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La prévention primaire pour éviter le Parkinson
Cette maladie restant insoupçonnée pendant de nombreuses années, on a coutume de penser que la prévention est impossible. Il ne faut pas être aussi catégorique. Il est d'abord possible de faire preuve de vigilance et de pratiquer une prévention « primaire ». Avant même de songer à en ralentir la progression.
Encore aujourd’hui on ne s’explique pas précisément pourquoi cette maladie survient. Vraisemblablement, elle se manifeste quand plusieurs facteurs sont associés. Parmi ces facteurs de risques, plusieurs ont été identifiés. Il convient donc de se montrer vigilant et de prendre les précautions suivantes :
Limiter le stress
Le stress chronique est certainement une composante importante de la maladie de Parkinson compte tenu du terrain psychologique dans lequel elle prend souvent racines. Avoir une activité physique interrompt le cercle vicieux des pensées et des émotions négatives induites par l’angoisse et le stress. Comme l’ont observé certains chercheurs, chez les personnes les plus actives, le risque de maladie de Parkinson est réduit de moitié !
Si en plus d’évacuer le stress, on y trouve du plaisir, c’est la qualité des pensées et des émotions qui est transformée. La sécrétion des neurotransmetteurs liés au stress est alors considérablement diminuée tandis que la sécrétion des neurotransmetteurs liés au plaisir (dopamine) et à la détente (sérotonine) est facilitée. Une activité créatrice aura les mêmes effets.
Par ailleurs, si vous constatez déjà des difficultés d’ordre psychologique, notamment l’incapacité à trouver un plaisir quelconque en quoi que ce soit, l’impossibilité de prendre le moindre risque, si vous avez un tempérament scrupuleux, un caractère introverti, il faut peut-être songer à traiter le terrain psychologique.
En effet, on se rend compte qu’un terrain psychologique particulier précède souvent de plusieurs années l’apparition des premiers signes cliniques. Pris isolément, ces signes n’ont pas de valeur prédictive. Seule leur association est significative. Certes toutes les personnes qui présentent l’ensemble de ces traits ne déclarent pas une maladie de Parkinson.
Cependant, il semble bon de ne pas attendre cette éventualité pour entreprendre une thérapie afin d’apprendre à mettre en place d’autres comportements plus sains. Ainsi, la maladie ne pourra-t-elle peut-être plus s’exprimer, le stress interne chronique ne l’alimentant plus.
Surveiller son alimentation
Il faut éviter :
- Une forte consommation de sucres purs.
- La consommation régulière de graisses d’origine animale : les gros consommateurs de viandes ont cinq fois plus de risques de faire un syndrome parkinsonien que la population générale (et encore plus par rapport aux végétariens).
- Une alimentation avec une carence en oméga 3 (notamment en DHA), un excès d’oméga 6, une carence en vitamines B12 C ou en caroténoïdes.
Il faut donc adopter une alimentation hypotoxique de type méditerranéen, biologique ou, mieux encore, biodynamique :
- L’apport en sucres rapides sera limité aux fruits frais.
- Un régime riche en oméga 3 et relativement pauvre en oméga 6 (le rapport entre les deux doit être inférieur à 5) sera privilégié. Afin de ne manger que des poissons riches en oméga 3 et peu pollués, il faut acheter des poissons sauvages (« de ligne » pour le bar, « sauvage » pour le saumon et « péchés en mer » pour les autres espèces) et de taille petite ou moyenne.
- Par ailleurs, il est conseillé de consommer crues chaque jour 2 cuillers à soupe d’huiles d’olive et de colza et d’éviter l’usage des ustensiles de cuisine en aluminium (casseroles, barquettes, feuille…).
Éviter l’exposition aux toxiques
Les pesticides, selon une étude américaine publiée en 2006, seraient à l’origine de l’augmentation de 70 % de la fréquence de cette affection chez les agriculteurs par rapport à la population générale.
Les champs électromagnétiques. Nous posséderions un organe régulateur de nos champs électromagnétiques tels que ceux générés par le cœur et le cerveau. Il se situerait à l’arrière du sinus ethmoïdal, juste devant la glande pinéale. L’accroissement considérable de la pollution électromagnétique de notre environnement bouleverserait la physiologie de cet organe et, par ricochet, la sécrétion des différents neurotransmetteurs cérébraux.
L’intoxication à l’oxyde de carbone.
La consommation de tisanes à base de corossol semble à l’origine des syndromes parkinsoniens atypiques observés en climat tropical (Guadeloupe, Martinique, Nouvelle-Calédonie) : une des substances de cette plante inhibe l’activité des mi-tochondries et induit la mort neuronale.
La prise prolongée de certains médicaments : réserpine, chlorpromazine, voire de certains anti-inflammatoires non corticoïdes
Et l’exposition aux métaux ?
Selon certaines études indépendantes, il existerait bien un lien entre Parkinson et l’exposition aux métaux toxiques.
• D’une part, un grand nombre de malades parkinsoniens auraient eu un nombre élevé d’amalgames dentaires avant de déclarer la maladie.
• D’autre part, le mercure est certainement le plus répandu et le plus toxique des métaux et ce d’autant plus qu’il est volatil et très difficilement dosable.
• Enfin selon les thèses officielles, le fer serait le principal toxique au cours de la maladie de Parkinson : les neurones qui dégénèrent en contiennent à des taux très élevés ; cette surcharge en fer proviendrait de la trop grande efficacité d’un de ses transporteurs pour une raison encore inconnue.
• D’autres métaux ont été mis en cause : le cuivre, le manganèse, le plomb.
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