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L’activité physique entraîne la santé
Manger bien par-ci, faire du sport par-là… Nous sommes bombardés de messages de bonnes intentions qui prônent haut et fort les bienfaits de l’activité physique. Celle-ci rentre dans le package de la bonne hygiène de vie et tient une place de choix pour se maintenir en bonne santé et pour combattre la maladie.
Une activité physique est essentielle pour entretenir les articulations, les muscles, le cœur et plus largement pour décrasser l’organisme de toutes les toxines accumulées qui ralentissent le bon fonctionnement des organes et des glandes. Un corps bien nettoyé est plus résistant, plus énergique, il combat plus efficacement les agresseurs (bactéries, virus), l’immunité s’en porte mieux. Lorsque l’on pratique une activité physique, les poumons et le cœur sont davantage sollicités, le système cardio-vasculaire est plus efficace, le taux de triglycérides (constituant principal des graisses) baisse et le risque de contracter une maladie cardio-vasculaire est moindre. Lors d’un effort, le corps va puiser dans ses réserves de glucose, et quand celles-ci sont épuisées, environ trente minutes pus tard, il va piocher dans les réserves de graisse, l’ennemie jurée. Mais pas question de se venger sur des aliments gras et sucrés juste après l’effort, sinon les bénéfices s’envolent !
Et comme tout est histoire de régularité, le cartilage des articulations s’adapte lui aussi à la pratique régulière d’un exercice physique. Ligaments et tendons en bonne santé sont des faisceaux de fibres très résistantes en grande partie composées de collagène, une super protéine qui donne de l’élasticité. Il est donc bon de bichonner les cellules du cartilage qui, gonflées de collagène, résistent bien mieux aux pressions infligées. Résultat : l’exercice physique provoque une augmentation de l’épaisseur des ligaments et des tendons et améliore leur résistance. Les fibres de collagène sont plus nombreuses, les tendons et les ligaments résistent mieux aux tractions et l’articulation entière reste souple.
Un enjeu sanitaire et vital
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de pratiquer le sport et a mis au point des Recommandations mondiales en matière d’activité physique pour la santé. D’après des recherches menées au niveau mondial, 31 % des plus de 15 ans manquaient d’activité physique en 2008 (28 % chez les hommes et 34 % chez les femmes) et près de 3,2 millions de décès chaque année seraient attribuables au manque d’exercice. La sédentarité est considérée comme le quatrième facteur de risque de décès dans le monde. Elle serait la cause principale de 21 à 25 % des cancers du sein ou du côlon, de 27 % des cas de diabète et d’environ 30 % des cas de cardiopathie ischémique.
Les molécules du bonheur se libèrent
Si vous n’êtes pas encore convaincu, sachez que pratiquer une activité physique est bénéfique pour l’humeur et la sérénité. L’augmentation de la production des endorphines fait baisser le niveau de stress. Côté sommeil, c’est pas mal non plus, car une saine fatigue et des tensions nerveuses en moins sont des facteurs qui favorisent un meilleur sommeil. De plus, une activité physique, même modérée, a un impact positif sur l’estime de soi ! C’est ce que montrent nombre d’études. Se prouver que l’on est capable d’accomplir une activité sportive rend fier et donne confiance en ses capacités. L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a réuni dans un ouvrage intitulé Activité physique : prévention et traitement des maladies chroniques et sorti en 2019, les travaux d’experts sur le thème de la prévention et du traitement des maladies chroniques par l’activité physique.
Les chiffres sont éloquents : un Français sur quatre souffre d’une maladie chronique et trois sur quatre après 65 ans, avec toutes les complications quotidiennes qui vont avec et qui représentent une charge conséquente pour les malades et le système de santé. L’idée est donc de prévenir les complications, les récidives et les aggravations de ces maladies. L’activité physique s’avère être une solution majeure. Les expertises mettent en exergue les multiples bénéfices de l’activité physique en prévention primaire, effet d’autant plus important sur la réduction de la mortalité et de l’incidence des maladies chroniques que l’activité physique est régulière, intense et soutenue dans le temps. Elles insistent également sur les effets bénéfiques de l’activité physique en tant que soin complémentaire, ou traitement curatif pour certaines pathologies chroniques.
Dans le cadre d’un parcours de soins
Les effets avérés de l’activité physique pour les personnes atteintes de maladies chroniques ont conduit à l’inscription de sa prescription dans le Code de la santé publique, un pas de géant ! La loi de modernisation du système de santé de 2016 précise que « dans le cadre du parcours de soins des patients atteints d’une affection de longue durée, le médecin traitant peut prescrire une activité physique adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient. » L’activité physique adaptée tient enfin une place méritée dans le parcours des soins en tant qu’intervention non médicamenteuse, thérapeutique ou complémentaire des autres traitements. Inclure l’activité physique dans le quotidien des personnes atteintes de pathologies chroniques demande évidemment de mettre en place un accompagnement et une collaboration entre tous les acteurs : sanitaires, sociaux et médico-sociaux, sportifs.
