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Symptômes de la maladie de Parkinson
Le processus dégénératif de la maladie est lent, progressif, mais inexorable. Chaque patient est particulier et unique dans les signes qu’il développe. L’évolution de la maladie est donc propre à chacun. Dès lors, le patient verra son processus de dégénérescence se poursuivre en fonction de divers facteurs. Certains parkinsoniens souffriront moins que d’autres.
Le diagnostic clinique de la maladie de Parkinson n’est pas aisé à réaliser. En effet, le milieu médical met un point d’honneur à établir un bilan en s’appuyant seulement sur les symptômes moteurs, qui évoluent doucement, sans faire de bruit. Nous les subdivisons en trois catégories :
– L’akinésie, caractérisée par des mouvements lents et difficiles. La marche devient une activité handicapante au quotidien.
– L’hypertonie, qui s’explique par une rigidité du couple musculaire agoniste-antagoniste. Cette raideur excessive et permanente pousse le patient à adopter une posture fléchie caractéristique.
– Les tremblements, mouvements involontaires et rythmés qui surviennent alors que les membres sont au repos.
Malheureusement, ces symptômes moteurs apparaissent assez tard dans le développement du mal, à un stade où au moins 60 % des cellules dopaminergiques ont cessé de fonctionner.
Pourtant, un dépistage précoce serait la meilleure des thérapies pour éviter que la maladie ne s’installe silencieusement. En prenant en considération les symptômes non moteurs qui se manifestent en général durant le premier stade de la maladie, ou parfois bien avant cela, on pourrait éviter un dépistage trop tardif. Ces troubles pourraient être annonciateurs.
Cette phase pré-Parkinson passe généralement inaperçue, car les désagréments et les ennuis de santé ne se traduisent pas par une gêne au quotidien. En tout cas, ils ne paraissent pas résulter d’une quelconque maladie neurodégénérative.
Les troubles du sommeil, l’anosmie (une perturbation de l’odorat), les pertes d’équilibres, la démarche vacillante, la fluctuation du poids, les mouvements brusques se produisant par à-coups soudains, ou encore les phases de dépression ou de repli sur soi font partie de cette période de mal-être inconscient où tout débute.
Petit à petit, ces nombreux désagréments gagnent en intensité, et la dégénérescence s’installe. Celle-ci rend de plus en plus difficile la vie du patient, bien sûr, mais aussi celle de sa famille et de ses proches.
Les médecins allopathiques semblent parfois trop pressés pour être à même de déceler un quelconque signe annonciateur. Ou bien ils n’ont pas le réflexe d’établir entre tel et tel symptôme le lien qui pourrait vous sauver la vie. Sans pour autant affoler les esprits à l’apparition du moindre signe, prendre conscience d’un début de maladie est très important car un dépistage précoce peut éviter une avancée trop rapide de la maladie.
Les différentes étapes de la maladie
Parkinson est une maladie progressive dont l’évolution comporte cinq étapes :
Stade 1 Les premiers symptômes apparaissent, mais ne semblent pas gêner la vie quotidienne.
Stade 2 Une gêne apparaît et le patient commence à se sentir incommodé par des troubles unilatéraux.
Stade 3 Les deux côtés sont désormais atteints, et la posture commence à se modifier de plus en plus. L’autonomie est toujours complète, mais la maladie évolue plus rapidement.
Stade 4 Le handicap s’intensifie, l’autonomie régresse. Le malade peut encore marcher, mais avec difficulté.
Stade 5 La perte d’autonomie est totale et le patient ne peut plus se déplacer seul.
Continuer à travailler ou pas ?
Dans la mesure où chaque cas est différent, l’opportunité de continuer à travailler sera étudiée au cas par cas. En effet, divers éléments seront à prendre en considération : les capacités physiques, le stade de la maladie, le degré d’invalidité, le désir, et bien entendu la nature de votre secteur professionnel. Certains n’y trouveront aucun désagrément, alors que d’autres subiront des douleurs constantes.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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