Accueil Dossiers Cerveau des seniors : comment le préserver ?
Cerveau des seniors : comment le préserver ?
Une alimentation équilibrée n’est pas seulement indispensable à une bonne forme physique, mais également à la santé de notre cerveau, et ce, dès la période gestationnelle. Notre alimentation aurait ainsi un rôle déterminant sur notre humeur, notre mémoire, nos décisions. Comment pouvons-nous utiliser l’alimentation pour favoriser notre bien-être et optimiser notre état mental ? Partie IV
L’espérance de vie ne cesse d’augmenter et la durée de vie moyenne en France est actuellement de 76,7 ans pour les hommes et de 83,8 ans pour les femmes. Le vieillissement s’accélère dès lors que notre corps ne sécrète pas assez d’hormones. La stimulation du cerveau grâce à la méditation, des compléments hormonaux, l’exercice physique et une alimentation adaptée peut aider notre organisme à sécréter à nouveau des hormones en quantités adaptées, et ainsi ralentir le vieillissement.
La maladie d’Alzheimer est la hantise de bon nombre de personnes présentant de légers trous de mémoire (le plus souvent caractérisés par des oublis de noms ou de lieux). Cependant, toute personne ayant le sentiment de perdre la mémoire n’est pas pour autant (et bien heureusement) atteinte de la maladie d’Alzheimer. L’anxiété, la nervosité et un déséquilibre neurochimique peuvent en fait être la cause de ces troubles de la mémoire. Dès que la mémoire commence à vous jouer des tours, il est ainsi important de la stimuler de manière naturelle. Il existe en effet de nombreux aliments qui peuvent aider les seniors à booster leur cerveau et maintenir de bonnes facultés mentales.
Les aliments pour vieillir jeune
Le brocoli, par exemple, est riche en choline et en vitamine K qui vont aider à stimuler le développement de cellules nerveuses, et faciliter la circulation sanguine jusqu’au cerveau. Les épinards, riches en acide folique, aideraient à prévenir la démence, renforceraient les synapses et boosteraient l’activité des neurotransmetteurs. D’après une étude américaine datant de 2015, manger des épinards (ou tout autre légume vert à feuille) une à deux fois par jour permettrait de ralentir le déclin cognitif et de rajeunir votre cerveau de… onze ans !
L’extrait d’ail vieilli contient un nutriment dérivé d’un glucide, le FruArg, qui permettrait de prévenir le vieillissement du cerveau en le rendant plus résistant au stress et à l’inflammation. Ce nutriment inhiberait la production excessive de monoxyde d’azote par les cellules immunitaires du cerveau (appelées les cellules microgliales), pouvant conduire à des dommages cellulaires et à favoriser l’apparition de maladies neurodégénératives.
Là encore, les acides gras oméga-3, retrouvés dans les poissons gras (saumon, sardine), les graines de lin et les noix ont une place de choix. Ils sont réputés pour leur capacité à ralentir le déclin cognitif associé à la maladie d’Alzheimer. L’huile de foie de morue, bien que peu appétissante, serait particulièrement bénéfique pour la santé du cerveau.
Bonne nouvelle pour les amoureux du chocolat noir. Une barre de chocolat contient en effet environ 30 mg de caféine (soit presque autant qu’une tasse de café), réputée pour ralentir les effets de la maladie d’Alzheimer en inhibant l’activité de l’acétylcholinestérase (enzyme associé à la démence). Sa richesse en antioxydants de type flavanols joue un rôle de bouclier contre le stress oxydatif.
La curcumine, substance active du curcuma, a fait l’objet de nombreuses études scientifiques, notamment dans son rôle bénéfique sur les maladies neurodégénératives. Des chercheurs américains ont ainsi montré que le curcuma permettait de détruire et de prévenir la formation des plaques amyloïdes, responsables de la destruction des neurones. Une autre étude a montré une amélioration de la mémoire, de l’attention et de l’humeur chez des personnes ayant consommé 180 mg par jour de curcumine pendant dix-huit mois, par rapport au groupe placebo. Les effets bénéfiques du curcuma pourraient être notamment expliqués par ses propriétés anti-inflammatoires dans le cerveau.
Les baies (myrtilles, framboises, fraise) sont riches en antioxydants et permettent de lutter contre la production de radicaux libres qui, en excès, entraînent des dégâts cellulaires provoquant une baisse des capacités cognitives et de mémorisation. Les polyphénols présents dans les fruits rouges protègent aussi des troubles de la mémoire.
La malbouffe détruit nos neurones
Des études scientifiques menées chez le rat ont montré que la malbouffe (riche en sucres et graisses) altère la taille de l’hippocampe (région du cerveau indispensable à l’apprentissage et à la consolidation des souvenirs), et déclencherait une réaction inflammatoire se propageant aux neurones. L’inflammation dans les neurones altérerait les cellules microgliales, qui sont capables en situation normale de grignoter les neurones morts. Or, lorsqu’elles sont dérégulées, elles vont manger des neurones vivants, participant à la destruction neuronale.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
Cerveau : sommeil, carences, microbiote
Adultes : un cerveau à 100%
Nourrir le cerveau,
du bébé à l’adolescent
Cerveau : comment bien le nourrir
Être bénévole, c’est bon pour la santé des seniors