Par ailleurs, ces intervenants doivent être soutenus par les politiques publiques. Autant dire que c’est un travail de fond qui va demander du temps à se mettre en place. Il s’agit en effet de déterminer les caractéristiques des programmes les plus efficients selon les aptitudes physiques et les ressources psychosociales initiales des patients. Ces programmes doivent permettre d’obtenir un maximum de bénéfices avec un minimum de risques. Il s’agit de définir quand commencer un programme, quelle pratique adopter, à quelle intensité, à quelle fréquence, dans quel cadre et avec quel intervenant…
Des programmes accessibles à tous
Face à la sédentarité excessive et à l’inactivité physique et pour répondre à la nécessité impérieuse de programmes adaptés, des professionnels font preuve d’inventivité et d’innovation. Trouver le bon moyen de faire de l’activité n’est pas aussi simple que ça en a l’air… Pour remédier aux contraintes de chacun, une équipe de sportifs, chercheurs, enseignants et ingénieurs, tous passionnés par les bienfaits de l’activité physique sur la santé ont créé Mooven « une nouvelle manière de bouger ensemble. Connectée, sur-mesure et accessible à tous ».
Les outils et les services proposés par Mooven s’adaptent aux problématiques de chacun. Des programmes en lien avec des entreprises, la médecine du travail, des associations nationales ou locales de patients (Ligue contre le cancer, Vaincre la mucoviscidose…), des leaders médicaux, des assurances de santé, des mutuelles, des centres de soin et des particuliers. La force de cette équipe pluridisciplinaire est de prendre au maximum en considération les dimensions physique, psychologique et sociale de la personne. Mooven ne sort pas de nulle part. Son investissement dans le domaine de l’activité physique remonte à la passion de la chercheuse en activité physique adaptée, Aline Herbinet. En 1991, elle se battait déjà pour faire rentrer l’activité physique dans les hôpitaux. Elle fut une pionnière pour élaborer des séances adaptées aux enfants atteints de cancer. Depuis, Mooven se bouge pour présenter un large choix de programmes scientifiquement conçus pour aider les personnes malades à améliorer leur mode de vie et à accélérer leur rétablissement et s’adresse aussi à toute personne qui souhaite faire de l’activité bien encadrée.
Ces programmes sont personnalisés et modulables grâce à Visiomoov. Difficile désormais de trouver des excuses bidon. Tout est mis en œuvre pour rendre l’activité physique possible, chacun à son rythme, seul, avec des amis, à l’extérieur ou chez soi, adapté aux potentiels, besoins et problématiques individuels, il faut juste être motivé ! Dans ce contexte, pas de standardisation de l’activité physique, le respect des caractéristiques de chacun est la seule règle. Il paraît évident que les exercices proposés à une personne en période de rééducation post-traumatique ne seront pas les mêmes que pour une personne en pleine forme ou soignée pour un cancer.
Pratiquer à distance, par visioconférence
En amont d’un programme personnalisé se mettent en place des entretiens, des diagnostics et une recherche d’objectifs précis. Chaque personne est accompagnée pour prendre en main son programme et être capable de pratiquer de manière autonome. L’innovation est ici un élément clé car la plateforme digitale proposée permet au pratiquant de dialoguer avec les professionnels, de visualiser ses progrès, de préparer ses séances de manière à prendre du plaisir dans sa pratique et se sentir mieux dans son corps. Pas de contrainte de temps ou de lieu, tout est possible. Visiomoov porte bien son nom : c’est la possibilité de pratiquer une activité physique et sportive à distance grâce à la visioconférence. Un coach guide son élève en face-à-face interactif. Le pratiquant a également accès à un panel de services numériques pour faciliter son accompagnement : prise de rendez-vous, conseils auprès d’un professionnel, consultation en ligne d’un professionnel d’activité physique adaptée et (ou) de santé, démarches de préprogramme, renouvellement d’une ordonnance d’activité physique adaptée.
Si Mooven a fait ses preuves au sein de structures médicales et médico-sociales au service de patients en cours de traitement ou en situation de handicap, dans les entreprises, les écoles… l’idée est de renforcer son action auprès des particuliers dans un but de prévention. Rendre l’activité physique plus accessible est une manière de sensibiliser les personnes à se prendre en charge pour leur santé. « Mooven axe donc son travail de formation et de recherche vers le développement et l’évaluation des interventions non médicamenteuses et des aides techniques, pédagogiques et technologiques, vers l’autonomie dans le champ de l’accompagnement des personnes éloignées de la pratique d’activités physiques et sportives par manque de temps, d’envie, de capacités… » Si les coûts sont, semble-t-il, calculés au plus juste, une demande de devis est indispensable. À chaque programme adapté son prix ! l Nathalie Rigoulet
Quel est le meilleur moment de la journée pour faire du sport ?
Faire du sport c’est bon pour la santé à tout moment. Mais c’est à vous de voir ce qui vous convient le mieux selon votre nature et votre emploi du temps. Pratiquer le matin est un excellent moyen de faire le plein d’énergie et d’aborder sereinement la journée. Le sommeil sera aussi de meilleure qualité. L’inconvénient est que l’échauffement matinal est plus long, car vos muscles et vos articulations sont plus raides. Pratiquer le soir est un fameux sas de décompression… Oust l’anxiété et les tensions de la journée ! Les risques de blessures sont moindres en soirée, car les articulations et les muscles sont plus flexibles. Attention, cependant ! Une activité intense deux ou trois heures avant de se coucher peut nuire à la qualité de votre sommeil. Le soir, préférer une activité comme que le yoga.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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