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Autres maux liés à un déficit en dopamine
La dopamine peut être considérée comme un démarreur. Elle initie les mouvements aussi bien psychiques que musculaires. C’est le neurotransmetteur du dynamisme, de l’envie de partir, des projets, de l’imagination, de la concentration.
La dopamine est indispensable au processus intellectuel. Elle est abondante en début de journée, en particulier chez l’enfant qui, grâce à elle, prend plaisir à explorer le monde. Avec l’âge, elle diminue inexorablement…
« impatiences » dans les jambes
Une carence en dopamine chez l’enfant provoque le plus souvent un syndrome d’hyperactivité avec trouble de l’attention. En effet, en l’absence de dopamine, l’enfant perd la faculté de se concentrer. En résulte une distraction pathologique qui oblige celui-ci à passer d’une activité à l’autre sans se soucier d’un but ou d’un projet particulier. De même, l’enfant fuit tout processus intellectuel pour lequel il n’éprouve aucune stimulation interne. Il devient infernal (par fuite) dans un environnement promouvant la connaissance, et la discipline que cette dernière impose.
Le syndrome des jambes sans repos (SJSR), appelé autrefois « impatiences » dans les jambes, résulte lui aussi d’un déficit en dopamine cérébrale. Il se manifeste exclusivement au repos, principalement dans la position assise ou couchée, le soir et la nuit, lors de l’endormissement ou au cours du sommeil. Il peut également apparaître dans la journée lors d’une immobilisation prolongée, mais reste prédominant le soir. Plus fréquente chez les femmes que chez les hommes, cette maladie s’aggrave avec l’âge. Elle affecte également les enfants, qualifiés parfois à tort d’hyperactifs.
Une carence en dopamine chez l’adulte est responsable du syndrome neurobiologique de la post-cinquantaine. La diminution progressive du taux de dopamine cérébrale occasionne (le plus souvent passé 40 ans) une altération des processus intellectuels, une diminution de la concentration, de la créativité et de la mémoire. La personne est plus souvent distraite et ne fait plus attention à ce qu’on lui dit. Elle prend moins de plaisir à faire des projets et a l’impression de ne plus être « à la hauteur ». En conséquence de quoi elle se replie progressivement sur elle-même… Une étude publiée dans la revue Nature Neuroscience laisse penser que la diminution de la production dopaminergique de notre cerveau aurait un impact direct sur notre capacité à prendre des risques. Plus une personne vieillit, plus elle perd la capacité de produire de la dopamine et, par conséquent, de prendre des risques. Les chercheurs ont suggéré qu’en augmentant le niveau de dopamine dans le cerveau par la prise d’un précurseur de la dopamine, on pourrait faciliter la prise de décision chez les personnes âgées.
Dopamine et fibromyalgie
Un faible niveau de dopamine dans le cerveau peut également provoquer des douleurs musculaires dans le reste du corps. Les muscles sont raides, endoloris et rigides sans raison apparente. Ces symptômes font évidemment penser à la fibromyalgie. Une étude a été menée sur trente femmes atteintes de fibromyalgie et vingt femmes en bonne santé du même âge. Les résultats ont confirmé qu’il y avait des réductions de matière grise chez les personnes atteintes de la maladie. De plus, il y avait un fort lien entre les niveaux de métabolisme de la dopamine et la densité de matière grise dans les parties du cerveau où ce neurotransmetteur contrôle l’activité neurologique. Les auteurs concluent que la connexion entre les niveaux de dopamine et la densité de matière grise fournit de nouvelles indications sur un mécanisme possible pour expliquer certaines des morphologies anormales du cerveau associées à la fibromyalgie.
Dans toutes ces pathologies liées à un déficit en dopamine, il est conseillé de commencer par une faible dose d’AtreMorine (5 g le matin) et d’évaluer le résultat.
Un espoir pour Alzheimer ?
En raison de son action protectrice sur les neurones dopaminergiques, il est logique de se poser la question de savoir si l’AtreMorine ne pourrait pas également ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer. Les études réalisées par le professeur Cacabelos en Espagne sont très encourageantes et des patients sont déjà en traitement avec des résultats positifs. À suivre…
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