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Peut-on faire régresser la maladie de Parkinson
Alors que les traitements allopathiques agissent uniquement sur les symptômes et au prix d’effets secondaires importants, une approche naturelle plus globale est capable d’enrayer le processus dégénératif. Plusieurs décisions sont susceptibles de ralentir sensiblement l’évolution de la maladie tout en améliorant le confort du malade.
Oméga 3 et thé vert
La membrane des cellules est normalement très souple. Lors de toute maladie dégénérative, cette fluidité diminue de sorte que les nutriments pénètrent moins bien, les excréments cellulaires sont moins bien évacués et surtout les informations sont moins bien transmises. Il est donc essentiel de redonner aux membranes cellulaires leur fluidité naturelle. Comme elles sont composées pour l’essentiel de lipides dont une bonne part sous forme de DHA (un oméga 3), il est alors impératif que l’alimentation apporte des oméga 3, notamment à longue chaîne : DHA et EPA. Seuls les aliments marins peuvent satisfaire ces besoins : poissons de mer sauvages, coquillages, crustacés, algues (un plat 2 à 3 fois par semaine). L’alimentation doit aussi être riche en antioxydants pour protéger ces oméga 3. Il convient donc de consommer des légumes verts et des fruits, de préférence à distance des repas.
Pourquoi du thé vert ? Parce qu'il protégerait les neurones dopaminergiques. Chez l’animal, les polyphénols du thé vert inhibent une chaîne de réactions cellulaires qui conduisent à la mort de la cellule. Les neurones dopaminergiques seraient alors capables de se multiplier à nouveau. Des chercheurs du Max-Delbruck-Centrum ftîr Molekulare Medizin Berlin-Buch (MDC) ont pu démontrer in vitro sur des modèles de neurones que l’EGCG, une substance présente dans le thé vert, était susceptible d’inverser la formation fatale de plaques dans le cerveau des malades de Parkinson et d’Alzheimer. Les chercheurs ont même évoqué la possibilité de transformer les dépôts de protéines neurotoxiques en protéines de forme sphérique non toxiques grâce à l’EGCG. Apparemment, l’EGCG, dans une phase précoce, se fixe sur les protéines encore dépliées et empêche leur mauvais pliage, responsable d’agrégats toxiques et insolubles.
Les nutriments essentiels
D’autres nutriments sont essentiels, mais cette fois au bon fonctionnement interne de la cellule :
- Les vitamines du groupe B, et plus particulièrement les vitamine B9 et B12, souvent déficitaires quand on avance en âge.
- Des acides aminés, dont la choline à partir de laquelle est synthétisée la lécithine. Afin de satisfaire ces besoins particuliers, il est souhaitable de consommer régulièrement des œufs, des choux, du foie de génisse ou de veau (toutes les 2 à 3 semaines) et, à un moindre degré, des produits à base de soja (du fait de leur forte teneur en phytates, ils diminuent les apports alimentaires en minéraux). Une légumineuse, la fève des marais, est aussi très indiquée. Elle est réputée par sa teneur naturellement élevée en L-DOPA. En consommer régulièrement 250 g par jour apporterait les mêmes bénéfices qu’une association de L-DOPA et de carbi-dopa sans les effets secondaires. La graine d’une autre légumineuse, le pois mascate (Mucuna pruriens), possède le même genre de principes actifs. Mais, depuis septembre 2007, sa commercialisation a été suspendue selon le principe de précaution. Cette légumineuse est pourtant utilisée en médecine ayurvédique depuis plus d’un millénaire sans qu’aucun effet toxique récurrent n’ait été détecté.
- Éviter toutes sources de pollution environnementale
- Arrêter la consommation excessive d’alcool et de café et se tenir à l’écart du tabac. Ces trois produits inhibent l’absorption de la vitamine B1.
- Éviter l’eau du robinet si celle-ci est très chlorée et boire une eau de source, ou mieux, une eau dynamisée.
- Écarter les aliments contenant du glutamate ou de l’aspartame.
Se détoxiquer des métaux
Selon les travaux du Dr Dietrich Klinghardt, et du Dr David Klein, neurobiologistes et neurologues, le processus doit être le suivant :
D’abord épurer le corps des métaux toxiques puis réajuster en minéraux utiles (qui ont malheureusement fui dans le même temps) et en acides gras essentiels, notamment en oméga 3.
Cette détoxication doit être douce. Il faut oublier la mode qui consistait il y a quelques années à prendre de fortes doses de chlorella exposant le foie au risque d’hépatite toxique. Aussi est-il préférable de prendre à petites doses des complexes associant la chlorella ou Laminaria japonica (deux algues) à des draineurs hépatiques tels que l’ail des ours et la coriandre.
