Manger pour vivre

" Manger pour vivre et non pas vivre pour manger. " Socrate l’avait déjà bien compris il y a quelques siècles ! Pour nous, " manger pour vivre " devient très compliqué aujourd’hui. L’alimentation que nous propose le système agroalimentaire ne nous nourrit pas, au contraire. Pauvre en nutriments, riche en calories et aliments trans, c’est un vecteur de maladies (cancers digestifs en priorité).

Quelle attitude adopter ? Pour moi, c’est d’avoir une alimentation "vivante". Pour commencer, mangez le maximum de produit crus que vous pourrez vous procurer par des filières de proximité, les Amap, les marchés régionaux, la vente à la ferme…

Toutefois, il est difficile de manger lentilles, pois chiches et autres sans un minimum de cuisson. La cuisson à la vapeur douce est tolérée (après un trempage de huit à dix heures). Les graines germées (la germination) font partie des aliments " vivants ". Elles sont à base de céréales (blé, quinoa…), de légumes (poireaux, carottes, alfalfa…), de légumineuses (pois chiches, lentilles, haricots rouges…), d’oléagineuses (tournesol, lin…), de mucilagineuses (moutarde, cresson…). Les graines germées contiennent des vitamines (A, B2, B3, C, D, E, K), des minéraux (fer, zinc, magnésium, calcium, phosphore, potassium). Mais aussi des protéines (27 g/100 g), des sels minéraux et des fibres. Très digestes grâce aux enzymes qu’elles contiennent, elles agrémenteront salades, soupes et jus de légumes.

Les jeunes pousses, autres aliments vivants, sont des plantes que l’on cueille et mange avant la complète maturation. De plus petites tailles que le légume maturé, ce sont de véritables " bombes énergétiques " pour l’organisme. Si les jeunes pousses d’épinards en sont le symbole, la mâche, la trévise, la roquette, la betterave (en bref, le fameux mesclun de Nice) sont à consommer sans modération. Si les puristes conseillent de les consommer nature, un filet d’huile d’olive ne nuira pas à leurs qualités hautement nutritives. Il semble évident que ce type d’alimentation "vivante" ne peut constituer (quoi que !) le principal de notre nourriture, mais en consommer régulièrement et en quantités suffisantes est un allié pour une bonne santé durable.

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