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Que propose la médecine classique ?
La médecine classique commence toujours par conseiller l'emploi de bas ou de collants de contention. Ensuite, elle sort la grosse artillerie... avec peu de succès.
Insuffisance veineuse non compliquée…
Ce que propose en tout premier lieu la médecine classique (bien qu’elle ne soit pas seule à le faire), c’est la contention au moyen de bas ou de collants qui, en renforçant l’effet des contractions musculaires sur le réseau veineux pendant la marche, accélère le flux sanguin et réduit la stase.
Selon la gravité de l’insuffisance veineuse, le degré de contention des bas varie, passant de la classe 1 pour la prévention à la classe 4 pour la très forte contention correspondant à l’insuffisance lymphatique.
Quant aux médicaments, le bât blesse
Leur recommandation a d’abord été limitée par les références médicales opposables (RMO : ensemble de recommandations faites aux médecins à la fin du siècle dernier) avant d’être considérés comme médicaments de confort, donc sans grand intérêt. Pourtant, de nombreuses études ont suffisamment établi que leur action était loin d’être nulle
La rutine et ses dérivés
Parmi les médicaments à visée veineuse, on peut citer les oxérutines (troxérutine), synthétisées à partir de la rutine (ou sophorine), un pigment végétal naturel jaune faisant partie des flavonoïdes. Leur efficacité vasoprotectrice a été démontrée par de nombreuses études (500 mg matin et soir du début du printemps au début de l’automne). La posologie doit être triplée (1 500 mg) en cas de crise hémorroïdaire.
La diosmine (Daflon, Diovenor) est un flavonoïde extrait soit d’agrumes soit des boutons floraux du Sophora japonica, un arbre originaire de Chine. En plus des mêmes effets que les oxérutines, elle facilite la cicatrisation des ulcères variqueux.
La prévention que peuvent exercer ces produits est pourtant totalement négligée par la médecine classique..
La crénothérapie et le drainage lymphatique sont peu prescrits
La préférence est donnée à la sclérothérapie (injection de produit afin de réduire certaines varices et les varicosités), à la phlébectomie (exérèse de varices de moyen et gros calibre) et à l’éveinage (ablation des varices étagées des veines saphènes).
la phlébite et ses complications…
Avec la révélation de la possibilité d’une thrombose des veines profondes associée à une thrombose des veines superficielles, la prescription des médicaments ci-dessous s’est considérablement élargie. Que ce soit à titre préventif ou curatif, les premiers remèdes utilisés sont de la famille de l’héparine ou exercent une action proche (fondaparinux, sous le nom d’Arixtra). Une contention élastique est systématiquement associée.
Effets secondaires : l’hémorragie cataclysmique
Le risque majeur auquel expose cette classe de remèdes est la survenue d’une hémorragie cataclysmique, potentiellement mortelle, un risque qui est d’autant plus élevé que préexiste une pathologie prédisposant, comme une insuffisance hépatique sévère, une insuffisance rénale, une dépendance à l’alcool, une anémie, un antécédent d’ulcère gastroduodénal, de maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique.
Aussi, ces produits ne doivent-ils pas être prescrits avant que n’ait été évaluée réellement la balance entre les bénéfices escomptés et l’estimation du risque hémorragique.
Malheureusement, si cette estimation est relativement facile à réaliser dans un cadre préventif, elle est quasi impossible dans un contexte curatif car, même si le risque hémorragique est élevé, le risque embolique l’est encore plus. C’est pourquoi les recommandations officielles stipulent qu’en cas de risque hémorragique supérieur au bénéfice attendu, les mesures mécaniques seules (compression veineuse) sont recommandées.
Si ce type de traitement est bien toléré, il est prescrit pour un minimum de trois mois. Ce terme arrivé, et si l’évolution clinique le permet, relais est alors pris par les anticoagulants oraux, essentiellement les antivitamines K (AVK) : acénocoumarol (Mini-Sintrom, Sintrom), fluindione (Préviscan) et warfarine (Coumadine). Et cela pour des années, si ce n’est pour le reste de la vie.
Là encore, le principal danger est la survenue d’un accident hémorragique dont la probabilité et la sévérité augmentent avec l’avancée en âge : en effet, la fragilité vasculaire augmente, l’insuffisance rénale modérée est de plus en plus fréquente, l’observance est de moins en moins bonne (doublement de la dose par défaut de mémorisation)…
Moins fréquent, mais pas moins grave, la survenue d’un accident thromboembolique par oubli du traitement !
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