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Comment remplace-t-on les protéines animales ?

  • Le soja, apprécié en alimentation végétale, est aussi active sur le plan hormonal.Le soja, apprécié en alimentation végétale, est aussi active sur le plan hormonal.
Article paru dans le journal nº 100

Injonctions à bien manger, vagues « healthy », modes diverses… Il est clair qu’on ne manque pas de « recettes » pour apporter les précieux nutriments dans nos assiettes ! Profusion ne vaut pas pertinence : allopathie déguisée, remèdes pas si naturels, déconnexion du vivant, fanatisme alimentaire, manque d’individualisation sont souvent au rendez-vous. Sachons séparer le bon grain de l’ivraie. Partie -4

En premier lieu, une protéine est dite complète lorsqu’elle comporte les neuf acides aminés essentiels (le tryptophane, la lysine, la méthionine, la phénylalanine, la thréonine, la valine, la leucine, l’isoleucine et l’histidine) sans lesquels l’humain ne peut vivre, et leur présence simultanée en quantité suffisante détermine l’assimilation de tous les autres. Les protéines d’origine animale entrent dans cette catégorie. En revanche, les protéines végétales ne comportent pas toutes les neuf acides aminés, ce qui implique d’être plus pointilleux pour l’élaboration de menus garantissant des apports convenables. À cet égard, on lit souvent qu’il faut associer, dans le même repas, céréales et légumineuses pour compléter leur spectre d’aminoacides (comme le proposent les mets traditionnels de plusieurs cultures). Cette préconisation ne fait pas consensus, et certains prétendent que ce mariage n’est pas nécessaire. Parmi les aliments qui contiennent lesdites protéines, on trouve majoritairement les céréales, les légumineuses, les oléagineux, les algues et tous les produits fabriqués à partir de ces derniers, dont des préparations visant à imiter les produits animaux. Scrutons les spécificités biochimiques que ces mets imposent.

Lire aussi Se mettre aux protéines végétales : mode d’emploi

Que penser des « laits » végétaux ?

Sur ce point, plusieurs arguments invitent volontiers à remplacer le lait animal à partir de l’âge de 3 ans (hors contexte d’allaitement) : concentration de toxiques, pasteurisation et homogénéisation (qui rendent sa digestion difficile par la destruction d’enzymes et lui ôtent une partie de son intérêt nutritionnel)… Et pourtant, croire que les « laits » végétaux du commerce sont des options viables et saines n’est qu’une théorie séduisante. En dépit de leur texture et couleur qui rappellent le lait animal, la ...

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