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Electro-hypersensibilité : des pistes d’explication

  • Tout le règne du vivant pourrait-être affecté, y compris les vachesTout le règne du vivant pourrait-être affecté, y compris les vaches
Article paru dans le journal nº 79

Les champs électromagnétiques artificiels (wifi, bluethooth, antennes-relais, 4G...) sont accusés de générer de nouveaux problèmes de santé. Des débuts de pistes d'explication sont explorées.

Les mécanismes physiologiques des effets des CEMA sur la santé restent un mystère. Pourquoi, comment, l’exposition aux CEMA conduit-elle aux pathologies observées ? Pour la médecine, l’EHS est une maladie idiopathique, c’est-à-dire sans cause reconnue. Car cette cause n’est pas prouvée : le lien entre CEMA et EHS se vérifie empiriquement, mais pas selon les critères scientifiques de laboratoire. D’où le discrédit de l’EHS, comme des leucémies à proximité des lignes à haute tension. Pourtant, quoi de plus démontrable qu’une tumeur ou des tests sanguins ? Mais l’absence de démonstration des mécanismes biologiques du lien de cause à effet décrédibilise même un enfant leucémique : rien ne dit que c’est à cause des lignes à haute tension…

Les recherches des pionniers

En France, les pistes les plus poussées de compréhension des mécanismes biologiques liés aux CEMA viennent d’outsiders, contestés ou ignorés par le monde de la recherche. En voici un rapide tour d’horizon.

Le Pr Dominique Belpomme, cancérologue, a été le premier médecin français reconnu pour délivrer aux personnes EHS des certificats médicaux attestant de leur pathologie. En 2018, le Conseil national de l’ordre des médecins l’a sanctionné pour manquement à la déontologie, après une plainte du docteur Jacques Lambrozo (directeur des études médicales d’EDF) qui questionnait ses certificats délivrés à des personnes refusant le compteur Linky. Selon Dominique Belpomme, les personnes EHS souffrent d’une inflammation neurologique. Sous l’influence des CEMA, l’organisme rentre en stress oxydatif, ce qui provoque des dégâts ­moléculaires et cellulaires qui abaissent ­l’immunité et sapent la barrière hémato­-encéphalique (d’où ­l’inflammation neurologique). Ce processus favorise la survenue de maladies neurodégénératives du système nerveux : sclérose en plaques, ­Alzheimer, Parkinson.

Pour la docteure Béatrice Milbert, ...

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