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Cerveau : comment bien le nourrir
Une alimentation équilibrée n’est pas seulement indispensable à une bonne forme physique, mais également à la santé de notre cerveau, et ce, dès la période gestationnelle. Notre alimentation aurait ainsi un rôle déterminant sur notre humeur, notre mémoire, nos décisions. Comment pouvons-nous utiliser l’alimentation pour favoriser notre bien-être et optimiser notre état mental ? Partie I
Le cerveau est un organe essentiel permettant la régulation des fonctions vitales. Il est non seulement impliqué dans des fonctions dites inconscientes, tels que le rythme cardiaque, la respiration ou encore la sensation de faim, mais il est aussi la clef de nos mouvements et de nos émotions. Afin de comprendre comment optimiser la santé du cerveau, il convient d’expliquer son fonctionnement.
Des hémisphères connectés
Le cerveau est constitué de deux parties appelées hémisphères. L’hémisphère droit contrôle le côté gauche de notre corps, et l’hémisphère gauche le côté droit. Même si chaque hémisphère est gouverné par des fonctions spécifiques, ils sont reliés entre eux par le corps calleux, permettant ainsi de combiner leurs actions. La matière grise (cortex) est située à la surface du cerveau et comporte une centaine de milliards de neurones. Ceux-ci sont connectés entre eux afin de faire passer des messages chimiques de neurones en neurones via un faible courant électrique. Ces messages se propagent ensuite dans la moelle épinière afin d’être envoyés vers le reste du corps. Toutefois, les neurones ne se touchent pas. Ils sont séparés par une fente minuscule, appelée fente synaptique, et l’on parle ainsi d’une synapse pour évoquer le point de contact entre deux neurones. La matière blanche, constituant la partie interne du cerveau, permet, quant à elle, de relier entre eux les neurones des différentes zones du cerveau. Le cortex cérébral est en effet constitué de cinq lobes (frontal, pariétal, temporal, occipital et limbique), chacun étant impliqué dans des fonctions spécifiques.
Générateur d’électricité
La tension électrique, la vitesse de propagation, ainsi que le rythme et la synchronisation des signaux électriques produits par les neurones sont des paramètres capitaux influençant la capacité du cerveau à faire parvenir les signaux électriques à l’ensemble du corps, via la moelle épinière. Le cerveau a besoin de 320 millisecondes pour traiter une information, soit environ un tiers de seconde. Cependant une diminution de la rapidité du cerveau de seulement 100 millisecondes sera associée à une perte de notre acuité intellectuelle, voire de symptôme de bradypsychie.
Les neurotransmetteurs
Les neurones du cerveau produisent et transmettent en quantité adaptée des messagers chimiques, dits neurotransmetteurs. Les quatre principaux neurotransmetteurs sont la dopamine, l’acétylcholine, l’acide gamma-aminobutyrique, et la sérotonine. Ils sont impliqués dans de nombreuses fonctions en favorisant ou en inhibant la propagation d’un message entre deux neurones. Un déséquilibre, même des plus infimes dans la biochimie du cerveau, peut alors être la source d’altérations fonctionnelles et comportementales. Rééquilibrer la production de ces molécules chimiques apparaît ainsi comme un moyen efficace dans la prévention de certaines maladies.
Le glucose, le carburant du cerveau
Le glucose est la principale source d’énergie du cerveau, et chaque jour, il en utilise 120 grammes. Plus de la moitié des glucides ingérés vont servir à alimenter le cerveau. De plus, les réserves du cerveau en glucose étant très faibles, il est indispensable de consommer des glucides à chaque repas.
Les cétones, une autre source d’énergie
Lorsque les taux de glucose sont bas, le foie peut synthétiser des corps cétoniques (dits cétones) à partir des graisses, qui seront ensuite utilisés par le cerveau. Les cétones peuvent ainsi contribuer jusqu’à 60 % des besoins énergétiques du cerveau. Elles sont utiles en cas de jeûne, car elles permettent de maintenir la fonction cérébrale en épargnant les protéines et les muscles. Elles apportent 25 % d’énergie supplémentaire par rapport au glucose. Un régime cétogène aurait pour effet de favoriser la production de Gaba, et de calmer la surexcitation à l’origine de maladies neurodégénératives, mais aussi de l’anxiété et des troubles de l’humeur.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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