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Diaphragme et émotions… et vice-versa (II)

  • La détente du diaphragme active les fonctions de réparation, d’assimilation et de relaxation.La détente du diaphragme active les fonctions de réparation, d’assimilation et de relaxation.
Article paru dans le journal nº 89

Située au centre du corps, cette masse musculaire à l’allure d’un parachute se contracte et se relâche au rythme de la respiration, animant ses voisins au tempo de son mouvement perpétuel. Il bouge… plus ou moins bien. C’est alors que suivent tant de fonctions organiques pour lesquelles un soin particulier consacré au diaphragme s’impose comme le premier remède. Ici, analysons le lien entre le diaphragme et les émotions.

Dossier partie II

Un diaphragme souple et libre favorise la respiration profonde et un meilleur usage de l’interface pulmonaire. A contrario, une respiration strictement haute, c’est-à-dire claviculaire ou thoracique, pénalise diverses fonctions organiques, et l’expiration du CO2 est également incomplète. Ce type de respiration est souvent (inconsciemment) celle qui prime dans nos modes de vie modernes, et est même parfois la seule qui existe en cas d’anxiété ou de sédentarité importante. Elle peut aussi être le résultat d’un diaphragme spasmé, ce qui se produit à l’occasion de ces deux mêmes conditions, ou encore de certaines carences, d’un vécu émotionnel particulier et de spasmophilie. Cette dernière peut être à l’origine d’une contraction diaphragmatique chronique, appelée aussi syndrome chronique d’hyperventilation ou « maladie du soupir ».

Toute la gamme de l’émotivité fait varier le tonus du diaphragme.

De nombreuses recherches ont montré que la qualité neuromusculaire du corps d’un individu est en étroite relation avec son état psychoaffectif. Toute perturbation de l’affect se traduit (notamment) par un changement de tonus corporel musculaire, par exemple un blocage physiologique du diaphragme. Des pratiques comme l’eutonie, que nous évoquerons plus tard, se basent sur ce précepte. En allopathie, on parlera de cause psychosomatique, c’est-à-dire qu’un processus plus ou moins conscient, déclenché par un stress, une émotion, un choc ou de l’anxiété, se manifeste par cette réaction corporelle.

Inversement, le diaphragme influence l’émotivité

Un diaphragme « tendu » dérègle le système neurovégétatif (digestion, sécrétion d’hormones, circulation artérielle…). Une respiration haute entretient un système de vigilance actif (branche orthosympathique du système nerveux autonome), pouvant conduire à une anxiété, une émotivité exacerbée, une ...

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