Par ailleurs, il est souvent nécessaire de restaurer la muqueuse intestinale devenue trop perméable. La prise simultanée de Boswellia serrata (1 gélule 3 fois par jour) vous y aidera. Enfin, il faut suppléer à la fuite des minéraux utiles par un complexe large.
Protéger ses fonctions cognitives
Une dépression et la baisse de la mémoire sont souvent associées à la maladie de Parkinson. Pour les conserver, veillez à :
- Pratiquer chaque jour des activités récréatives faisant appel à des régions différentes du cerveau : l’usure relève de deux grands processus, le premier étant de trop utiliser certaines aires du fait d’une spécialisation excessive (notamment professionnelle ou ludique), le second le manque de stimulation d’autres aires. Les exercices proposés par de nombreux ouvrages pour stimuler les différents types de mémoire peuvent être utilisés au départ.
- Développer la créativité dans quelque domaine que ce soit en laissant libre cours à son imagination : véritable défi pour une personnalité habituée à ne pas prendre de décision. C’est pourquoi intégrer un club est nécessaire dans un premier temps.
- Favoriser l’oxygénation cérébrale en aérant la maison et spécialement la chambre pendant la nuit. Pratiquer des exercices réguliers de respiration à fond (en commençant par la méditation centrée sur l’observation de la respiration), sortir marcher une heure par jour…
- S’investir dans un projet qui enthousiasme. Pour cela, un coaching est souvent nécessaire.
Prendre une complémentation nutritionnelle
- Le DHA : mieux que le DHA de poisson (lié aux triglycérides et donc oxydable), préférez le DHA-phospholipide qui est directement assimilable par la membrane cellulaire sans risque d’oxydation.
- La papaye fermentée : rappelons-nous que c'est elle qui avait permis au Pape Jean-Paul II de retrouver force et vitalité pendant deux ans. Lisez notre article complet sur la papaye papale.
- L'huile de Krill : en continu.
- La coenzyme Q10 : des posologies atteignant 1 200 mg par jour de coenzyme Q10 ont été utilisées pendant 16 mois chez des personnes dont la maladie s’était déclarée moins de trois ans avant et qui n’avaient pas encore reçu de lévodopa. Les patients traités par 300 ou 600 mg par jour présentaient une tendance à l’amélioration. Les personnes traitées par 1 200 mg par jour montraient une amélioration significative des capacités physiques, intellectuelles et de l’humeur.
- Le NADH : ce dérivé de nicotinamide (vitamine PP) est la coenzyme d’une enzyme essentielle à la synthèse de la dopamine. Il a été utilisé à l’institut Birkmayer de Vienne (Autriche) soit en perfusion, soit par voie orale (415 et 470 patients respectivement). Les résultats observés dans les deux cas ont été bons, tant au niveau de la marche, de la posture que pour le débit de parole. De plus, quelques personnes ont montré une amélioration de leur humeur et de leurs performances cognitives. Présent dans la viande, il est détruit en grande partie pendant la cuisson puis lors de la digestion. Seule une forme gastrorésistante peut donc être recommandée : NADH 5 mg, 1 comprimé par jour au cours d’un repas.
- Un complexe antioxydant comme une alimentation riche en vitamine C et caroténoïdes est associée à un moindre risque de maladie de Parkinson, la vitamine C (3 g par jour) a été prescrite chez des patients en début de maladie, associée à de la vitamine E de synthèse (3 200 Ul par jour) : le passage à la L-DOPA a ainsi été retardé de 30 mois en moyenne.
- La vitamine D : on constate que son taux dans le sang est abaissé dans plus de la moitié des cas. On ne sait pas aujourd’hui si cette anomalie est une des causes de la maladie ou une de ses conséquences du fait de la baisse d’autonomie.
- L’huile de périlla : elle contient 65% d’acide alphalinolénique de la famille des oméga 3. Or on sait qu’un déficit en ALA altère la transmission sérotoninergique et dopaminergique.
- La phosphatidylsérine (PS) : molécule naturelle reconnue comme la plus efficace sur la conservation de la mémoire, la phosphatidylsérine peut retarder la baisse des fonctions cognitives : PS-Nut (2 gélules le matin, 1 gélule à midi - pas le soir - pendant trois mois).
Carnet d'adresse:
La Vie Naturelle:
- Detox-nut (complexe Chlorella & Laminaria japonica)
- Boswellia serrata
- Papaye fermentée
- Huile de Krill
- Coenzyme Q10
- Vitamine D
- Huile de périlla
- PS-Nut
Les portes d'Antigone - Bat. B
71 place Vauban
34000 Montpellier
Tél. : 0 800 404 600
Site : www.la-vie-naturelle.com
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