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Comment choisir ses Omega 3 en toute connaissance de cause ?

Article paru dans le journal nº 10

Surmédiatisés depuis quelques mois, les oméga-3 sont-ils une supercherie ou une véritable source de santé ? Le Dr Thierry Schmitz a consulté pour nos lecteurs la quasi-totalité des études scientifiques consacrées aux oméga-3 et il conclut, sans qu’aucun doute ne subsiste, que ces acides gras préviennent les grandes maladies dégénératives tout en assurant un fonctionnement optimal du cerveau. À condition de choisir ce qu’il y a de mieux dans la foule de produits de qualité variable que l’on nous propose.

Depuis 4 millions d’années, les hommes sont des chasseurs-cueilleurs. Le menu paléolithique était composé de poissons, de viandes ainsi que de fruits et de végétaux. Notre patrimoine génétique s’est donc adapté à l’équilibre en acides gras essentiels des plantes et des animaux sauvages.

Mais progressivement, notre con-sommation de poissons et de végétaux a diminué au profit des céréales et des produits laitiers. Et du fait de cette modification progressive de notre régime alimentaire, nous ne trouvons presque plus d’oméga-3 dans nos assiettes !

Oméga-3 : le plus rare des acides gras

Les oméga-3 font partie de ce que l’on appelle les acides gras (les plus petites unités composant les matières grasses).
Il en existe trois grandes catégories :
- les acides gras saturés, que l’on trouve surtout dans les graisses animales (viandes grasses, charcuteries, produits laitiers…). Ils favorisent l’obésité, les pathologies cardio-vasculaires et inflammatoires.
- les acides gras mono-insaturés ou oméga-9 (ω9). Il s’agit de l’acide oléique que l’on trouve surtout dans l’huile d’olive et de colza. Ils nous protègent contre les maladies cardio-vasculaires.
- les acides gras poly-insaturés que l’on retrouve dans les huiles végétales. Il en existe deux types dont les effets sur la santé s’opposent.

  1. Les oméga-6 (ω6) dont le chef de file, l’acide linoléique, se retrouve largement dans notre alimentation courante, en particulier dans les huiles végétales comme le tournesol (69 %).
  2. Les oméga-3 (ω3) dont le chef de file, l’acide alpha-linolénique est devenu quasiment inexistant dans notre alimentation.

À quoi servent les acides gras ?

Les acides gras jouent trois grands rôles :
- un rôle énergétique sous forme de triglycérides stockés dans les cellules et utilisables en cas de besoin ;
- un rôle structurant dans la constitution des membranes cellulaires et des tissus nerveux grâce aux phospholipides qui permettent aux subs­tan­ces d’entrer ou de sortir ;
- un rôle hormonal par leur transformation en d’autres substances à caractère hormonal appelées eicosanoïdes qui agissent sur l’équilibre des systèmes hormonal et immunitaire, sur la régulation de la circulation sanguine ainsi que sur le contrôle des phénomènes inflammatoires et allergiques.

Oméga-3 / oméga-6 : retrouver l’équilibre

Pour comprendre le rôle majeur des oméga-3, il est capital de savoir que les effets des eicosanoïdes issus de la famille des oméga-6 s’opposent à ceux issus de la famille oméga-3.

Or, aujourd’hui, le rapport oméga-6 / oméga-3 dans notre alimentation moderne se situe entre 10 et 30 pour 1, alors qu’il devrait idéalement être de 4 pour 1 pour bénéficier d’une santé idéale. Pour illustrer cette dérive prenons simplement l’exemple des œufs : des poules élevées en plein air qui se nourrissent de plantes vertes pondent des œufs avec un rapport ω6 ⁄ω3 = 1. Tandis que ...

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