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Oméga-3, un vrai mécano
Le corps a besoin de nutriments spécifiques pour son fonctionnement ordinaire, mais également lors de lésions tissulaires, pour réparer ses structures. Des études confirment l’intérêt de composés spécifiques permettant d’améliorer la réparation visant un organe. En voici deux exemples.
Nos tissus nerveux sont composés, entre autres, de lipides. Ainsi, le système nerveux central (cerveau et moelle épinière) contient environ un tiers de graisse dans sa structure, et tous les acides gras ne sont pas destinés aux mêmes fonctions. Le cortex cérébral, par exemple, contient 15 à 20 % de DHA, une fraction spécifique des oméga-3. Le DHA est donc un composant essentiel de nos structures nerveuses, nécessaire aux membranes phospholipidiques des neurones. Mais son intérêt ne se limite pas à la structure, il sert aussi à la qualité de la neurotransmission (précurseur de médiateurs lipidiques comme la neuroprotectine : effet neuroprotecteur et inhibiteur de l’inflammation), et à la modulation de l’expression génique.
Pour réparer un organe
On a pu montrer l’importance de ces oméga-3 lors d’une étude publiée en décembre 2019 (L. Kanim, Y. Arabi, B. Sears et all. dans PubMed). Des rats ayant subi une blessure au niveau des disques intervertébraux ont été très fortement supplémentés quotidiennement en oméga-3, EPA et DHA, tandis qu’un groupe témoin ayant subi les mêmes blessures n’a pas reçu ces précieux acides gras essentiels dans sa ration. Après deux mois de prise, la destruction du noyau pulpeux induite par la blessure, la déshydratation et les signes de dégénérescence des disques intervertébraux ont été réduits par la prise des acides gras essentiels. Les oméga-3 étant des acides gras fragiles, préférez les préparations contenant de la vitamine E naturelle ou des extraits végétaux antioxydants, comme ceux de romarin par exemple.
Effets du collagène
Parlons maintenant d’un autre nutriment. Le collagène est une protéine présente dans la matrice extracellulaire de notre organisme. C’est une protéine très abondante dans notre corps, puisqu’à lui seul le collagène représente environ un quart de notre masse protéique. On le retrouve partout : dans les os, la peau, les ongles, les parois des vaisseaux sanguins, les tendons, les cartilages… Il existe plusieurs types de collagènes en fonction de l’organe où il est présent, mais son rôle principal est toujours le même, il s’agit d’une protéine dite structurale, c’est-à-dire qu’elle participe à l’architecture dans l’espace d’un tissu organique, et à sa solidité. Néanmoins, ce n’est pas sa seule fonction : le collagène joue également un rôle non négligeable dans les processus de réparation tissulaire.
C’est à cette capacité à stimuler la cicatrisation que l’on s’intéresse, avec une autre étude randomisée et menée en double aveugle sur 31 personnes, publiée en décembre 2019 (K. Bagheri Miyab, E. Alipoor, R. Vaghardoost dans PubMed). Il s’agissait de déterminer l’effet d’une supplémentation orale massive en collagène hydrolysé sur la cicatrisation, chez des blessés ayant subi des brûlures sur 20 à 30 % de leur surface corporelle. La conclusion de cette étude rapporte que le collagène pourrait « améliorer considérablement la cicatrisation des plaies et la préalbumine circulante », cette dernière pouvant être impactée à la baisse par différents facteurs, dont la malnutrition, les inflammations, les brûlures, ou encore les infections sévères. Le fait que le collagène ait été hydrolysé joue un rôle important dans la capacité du corps à l’assimiler correctement.
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