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Renforcer l’état de l’organisme
Les maladies chroniques détériorent notre qualité de vie et entraînent la dégénérescence du corps. Elles sont devenues les principales causes de mortalité dans le monde en quelques décennies. Les traitements allopathiques ne peuvent pas enrayer cette situation. Bien vieillir nécessite de connaître les causes de ces dégradations de l’organisme pour agir préventivement de manière ciblée et faire reculer la maladie. (Partie III)
Faire obstacle aux diverses dégénérescences passe inévitablement par une action ciblée pour renforcer l’état de fonctionnement de l’organisme, en favorisant le drainage des toxines accumulées et la récupération énergétique. Mais il est encore plus important de prendre soin des organes excréteurs.
Sauver les organes excréteurs
Les toxines asphyxient les cellules, altèrent leur fonctionnement et leur causent des dommages à l’intérieur et à l’extérieur. Pour s’en préserver et éviter qu’elles ne s’accumulent excessivement, l’organisme doit les éliminer. Ce sont les organes excréteurs majeurs (foie, reins, poumons) qui jouent ce rôle essentiel. Dès que l’un d’eux faiblit trop, les toxines s’accumulent dangereusement, avec l’apparition de divers troubles et une dégradation rapide de l’état de santé. Les organes excréteurs sont une clé majeure du bien vieillir.
Les personnes qui vieillissent en bonne santé préservent leurs organes excréteurs. Leur alimentation est adaptée à leur capacité digestive et elle est généralement frugale. Elle est parfois ponctuée de périodes allégées ou de jeûne.
Alimentation anti-inflammatoire
L’alimentation est très importante pour lutter efficacement contre les dégénérescences et prévenir les récidives. Établie de manière adaptée et rigoureuse, elle permet d’obtenir des améliorations spectaculaires. Une alimentation favorable est une alimentation qui limite l’exposition aux toxines et qui aide à réduire le niveau d’inflammation du corps. Elle permet aussi d’économiser de l’énergie au niveau de la digestion et de préserver les organes digestifs.
Alimentation anti-inflammatoire, hypotoxique, ces termes sont de plus en plus employés. Mais que signifient-ils vraiment ? Comment savoir si votre alimentation est hypotoxique et anti-inflammatoire ? Il est difficile de s’y retrouver parmi les modes alimentaires censés lutter contre l’inflammation.
Une alimentation hypotoxique apporte à l’organisme le moins de toxines possible. Elle doit contenir un faible taux de polluants (résidus de pesticides, de médicaments, additifs alimentaires), de substances toxiques ou inutilisables issues de la transformation et de la cuisson des aliments et de toxines provenant directement des aliments. Mais tout cela n’est pas suffisant pour que l’alimentation soit anti-inflammatoire.
Une alimentation anti-inflammatoire, quant à elle, doit aider l’organisme à gérer plus facilement les phénomènes inflammatoires, qu’ils soient déjà présents ou non. Elle doit surtout permettre de ne pas tomber dans l’inflammation chronique. C’est votre corps qui va vous dire si l’alimentation est favorable ou pas. Voici trois règles capitales pour une alimentation favorable :
- Bien digérer. La meilleure alimentation du monde mal digérée favorise tôt ou tard l’inflammation chronique. Une bonne digestion préserve votre intestin, votre système immunitaire et vos organes excréteurs.
- La frugalité. Une alimentation légère est plus facile à digérer. Elle permet aussi de moins surmener l’organisme au niveau métabolique. La frugalité améliore l’état de santé et augmente la durée de vie en bonne santé.
- Le respect de la capacité digestive. La capacité digestive dépend de la tolérance aux différents aliments, de l’état énergétique et de l’état de fonctionnement des organes digestifs. Consommer régulièrement un aliment que vous ne tolérez plus ou que vous digérez mal vous tire irrémédiablement vers le bas.
[A lire aussi : L’alimentation anti-cancer, anti-inflammatoire et contre les maladies auto-immunes]
Organe central de notre santé, l’intestin joue le rôle de barrière protectrice ou de porte d’entrée de la maladie. Lourdeur digestive, somnolence après le repas, ballonnements, acidité, brûlures gastriques, douleurs abdominales, diarrhée ou constipation, flatulences abondantes ou malodorantes sont des signes qui indiquent, quand ils sont chroniques, une situation digestive qui devient pathogène.
L’excès de protéines est dangereux
Les maladies rénales chroniques touchent 3 millions de Français. Le nombre de personnes ayant une insuffisance rénale chronique augmente de 5 à 7 % par an. La consommation de protéines en est une des causes majeures. La peur du manque de protéines est répandue. Les incitations habituelles n’y sont pas étrangères. La consommation moyenne de protéines atteint 1,35 g par kilo de poids corporel (g/kg) alors que les apports protéinés ne devraient pas dépasser 0,6 g/kg. L’excès de protéines est inutile, voire dangereux. En effet, le corps ne sait pas le stocker. Il met à contribution le foie et les reins pour le transformer en énergie et éliminer les toxines issues de cette transformation. L’excès de protéines fait vieillir plus vite les grands excréteurs.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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