Accueil Dossiers Bouche : quelques remèdes naturels efficaces
Bouche : quelques remèdes naturels efficaces
L’argent colloïdal est incontournable. Par sa capacité anti-infectieuse et son très large spectre, il lutte aussi bien contre les infections bactériennes que les mycoses. On l’utilisera en gargarisme mélangé à de l’eau gazeuse pour nettoyer des amygdales cryptiques ; mais aussi en bain de bouche dans tout type de développement infectieux. Il est possible de trouver des préparations mixant argent colloïdal et huiles essentielles pour un effet complet anti-infectieux et cicatrisant. L’huile essentielle de ravintsara, quant à elle, s’avère très utile en cas de crise herpétique grâce à sa grande capacité antivirale ; on l’appliquera localement sur le bouton de fièvre (pensez, comme avec toute HE, à faire un essai préalable en déposant une goutte sur un endroit où la peau est fine afin de vous assurer que vous ne réagissez pas mal).
Protéger dents et muqueuses
Par sa teneur en chlorophylle, vitamines B et autres composants, le jus d’herbe de blé a de multiples impacts. Il est basifiant, ce qui contribue à un pH salivaire non agressif pour les structures dentaires. Il exerce un effet antifongique et antiprolifératif sur les bactéries pathogènes. On soulignera aussi son impact positif sur la circulation (et donc l’apport de nutriments au parodonte) et son effet anti-oxydant : rappelons que les tanins sont des protecteurs des muqueuses et favorisent leur réparation. Avec des plantes ou parties de plantes qui en contiennent (feuilles de ronce, par exemple), vous pouvez préparer des décoctions-infusions pour bains de bouche, qui tonifieront également les gencives.
Lorsque les structures minérales du parodonte sont altérées (dents, os alvéolaire), des mélanges de minéraux et d’oligo-éléments assimilables opèreront à moyen ou long terme un travail de fond très intéressant. On place dans cette catégorie des remèdes comme la poudre de perle, issue des moules perlières d’eau douce. Et, si votre naturopathe connaît le maniement des sels de Schüssler, demandez-lui un mélange sur mesure (contenant la base pour la minéralisation : Calcarea fluorica, Calcarea phosphorica et Silicea), auquel il ajoutera un ou deux sels spécifiques à votre terrain. En revanche, ne cédez pas à la tentation de « prendre les douze, puisqu’il n’y a aucun risque ». Ce serait donner au corps des messages inutiles et encourager la standardisation d’une thérapeutique dont tout l’intérêt est justement la personnalisation.
Utiliser de l’huile de coco vierge crue (mention précisée sur l’emballage) en bains de bouche d’une quinzaine de minutes est une pratique fort recommandable ! Cette huile possède en effet des propriétés antibactériennes, notamment contre certains germes responsables de gingivites. Elle lutte contre le déchaussement des dents, supprime la mauvaise haleine et peut progressivement blanchir des dents jaunies. Elle assainit la bouche en absorbant nombre de toxiques et toxines provenant de la muqueuse – l’huile que vous recracherez à la fin en sera chargée.
Assainir gencives et haleine
De son côté, le bain de bouche au vinaigre de cidre (une cuillère à café dans 25 cl d’eau tiède) va réduire l’inflammation des gencives, et celui aux clous de girofle (trois clous infusés dans 25 cl d’eau tiède) soulagera un mal de dents (gargarisme à faire trois fois par jour). Pour un bon détartrage et une haleine allégée, une cuillère à café de bicarbonate de soude dans un verre d’eau en gargarisme fera très bien l’affaire. Pour un bain de bouche plus élaboré, ajoutez deux gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée ou de sauge dans une cuillère à soupe d’huile bio de sésame ou d’olive en première pression à froid (ne pas appliquer les HE directement sur les muqueuses) – une préparation à garder en bouche huit à dix minutes. Ces recettes sont déconseillées aux moins de 12 ans et aux femmes enceintes ou allaitantes.
Des dentifrices toxiques ?
Lisez attentivement la liste des ingrédients de vos dentifrices, car ils peuvent contenir des conservateurs aux effets délétères comme le triclosan, perturbateur endocrinien générant des composés cancérigènes bioaccumulables, ou le sodium propylparaben, un autre perturbateur endocrinien. Misez plutôt sur ce dentifrice maison conçu avec une cuillère à soupe de bicarbonate de soude, 4 c. à s. d’argile blanche, ½ c. à café de sel de table et 2 gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée ou de citron. Dans un récipient en verre avec couvercle, placer l’argile puis le bicarbonate et mélanger. Ajouter le sel puis les HE et remuer. Déposez la poudre sur la brosse avec une spatule. Ce dentifrice se conserve facilement pendant un mois.
Focus sur l’Ossatyon
Produit du laboratoire Catalyons composé de bore, de silicium, de cuivre et de phosphore, la solution Ossatyon présente une synergie très intéressante pour nombre de pathologies parodontales. Le cuivre exerce une action anti-infectieuse et anti-inflammatoire, tout en étant un stimulant immunitaire ; il permet un bon métabolisme du calcium et du phosphore contenus dans les dents et son rôle sur la synthèse de collagène et d’élastine prévient la résorption osseuse alvéolaire. Le bore, lui, prend soin de la densité osseuse du parodonte par ses effets sur les métabolismes du calcium, de la vitamine D et du magnésium. Le phosphore, enfin, est nécessaire à la fixation du calcium, et le silicium donne à l’organisme les moyens de gérer correctement le métabolisme minéral et la synthèse des tissus conjonctifs.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
Pour consulter le site sans publicités inscrivez-vous
Les problèmes de bouche : quelles réponses naturelles ?
Premières étapes de la digestion
Les maux de la gencive
Les dents, des éléments vivants