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Favoriser un sommeil de qualité

  • Le matelas est un élément primordial pour un sommeil de qualité.Le matelas est un élément primordial pour un sommeil de qualité.
Article paru dans le journal nº 93

Le sommeil a longtemps été perçu comme un état végétatif et sans intérêt, jusqu’à ce que la science en éclaire l’importance vitale. Il est pourtant l’objet de nombreux troubles, du moins à l’aune de la conception moderne d’une bonne nuit qui voudrait que l’on dorme d’une traite de 22 h 30 à 6 h 30 environ. Mais est-ce bien notre sommeil qui est en souffrance et au fond, de quelle souffrance s'agit-il ? Conseils naturels pour se réconcilier avec ses nuits - Partie 4

Créer un environnement propice à se laisser abandonner dans le sommeil est, en tout premier lieu, ce qui peut favoriser le sommeil. La pièce dans laquelle nous dormons devrait nous inspirer la sérénité. Sanctuaire de notre repos et de nos rêves, elle doit être consacrée exclusivement au sommeil et à ses préliminaires, et ne comporter aucun élément en rapport avec les activités diurnes (ni bureau ni ordinateur ou équipement sportif).

Privilégiez une atmosphère épurée, aérée et fraîche (17 à 19 °C) pour faciliter l’endormissement, celui-ci étant naturellement associé à une légère baisse de la température corporelle. On doit pouvoir y faire l’obscurité et être aussi peu que possible exposé aux bruits extérieurs.

Le matelas est un élément primordial pour un sommeil de qualité. Il doit permettre de se relâcher complètement, ce qui implique qu’il doit épouser les formes du corps, des pieds à la tête, tout en assurant un maintien suffisant, particulièrement au niveau du dos.

Il arrive qu’on place le lit, sans le savoir, au niveau d’une perturbation cosmo-­tellurique. Même dans les immeubles, les failles, veines d’eau et autre cheminée tellurique propulsent leur influence délétère jusque dans les étages les plus élevés. Quand l’insomnie persiste malgré touts vos actions correctives, l’intervention d’un géobiologue peut s’avérer nécessaire pour trouver un emplacement épargné par ce type de phénomènes, qui n’affectent généralement que quelques dizaines de centimètres carrés dans un logement.

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Changer de rythme

De mauvaises nuits sont souvent associées à un manque de régularité dans nos activités diurnes (heures de lever, de coucher, des repas), ainsi qu’à l’incapacité de se ménager des pauses. Nous nous faisons un devoir de répondre aux sollicitations professionnelles et familiales, vivant « la  tête dans le guidon » de l’aube au crépuscule, négligeant de s’oxygéner (respiration de survie), de s’hydrater, de se nourrir correctement, et d’avoir un minimum d’activité physique. S’affranchir ainsi de ses besoins naturels finit par affecter nos systèmes biologiques et par dérégler durablement le sommeil. Rétablir un rythme sain n’est certes pas chose aisée, mais c’est un préliminaire incontournable pour espérer retrouver un sommeil réparateur.

Rythmer ses nuits en réglant ses repas

Manger de manière anachronique peut contribuer à l’insomnie. Faire un gros repas le soir, manger tard ou se relever la nuit pour grignoter contrarie les processus physiologiques d’élimination et de régénération nocturnes, ce qui hypothéquera immanquablement la journée suivante, et ainsi de suite… Instaurer des heures de repas régulières aidera à recalibrer le rythme circadien et générer un sommeil digne de ce nom.

Le sport, un vrai « médicament » contre l’insomnie

La pratique du sport, à une époque où l’activité physique est souvent réduite au minimum (a fortiori depuis la crise du Covid), permet d’améliorer le sommeil en accumulant de la « bonne fatigue ». Contrairement à une croyance encore souvent relayée, faire du sport en soirée (comme c’est généralement incontournable dans le cadre des associations sportives à public adulte) ne participe pas aux troubles du sommeil. C’est même l’inverse, selon une étude menée par l’Insep (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) sur une quinzaine de triathlètes, qui démontre que le sport pratiqué le soir contribue à réguler l’horloge biologique, facilite l’endormissement et le réveil à heures fixes, et aide à mieux contrôler l’anxiété.

Apaiser le mental

Notre « intelligence supérieure » nous a assurément permis de nous extraire de la vie sauvage et de dominer le monde, mais au prix d’un niveau de stress souvent incompatible avec un bon sommeil. Il suffit de regarder dormir un animal pour se rendre compte qu’à force d’hyperactivité, nous sommes devenus incapables du même relâchement physique et mental. Nos tensions, en perdurant la nuit, rompent le fragile équilibre entre les systèmes nerveux orthosympathique (stimulant) et parasympathique (apaisant). Il importe donc de trouver le moyen de calmer l’esprit lorsque vient l’heure du coucher.

Les personnes enclines à cogiter peuvent trouver un bénéfice à prendre quelques minutes en fin de journée pour lister les pensées qui réactivent inopinément leur conscient durant la nuit. Cet exercice « d’éclusage mental » peut permettre de se libérer des ruminations et, au bout de quelques jours, de générer des solutions.

La recherche a montré que les personnes en manque de sommeil ont davantage de difficultés à relativiser les évènements, et ont tendance à produire des réactions émotionnelles démesurées et inappropriées. Il est impératif de se garder de toute forme de conflit dans les heures précédant le coucher, que ce soit dans le monde réel (avec son entourage) ou virtuel (réseaux sociaux).

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Que faire avant de dormir ?

Quand on a du mal à dormir, on angoisse facilement à l’idée d’aller se coucher, faisant finalement de son lit la salle d’attente d’un sommeil qui refuse de se manifester. Au lieu de vous coucher en dernière extrémité, mettez-vous au lit plus tôt, renouez avec la lecture ­– divertissante, de préférence ­– et lorsque le moment s’y prête, décrochez et laissez votre esprit vagabonder, imaginer, rêvasser… et peut-être enfin, s’endormir.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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