Accueil Dossiers Médecine anti-âge (4) : les traitements hormonaux
Médecine anti-âge (4) : les traitements hormonaux
La baisse hormonale est l’un des principaux phénomènes à l’œuvre dans le vieillissement. Des traitements hormonaux ciblés, faisant notamment intervenir des hormones bio-identiques, permettent de ralentir ce processus.
Au moment où la croissance se termine (vers 18 ans chez la femme et vers 21 ans chez l’homme), le vieillissement de l’organisme a déjà commencé. Il faut souligner, car on le dit assez peu, qu’en Occident, dès l’âge de 15 ans, des signes précurseurs d’athérome sur l’aorte et les artères coronaires sont déjà présents chez la moitié des garçons.
Quoi qu’il en soit, la communauté scientifique s’accorde sur le fait que les premiers effets du vieillissement sont cliniquement perceptibles à partir de 25 ans.
Pour ce qui concerne les hormones, leurs taux culminent entre 18 et 23 ans chez la femme et entre 21 et 25 ans chez l’homme, puis ils restent en général pratiquement stables jusqu’à l’approche de la trentaine. Ensuite, ils diminuent, tout d’abord insensiblement jusqu’à la quarantaine, puis de façon de plus en plus évidente sur le plan clinique dès que ce cap est franchi.
Par ailleurs, de nombreux facteurs sont susceptibles d’accélérer le vieillissement naturel et inéluctable de l’organisme en général et des glandes endocrines en particulier. Entre autres :
– Une prédisposition génétique.
– Une alimentation pauvre en micronutriments essentiels (vitamines, minéraux, flavonoïdes, certains acides aminés, acides gras oméga-3), mais trop riche en glucides (dont l’excès est impliqué dans la genèse d’un terrain inflammatoire chronique) et en viandes rouges (qui apportent trop de fer).
– Les infections à répétition, quels qu’en soient les agents responsables : virus, bactéries, champignons et/ou parasites.
Lutter contre la baisse hormonale
Aujourd’hui, au moment de la retraite, une hypothyroïdie fruste est souvent observée, le taux sanguin de DHEA est réduit dans la majorité des cas à 15 % de ce qu’il était à 25 ans, et la sécrétion de cortisol, sous l’effet du stress chronique, est renforcée, ce qui favorise ostéoporose, baisse de l’immunité, hyperglycémie et troubles lipidiques.
Au plan clinique, la baisse de la production hormonale a des répercussions négatives quasi immédiates sur l’humeur, la capacité à gérer le stress et le sentiment de bien-être. Un inconfort dont on attribue la responsabilité à bien d’autres causes par simple ignorance.
La prévention idéale commencerait donc par un premier bilan pendant la période où la fonction hormonale est optimale afin d’avoir une référence à partir de laquelle il est possible de suivre l’évolution des différentes variables : dosage des hormones thyroïdiennes, surrénaliennes (aldostérone, cortisol, DHEA, prégnénolone) et sexuelles (androstènedione, œstrogènes, testostérone, progestérone) ainsi que de l’hormone de croissance hCG (la « fontaine de jouvence ») et de la mélatonine.
Elle se poursuivrait par des contrôles réguliers et par la prescription d’un traitement hormonal substitutif dès qu’un déficit serait observé, avec une posologie adaptée et régulièrement contrôlée par la pratique de nouveaux bilans.
La liste des bénéfices des traitements hormonaux substitutifs ne cesse de s’allonger
– Sensation de bien-être en lien avec la conservation d’une bonne activité physique, intellectuelle, voire professionnelle, et le maintien d’un bon réseau relationnel.
– État fonctionnel satisfaisant de tous les systèmes, réduisant le risque de maladies chroniques habituelles au-delà de la soixantaine : affections cardiovasculaires, diabète, infections, déclin cérébral, cancer…
– Allongement du temps de vie en bonne santé.
– Réduction du nombre de consultations médicales et des frais de santé.
Comme les hormones utilisées sont bio-identiques (cf. encadrés), les effets indésirables sont considérablement réduits. Cependant, leur maniement est délicat, car la correction d’un déficit ne doit pas être donner lieu à un excès !
Les hormones bio-identiques
Une hormone bio-identique est une hormone qui a exactement la même structure que l’hormone produite par l’organisme. De ce fait, elle s’adapte de façon parfaite aux récepteurs des cellules auxquelles elle est destinée.
Bien qu’elle provienne de prélèvements sur l’animal ou de la synthèse, elle est souvent considérée comme « naturelle » !
On n’a signalé l’existence de risques que dans les cas où l’hormone utilisée était non bio-identique. Il n’y aurait donc aucun risque d’initier un cancer avec un produit bio-identique, même en cas d’antécédent de cancer du sein ou de la prostate. Mieux encore, ce risque serait diminué de façon manifeste en comparaison avec le taux observé dans le reste de la population.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
Pour consulter le site sans publicités inscrivez-vous
Médecine anti-âge (1) : une assurance vieillesse ?
Médecine anti-âge (2) : pourquoi vieillissons-nous ?
Médecine anti-âge (3) : alimentation et hygiène de vie
Médecine anti-âge (5) : quid de la médecine esthétique