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Les facteurs qui favorisent alzheimer

Article paru dans le journal nº 19

Pour le moment, l’origine de la maladie d'Alzheimer reste mystérieuse. Toutefois, des études et des recherches ont d’ores et déjà permis de mettre le doigt sur un certain nombre de facteurs susceptibles de la favoriser. On se rend compte ainsi que les seules causes génétiques ne peuvent tout expliquer. C’est plus la combinaison de cette prédisposition génétique et des facteurs environnementaux qui est à l’origine de l’expansion rapide de la maladie au cours des deux dernières décennies. Quand bien même chaque cas reste particulier, mieux vaut essayer d’appréhender ces risques et faire en sorte de mettre toutes les chances de son côté pour éviter cette dégénérescence en vieillissant.

Les facteurs environnementaux

L’aluminium

Les autorités de santé des pays occidentaux nient la possibilité d’une éventuelle implication de l’aluminium dans la genèse de la maladie d’Alzheimer. Pourtant des travaux émanant de chercheurs indépendants semblent prouver le contraire. Ainsi, une étude toute récente montre que l’absorption régulière d’une eau contenant une forte teneur en aluminium faisait plus que doubler le risque de développement de cette dégénérescence par rapport au reste de la population !

Le mercure

Plusieurs observations font penser qu’il existe un lien fort entre l’exposition au mercure – notamment celui des amalgames dentaires – et la survenue d’une maladie d’Alzheimer. Voici ce qui a pu être constaté :

  • Les personnes touchées par la maladie d’Alzheimer présentent plus de problèmes dentaires et comptent plus de plombages. Suite à ce constat, les autorités sanitaires suédoises ont interdit les amalgames.
  • Une exposition chronique au mercure à faible dose provoque une dégénérescence nerveuse identique à celle observée au cours de la maladie d’Alzheimer.
  • Quand on mesure le taux de mercure dans les diverses régions cérébrales de personnes décédées de la maladie, les taux les plus élevés sont retrouvés dans le noyau de Meynert situé au centre du cerveau, là où, justement, la dégénérescence est la plus marquée.
  • In vitro et à faible dose, le mercure induit (chez le porc) l’hyperphosphorylation des protéines tau, ainsi que la constitution de dépôts de protéines bêta-amyloïdes, deux protéines constamment retrouvées dans le cerveau des personnes décédées de la maladie d’Alzheimer.
  • Lorsque des neurones mis en culture sont exposés à des doses de mercure même infinitésimales, ceux-ci dégénèrent en même temps que se forment des amas de neurofibrilles caractéristiques. À noter que cet effet n’est pas retrouvé avec les autres métaux toxiques pour le système nerveux.
  • Le mercure perturbe le métabolisme de l’acide glutamique. Cet acide aminé, indispensable à faible dose au processus de mémorisation, s’accumule alors et devient toxique pour les cellules nerveuses au point de provoquer leur dégénérescence.

Pour toutes ces raisons, il est conseillé de supprimer les amalgames dentaires, voire les dents dévitalisées.

L’exposition aux nitrosamines

Dérivés des nitrites et des nitrates, ces molécules sont bien connues pour endommager l’ADN et notre code génétique ; de plus, elles participeraient de la genèse de la résistance à l’insuline, elle-même à l’origine du diabète de type 2.

Les lignes à haute tension

Habiter à moins de 50 mètres d’une ligne à haute tension augmente le risque proportionnellement à la durée de résidence : + 51 % au bout de cinq ans, + 78 % au bout de dix ans, et + 100 % au bout de quinze ans !

Le déterminisme de l’alimentation

Le bouleversement des habitudes alimentaires est certainement en cause, Il s’agit notamment de :

  • L’abandon des huiles de première pression à froid au profit d’huiles pressées à très hautes températures, produites en plus grandes quantités, se conservant mieux et nettement moins chères. Malheureusement, ce procédé transforme la configuration spatiale de certains acides gras des séries oméga 6 et oméga 3, les faisant passer de la forme « cis » (naturelle) à la forme « trans » (étrangère à notre organisme). Non seulement notre organisme est privé d’une partie de ces précieux oméga 6 et oméga 3, mais de plus il subit les effets délétères des acides gras trans, notamment au niveau de ses tissus les plus riches en graisse, à savoir l’ensemble du système nerveux.
  • Le développement des huiles de tournesol et de maïs, suite à l’abandon de l’huile de colza après une intoxication (probablement par des impuretés) ayant fait plus de 200 morts en 1956. En privilégiant les huiles de tournesol, de maïs, puis de pépins de raisin, on a déséquilibré le rapport entre les apports alimentaires journaliers en oméga 6 et oméga 3 auquel notre organisme était habitué depuis des millénaires. On sait aujourd’hui qu’un excès d’oméga 6 par rapport aux oméga 3 est une cause de vieillissement accéléré.
  • L’abandon d’une alimentation riche en vitamines et en minéraux essentiels, indispensables tant à la gestion de la production des radicaux libres qu’au maintien de l’équilibre acido-basique. Il est donc conseillé de suivre un régime alimentaire méditerranéen : il a été montré que le déclin est significativement ralenti dans ce cas. De façon générale, l’obésité et toute alimentation riche en acides gras saturés et pauvre en oméga 3 est un facteur de risque.

Les autres facteurs

Certaines habitudes peuvent également favoriser la survenue de la maladie :

  • Une activité intellectuelle insuffisante. Il est donc conseillé de s’adonner, quelle que soit sa forme, à une activité faisant travailler ses méninges, et cela régulièrement. Il s’agit par exemple des mots croisés, des sudokus, des jeux de cartes, qui suffisent à retarder la survenue d’une démence de quelque type que ce soit. C’est ce qu’a montré une étude de chercheurs de l’INSERM ayant porté sur 6 000 personnes de plus de 65 ans et suivies sur une période de quatre ans. Mieux encore, à notre avis, il est bon d’opter pour une activité qui développe des émotions positives et qui conforte dans le sentiment que la vie vaut d’être vécue malgré les inconvénients du vieillissement.
  • Certaines études semblent montrer qu’un bon niveau d’éducation permettrait de retarder les effets des lésions cérébrales, même si celles-ci sont importantes. A contrario, pour les personnes ayant un faible niveau d’éducation, la démence semble prendre tout de suite des formes sévères et ce, même si les lésions cérébrales effectives sont bien moindres.
  • Une mauvaise mastication. Bien mastiquer favorise en effet la circulation sanguine cérébrale, l’activité des neurones et de façon générale la plupart des processus de mémorisation. Il est donc essentiel pour notre cerveau que chaque extraction dentaire soit suivie du remplacement de la dent manquante par une prothèse parfaitement adaptée à la dent en opposition.
  • Une activité physique insuffisante. Mieux vaut toujours faire du sport régulièrement, ne serait-ce que de la marche dès qu’on en a l’occasion.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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