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Comment se prémunir du cancer colorectal ?

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Article paru dans le journal nº 42

Bien que le cancer colorectal puisse affecter n’importe qui, certaines personnes présentent un risque largement supérieur à la moyenne, selon qu’elles présentent certains des facteurs de risque cités ci-dessus. Cette disparité a conduit à la définition de trois niveaux de risque permettant de déterminer le type de prévention le plus adapté.

Le pronostic médical à 5 et 10 ans est le résultat de l’observation statistique d’un très grand nombre de cas. Il donne une moyenne, mais en aucun cas il ne peut prédire qui va en guérir et qui va en mourir. Autrement dit, un bon pronostic n’empêche pas le patient de décéder prématurément, de même qu’un mauvais pronostic ne constitue pas nécessairement une condamnation ferme et définitive.

Établir avec précision son niveau de risque

Risque moyen : être âgé de 50 ans et plus. La réalisation une fois tous les deux ans d’un test immunologique et la recherche de sang dans les selles suffirait pour détecter un nouveau cancer.

Jusque récemment, le dépistage du CCR se faisait grâce à l’Hémoccult II. Si le risque de faux positifs était faible, le risque de faux négatif était élevé, de sorte que le risque de CCR ne pouvait pas être formellement écarté : moins d’un sur deux était repéré de cette façon.

Le test immunologique récemment diffusé (OC Sensor) est présenté comme beaucoup plus sensible, de sorte qu’il serait capable de détecter 8 CCR sur 10 et 2,5 fois plus de lésions précancéreuses.

Risque élevé dès qu’un des éléments suivants est retrouvé : antécédent personnel ou familial au premier degré (parents, fratrie, enfants) de cancer colorectal ou d’un polype de plus d’un centimètre dont la découverte s’est faite avant l’âge de 65 ans, MICI étendue et évoluant depuis au moins dix ans. La prévention est alors assurée par la réalisation d’une coloscopie tous les cinq ans.

Risque très élevé : polypose adénomateuse familiale et syndrome de Lynch. Il est alors conseillé de se rendre (parfois dès la puberté) aux consultations d’oncogénétique et de réaliser des chromo-coloscopies, aussi régulièrement que possible.

Vérifier son hygiène de vie et procéder aux changements nécessaires

Les recommandations suivantes concernent aussi bien la prévention primaire (diminuer le risque de CCR) que secondaire (diminuer le risque de récidive).

  • Éviter l’exposition régulière au tabac : de même qu’il facilite l’apparition d’un CCR, il favorise la récidive.
  • Faire vérifier son état dentaire au moins une fois par an et procéder aux soins éventuellement nécessaires afin d’éviter l’installation d’une infection chronique parodontale.
  • Suivre un régime proche du régime méditerranéen ou du modèle végétarien :

– Privilégier les aliments semi-complets qui, par leur teneur équilibrée en fibres (ni trop ni trop peu), diminuent le risque de CCR sans induire un inconfort digestif.

– Toujours associer l’huile d’olive à de l’huile de colza ou de lin (une cuillère à soupe par jour), car la consommation régulière de ces deux dernières est liée à elle seule à une réduction significative du CCR.

– Rechercher autant que possible les aliments riches en sélénium : alliacés, champignons, graines complètes, noix du Brésil, poissons (sardines, saumon, flétan entre autres – ces espèces sont également riches en deux oméga-3, l’EPA à action anti-inflammatoire et le DHA indispensable à la régénération cellulaire).

– Herbes du jardin, condiments et épices qui complètent le panel antioxydant. En outre, l’ail, la cannelle, le curcuma, le gingembre, le ginseng (asiatique ou américain), la menthe poivrée, la menthe verte, l’olive (sa peau), le romarin, la sauge, le thym ont des propriétés anti-CCR reconnues.

– Pour tout alcool, consommer du vin rouge de bonne qualité, de préférence issu de l’agriculture biologique (un verre par jour suffit).

– Boire du thé vert ou du café non décaféiné régulièrement.

  • En cas de surpoids, qu’il soit ou non compliqué de syndrome métabolique ou de diabète de type 2, adopter le régime cétogène : il permet de perdre du poids durablement en même temps qu’il a des vertus anti-cancéreuses.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé