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Cancer colorectal, des facteurs de risques à bien connaître
À ce jour, un lien a été établi entre certains phénomènes et la survenue d’un cancer colorectal. Comme la plupart de ces facteurs potentiellement causaux sont facilement évitables, il suffit de bien les connaître et d’acquérir un minimum de discipline pour espérer réduire le risque de façon très significative.
Sont mis en cause :
- L’avancée en âge : rare avant 40 ans (mais en augmentation), le CCR est bien plus fréquent à partir de 65 ans.
- L’alimentation calquée sur le mode américain : consommation régulière de viande rouge, de charcuterie (plus de 100 g/j) et de plats tout préparés, ingestion insuffisante de fruits et de légumes frais.
- La quantité importante de graisses et leur qualité bien différente de celles prises dans le cadre du régime méditerranéen induit une altération profonde la flore intestinale et, de ce fait, la libération de cytokines (facteurs qui favorisent une inflammation locale chronique), dont certaines provoquent la genèse tumorale.
- Les émulsifiants altèrent eux aussi la composition de la flore intestinale et, par le même processus que précédemment, facilitent l’émergence tumorale.
- La consommation régulière de boissons alcoolisées au-delà de la limite recommandée.
- Le travail de bureau, l’insuffisance régulière d’activité physique et/ou le manque d’exposition à la lumière solaire.
- L’existence de polypes coliques.
- Le tabagisme chez les personnes des deux sexes, mais plus encore chez la femme.
- L’obésité.
- Le diabète de type 2.
- Les maladies inflammatoires chroniques des intestins – maladie de Crohn et rectocolite hémorragique –, tout particulièrement lorsque celles-ci sont étendues.
- La polypose adénomateuse familiale, maladie génétique héréditaire caractérisée par le développement, dès la puberté, de plusieurs centaines de polypes dans le côlon et le rectum, qui dégénèrent souvent en cancer avant la quarantaine.
- Le syndrome de Lynch, maladie génétique non polyposique responsable de la transmission héréditaire de certains cancers, surtout aux niveaux colorectal et endométrial (corps de l’utérus).
Facteurs moins connus :
- Être de grande taille.
- La part trop importante de glucides dans l’alimentation.
- Un déficit en vitamine D et/ou en sélénium.
- Une prédisposition génétique, présente dans un cas sur trois : si elle est associée à une consommation régulière de charcuterie, elle augmente alors significativement le risque de CCR.
- Un appauvrissement de la variété des souches composant la flore intestinale avec présence en grand nombre de bactéries de types Fusobacterium et Porphyromonas, souches connues pour stimuler la genèse de tumeurs intestinales.
- Un mauvais état dentaire susceptible de faire le lit d’une infection chronique par Fusobacterium.
- Prendre plusieurs médicaments contre l’hypertension artérielle.
- Chez les personnes atteintes de sclérose en plaques, être traité par mitoxantrone (Novantrone®).
- Chez les femmes atteintes de cancer du col de l’utérus, avoir été traitée par radiothérapie.
- Pour les hommes atteints de cancer de la prostate, être soumis à un traitement anti-androgénique de long terme (en particulier par ablation des testicules ou par dégarélix, agoniste de la GnRH).
Trop cuit et CCR
Le noirci des aliments est recherché car goûteux. De plus, à partir des années 1970, le corps médical a recommandé les grillades. MAIS... Le barbecue induit (surtout en position horizontale) la formation d’hydrocarbures aromatiques polycycliques dont le benzopyrène (cancérigène avéré) et 14 autres composés considérés comme cancérigènes probables ou possibles. La cuisson de la viande et du poisson à forte température (grillade, poêle) génère la formation de composés mutagènes (PhIP, MelQx) et de produits terminaux de glycation (issus de la combinaison de glucides et de protéines) reconnus facteurs de vieillissement accéléré.
Malgré tous ces éléments, il n’a pas encore été possible d’établir un lien certain entre trop cuit et CCR du fait de nombreux facteurs perturbant les observations, mais la probabilité reste forte. Prudence est donc recommandée !
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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