un minéral antagoniste du sodium, minéral favorisant l’hypertension artérielle.

Les acides gras insaturés (poisson, huile d’olive, de colza, de noix) génèrent les prostaglandines de type 1 et 3 qui sont bénéfiques pour la santé.

Enfin, l’ail, les noix et la cannelle ont démontré des actions positives contre l’hypertension artérielle.

Lire aussi Dash : l’hypertension au régime

Les nutriments comme la D3 ou le magnésium

Les vitamines B6, B9 et B12 en cas d’augmentation de l’homocystéine.

La vitamine D3 en cas de carence.

Le potassium est l’antagoniste du sodium. Il a été prouvé que les carences en potassium favorisent l’hypertension artérielle. Il faut donc tenir compte de l’équilibre entre sodium et potassium (Na/K) dans l’alimentation des hypertendus (voir ci-dessus). Il est aussi possible d’utiliser des sels de potassium au cours des repas plutôt que les sels de sodium (en pharmacie) après avoir pris l’avis de son médecin.

Le magnésium est un minéral essentiel pour la vitalité générale et la réalisation de nombreuses réactions chimiques au sein de l’organisme. Il agit aussi sur la contraction et le rythme cardiaque ainsi que sur son oxygénation. On peut aussi l’absorber sous forme de magnésium malate ou, si la prise de ce minéral provoque des désordres digestifs trop génants, par voie cutanée sous forme d’huile de magnésium.

La vitamine E et la coenzyme Q10 ou mieux, l'ubiquinol, en prévention des problèmes cardiovasculaires.

Les oligoéléments pour accompagner l'hypertension

Ils assurent un traitement de fond remarquable. Il y a trois oligoéléments principaux qu’il faut connaître en cas d’hypertension : manganèse, manganèse-cobalt et cobalt, à raison d’une ampoule le matin à jeun, en alternant ces trois produits.

Lire aussi Le jeûne pour retrouver une bonne tension artérielle ?

Passiflore, ail, orthosiphon : les plantes efficaces contre l'hypertension

Orthosiphon contre hypertension

L’ail, l’extrait de feuilles d'olivier et la petite pervenche sous forme de poudre de plante (2 à 4 gélules par jour, selon l’origine) ou de teinture mère (50 gouttes, deux à trois fois par jour) sont efficaces sur l’hypertension artérielle.

La piloselle, l’orthosiphon ou le fucus vésiculeux en teinture mère (50 gouttes deux à trois fois par jour) sont des plantes diurétiques qui peuvent aider à faire baisser la tension.

La valériane, la passiflore, la camomille ou l’aubépine en teinture mère (50 gouttes deux à trois fois par jour) sont des plantes relaxantes recommandées en cas d’hypertension artérielle liée à un stress.

Lire aussi Hypertension artérielle :
la force des plantes

Les huiles essentielles

Les huiles essentielles sont également intéressantes : HE citron, lavande, marjolaine, ylang-ylang, à raison 2 gouttes du mélange deux fois par jour ou/et HE lavande, 2 gouttes matin et soir en applications locales.

La gemmothérapie

Olea europea bourgeons macérat glycériné 1D : 50 gouttes le matin.

Prunus amygdalus bourgeons macérat glycériné 1D : 50 gouttes le soir.

Les complexes

Il existe aussi des complexes intéressants contre l’hypertension artérielle en vente en pharmacie comme Oliviase , Artérase, Sclérodrainol, Uranium composé, Kalium iodatum complexe

Sophrologie et méditation pour agir contre l'hypertension

Sophrologie et méditation contre l'hypertension

Sophrologie et méditation démontrent une action sur l’hypertension artérielle.

D'après certaines études, la méditation serait  capable de faire baisser la tension artérielle systolique (le premier chiffre) de 4,7 mmHg et la tension artérielle diastolique (le deuxième chiffre), de 3,2 mmHg. Un résultat dont beaucoup de médicaments antihypertenseurs aimeraient s’enorgueillir !

Lire aussi La chlorophylle contre la tension

TensioReg : un complément spécifique de l'hypertension qui a de nombreux retours enthousiastes

Il faut également signaler un remède (assez cher), inspiré par la médecine traditionnelle unani mais dont beaucoup de personnes témoignent de l’efficacité. Il s’agit de TensioReg. Ce complément est composé de plantes et substances naturelles (comme le curcxuma, le lupin blanc, la benoite commune, et l'ambre végétale) qui est recommandé en prévention pour influencer la tension artérielle (l’augmenter ou la diminuer) en appliquant une palette d’actions (diurétique, vasoconstriction, vasodilatation, rythme et poussée cardiaque, etc.)

Lire aussi Hypertension : le vinaigre à la rescousse de nos artères

Bilans, prises de tensions à domicile : un suivi et une surveillance indispensables

Elle se fera par les automesures de la tension à domicile… mais aussi par des bilans sanguins, cardiologiques et ophtalmologiques qui se feront tous les 6 à 12 mois selon l’importance de l’hypertension artérielle.

Les complications souvent graves d’une hypertension artérielle rendent ces contrôles essentiels. Ils sont à renouveler au moins une fois l’an en cas d’hypertension artérielle équilibrée, davantage en cas de déséquilibre ou de doute sur l’apparition d’une complication.

