Accueil Dossiers Cancer du sein : infos, intox et détox
Cancer du sein : infos, intox et détox
Première cause de cancer et de mortalité chez la femme, le cancer du sein est considéré comme un fléau majeur : une femme sur huit en sera affectée au cours de sa vie. D’où l’urgence de tenter de répondre à quelques questions : quel intérêt du dépistage par la mammographie ? À quels troubles graves chaque classe de traitements expose-t-elle ? Que peuvent apporter les médecines naturelles ?
Commençons, une fois n’est pas coutume, par une bonne nouvelle. Si en introduction, nous évoquions le fléau que représente le cancer du sein, rappelons un point positif : bien que l’incidence de la maladie (nombre de nouveaux cas déclarés par unité de temps, en l’occurrence une année) n’ait cessé d’augmenter jusqu’en 2005, elle diminue depuis, en lien, semble-t-il, avec la recommandation des instances nationales de santé de réduire considérablement la prescription du traitement hormonal de la ménopause (THM).
Pour l’année 2012, l’Institut national du cancer (INCa) a estimé à 48 763 le nombre de nouveaux cas de cancer du sein et à 11 886 celui des décès qui lui sont directement imputables.
Quant à la survie (chiffres pour 2008), elle était chiffrée respectivement à 86 % et 76 % cinq ans et dix ans après le diagnostic. Enfin, s’il est encore (et heureusement) rare chez l’homme (1 % des cas), le cancer du sein n’en est pas moins grave.
Dépister les dépistages
Partant du principe que « Mieux vaut prévenir que guérir », des campagnes de dépistage massif ont été mises en place dans de très nombreux pays. C’est ainsi que le mois d’octobre est devenu le temps annuel de cette grande mobilisation, arguant que plus le cancer est dépisté à un stade précoce, plus les chances de guérison sont élevées. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si les faits corroboraient cette assertion.
Des études anglo-saxonnes prétendent juste le contraire et, pire, elles affirment que ces campagnes génèrent un nombre important de surdiagnostics et donc de traitements aussi inutiles que dangereux.
Malgré les preuves qui ne cessent de confirmer ces dernières thèses, le ministère de la Santé persévère… Pourquoi donc ?
Certains avancent l’hypothèse de conflits d’intérêts, partant des faits suivants :
– Le concept de mois de sensibilisation au cancer du sein est né en 1985 de la collaboration entre American Cancer Society et Imperial Chemical Industries.
– Le but affiché de cette manifestation est la promotion de la mammographie.
– Imperial Chemical Industries est aujourd’hui l’une des innombrables divisions du groupe pharmaceutique AstraZeneca qui commercialisent entre autres le tamoxifène et l’anastrozole, deux molécules couramment prescrites au cours du cancer du sein.
Sans parler des effets indésirables des traitements anticancéreux parfois sévères, altérant considérablement la qualité de vie. Il est temps de réfléchir sur toutes les questions essentielles et d’apporter nos réponses et notre point de vue. Bref, octobre rose fait voir rouge !
Apparition et évolution
d’un cancer du sein
Le cancer du sein se développe dans 95 % des cas au niveau de la glande mammaire, le plus souvent à partir des cellules des canaux galactophores. On parle alors d’adénocarcinome. C’est le stade du carcinome in situ. S’il continue à évoluer, il franchit la membrane basale qui sépare l’épithélium du tissu conjonctif de soutien et envahit ce dernier. Il a alors atteint le stade de carcinome infiltrant. Sans intervention, il y a grand risque que des cellules cancéreuses se détachent et soient transportées sur une plus ou moins grande distance par le biais des vaisseaux sanguins ou lymphatiques. C’est le carcinome métastatique.
Fonction et image de soi
La fonction première du sein est la production de lait. Elle est assurée par la glande mammaire, composée de nombreux lobules (site de production) et des canaux galactophores (voie de transport jusqu’au mamelon). Il se développe à la puberté sous l’influence des œstrogènes et de la progestérone. Outre sa fonction nourricière, le sein est un signe de féminité et toute atteinte à l’intégrité physique peut avoir de profondes répercussions sur l’image de soi.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
Pour consulter le site sans publicités inscrivez-vous
Risque et diagnostic du cancer du sein
Cancer du sein : les traitements allopathiques en question
L’apport des médecines naturelles dans le cas du cancer du sein
Cancer du sein : il faut mieux informer
Quand le remède accélère la maladie
Tamoxifène : gare à ne pas tomber de Charybde en Scylla !