Lire aussi Un œuf par jour pour votre coeur

Des complications graves, voire mortelles :

Malgré des complications souvent graves, voire mortelles, cette maladie demeure longtemps silencieuse. L’hypertension artérielle est un des principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires :

  • Hypertrophie ventriculaire gauche liée aux efforts supplémentaires que le cœur doit déployer pour envoyer le sang d’une personne hypertendue. Elle est diagnostiquée à l’électrocardiogramme ou à l’échographie cardiaque.
  • Angine de poitrine (angor) et infarctus du myocarde.
  • Accident vasculaire cérébral : accident ischémique transitoire, hématome intracérébral, hémorragie, ischémie, ramollissement cérébral, œdème…
  • Hémorragies diverses : oculaire, labyrinthique (oreille), rupture d’anévrisme…
  • Insuffisance rénale.
  • Œdème aigu du poumon.
  • Artérite (rétrécissement artériel).
  • Problème ophtalmique comme la rétinopathie hypertensive, la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge).
  • Trouble sexuel : impuissance.

Pour prévenir toutes ces complications potentiellement graves, il est indispensable d’effectuer un contrôle rigoureux des chiffres tensionnels. Pour cela, les personnes atteintes d’hypertension artérielle doivent impérativement suivre un traitement antihypertenseur constitué d’un ou plusieurs remèdes à prendre tous les jours.

Bien gérer son traitement et ses effets indésirables

Le retour à la normale d’une hypertension artérielle n’est pas toujours chose aisée, il faut parfois essayer plusieurs remèdes ou associations avant de trouver le bon…

Mais il est important de persévérer jusqu’au résultat final. Car, d’après les études réalisées, seule une personne sur deux serait correctement équilibrée par son traitement. Les autres ne sont donc aucunement protégées contre les complications de l’hypertension artérielle.

Le traitement instauré est à prendre quotidiennement et sans interruption. Car les remèdes n’ont qu’une efficacité temporaire de plusieurs heures pour éviter tout risque de surdosage. Mais le revers de la médaille est qu’en cas d’oubli de son médicament, la tension remonte aussitôt. De même, il ne faut jamais diminuer les posologies d’un traitement antihypertenseur sans avoir demandé au préalable l’avis de son médecin.

En revanche, si ces traitements antihypertenseurs protègent efficacement la personne contre les complications cardiovasculaires de l’hypertension artérielle, ils ne sont pas dénués d’effets secondaires. Ceux-ci sont très variés et dépendent du ou des remèdes choisis. Parmi les effets secondaires fréquemment rencontrés, il y a : l’allergie, la fatigue, les chutes de tension, l’impuissance, les troubles digestifs, les œdèmes des jambes, les bouffées de chaleur, etc.

Lire aussi Une tension artérielle optimale pour garder un cerveau plus jeune

Hypertension : les examens pour chercher la cause et évaluer ses répercussions

Lorsqu’une hypertension artérielle est découverte, un certain nombre d’examens sont nécessaires, dans le but de rechercher une cause éventuelle, mais aussi pour regarder les éventuelles répercussions de cette hypertension artérielle sur l’organisme. Pour cela, le médecin procédera à :

Un examen physique

Il ne trouve généralement rien en cas d’hypertension artérielle essentielle. En cas d’hypertension artérielle secondaire, il est possible déjà de noter des signes évocateurs de la cause comme l’absence de pouls fémoraux en cas de coarctation de l’aorte, une prise poids ou un faciès particulier en cas de syndrome de Cushing, etc.

Un bilan sanguin

Il comporte au minimum :

• kaliémie (potassium), créatinine, cholestérol (HDL, LDL), triglycérides, glycémie…

• dosage de l’homocystéine et de la vitamine D,

• recherche de protéinurie évocatrice d’une complication rénale,

• recherche d’une microalbuminurie qui est révélatrice de facteur de risque de mortalité cardiovasculaire chez les personnes hypertendues,

• dosages hormonaux (cortisol, adrénaline, aldostérone) en cas de suspicion d’hypertension artérielle secondaire.

Une consultation cardiologique

Une consultation cardiologique est effectuée avec un électrocardiogramme (ECG) qui permet de repérer les éventuelles répercussions de l’hypertension artérielle sur le cœur.

Une consultation ophtalmologique

Enfin, un ophtalmologue effectue un contrôle de la vue, de la rétine et surtout des artères de la rétine par un fond d’œil (FO). Car celles-ci sont le reflet de l’ensemble des artères de l’organisme.

Lire aussi Diabète, hypertension, cancers masculins : pas de fatalité !

Lire aussi 9 choses que vous ne savez sûrement pas sur la tension artérielle

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


Où acheter ?

Co-enzyme Q10 Plus par Phytextra / La vie naturelle

Regu-Tensio par Laboratoire Bio-Vega

Extrait de Feuille d’Olivier Bio par Very Natura / LVN

Tensioline Bio par LT Labo / LVN

Où acheter ?

Co-enzyme Q10 Plus par Phytextra / La vie naturelle

Regu-Tensio par Laboratoire Bio-Vega

Extrait de Feuille d’Olivier Bio par Very Natura / LVN

Tensioline Bio par LT Labo / LVN