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La bronchiolite du nourisson
La bronchiolite aiguë du nourrisson est une infection virale respiratoire épidémique qui sévit en général dans l’hémisphère nord entre octobre et mars avec un pic en novembre-décembre. Sa fréquence est particulièrement élevée : près de 30 % des enfants de moins de 24 mois en sont atteints.
Les symptômes de la bronchiolite du nourisson débutent en général par une sorte de rhume avec importants écoulements nasaux, éternuements, toux plutôt sèche, fièvre légère, refus de manger. Durant les deux à cinq jours suivants : la fièvre apparaît, la toux devient quinteuse et la respiration sifflante. Le nourrisson a parfois les lèvres sèches mais cela est dû à la déshydratation du bébé qui n’arrive pas à s’hydrater correctement.
Appliquez immédiatement notre protocole homéopathique ou employez nos formules d'huiles essentielles. Dans bien des cas, cela vous évitera d'avoir recours à la kiné respiratoire (qui n'est pas si efficace que cela).
Le terme de bronchiolite englobe toutes les bronchopathies obstructives liées souvent au Virus respiratoire syncytial (VRS). Mais d’autres germes peuvent être en cause : les adénovirus, les virus influenzae, les virus parainfluenzae (5 à 20 % des cas), les rhinovirus. Le virus se transmet soit par les sécrétions contaminées, soit par toux ou « jetage » rhino-pharyngé avec éternuement, soit encore indirectement par les mains, des mouchoirs ou des jouets souillés. Il survit 30 minutes sur la peau et 6 à 7 heures sur les objets et le linge. Autant dire qu’un enfant qui va à la crèche ou chez la nounou a aujourd’hui les plus grandes chances d’être atteint par cette maladie.
La période d’incubation de la bronchiolite est de 2 à 8 jours et l’élimination du virus dure en général 8 jours mais peut se prolonger jusqu’à 4 semaines avec persistance de symptômes d’hyper-réactivité bronchique (HRB) à type de toux ou dyspnée asthmatiforme avec syndrome du « bébé siffleur ».
Il faut également souligner que comme pour la plupart des maladies infantiles, l’allaitement maternel fournit à l’enfant les anticorps qu’il n’a pas eu encore le temps de développer.
Deux études récentes tendent à confirmer que l’effet protecteur de l’allaitement surtout chez les enfants exposés à la fumée de cigarette.
Homéopathie
Dans cette affection, l’homéopathie, bien que le gouvernement la considère sans effet, est d’une efficacité incontestable.
Voici un protocole totalement validé pour soigner bébé de sa bronchiolite.
Traitement pour 24 heures
- Ipeca 5 CH : 10 granules à faire fondre dans un petit biberon d’eau et à donner en quatre fois dans la journée (sur les symptômes de spasmes, dyspnée, sibilances, langue propre).
- Antimonium tartaricum 5 CH : 10 granules à faire fondre dans un petit biberon d’eau et à donner en quatre fois dans la journée (si aggravation de l’encombrement).
- Aviaire 9 CH : une dose unique le soir dans un peu d’eau (sur les antécédents infectieux ORL).
Nota Bene : Il est inutile, voire nocif, de commencer les séances de kinésithérapie au stade inflammatoire de la bronchiolite.
Traitement pour 3 jours
Alterner Ipeca 5 CH et Antimonium tartaricum 5 CH aux mêmes posologies. Les séances de kinésithérapie peuvent commencer.
Les médicaments du spasme
- Spasme et dyspnée. Le nourrisson garde les poings serrés : Cuprum metallicum 5 CH.
- Quintes asphyxiantes aggravées vers minuit. Obstruction nasale : Sambucus 5 CH.
- Toux rauque et sifflante aggravée couché : Spongia 5 CH.
- Toux suffocante : Éthyl sulfur dichloratum (ypérite) 5 CH.
Donner tous ces remèdes homéopathiques à raison de 5 granules trois à six fois par jour, jusqu’à amélioration.
Les médicaments de la sécrétion
- Toux sifflante, face pâle, vomissements glaireux ou alimentaires : Ipeca 5 CH.
- Toux épuisante, encombrement bronchique : Antimonium tartaricum 5 CH.
- Dyspnée, encombrement bronchique : Blatta orientalis 5 CH.
- Aggravation vers 3 heures du matin, expectoration de petits crachats difficiles à expulser. Les séances de kiné sont souvent improductives. Amélioré assis : Kalium carbonicum 5 CH.
Donner tous ces remèdes homéopathiques à raison de 5 granules trois à quatre fois par jour, jusqu’à amélioration.
Pour éviter les récidives
- Affections ORL à répétition avec tendance aux bronchites et aux otites : Aviaire 15 CH.
- Alternance de bronchites asthmatiformes, gastroentérites, otites et eczéma : Arsenicum album 15 CH.
- Bronchiolites d’emblée graves évoluant vers un foyer pulmonaire inflammatoire et/ou infectieux. Toux persistante : Phosphorus 15 CH.
- Rhinopharyngites à répétition, peau sèche, enfant de faible poids : Natrum muriaticum 15 CH.
- Toux nocturne persistante, expectoration traînante. En association avec Aviaire 15 CH et Phosphorus 15 CH, Pulsatilla 15 CH : 1 dose une à deux fois par mois.
- Infections virales à répétition. Adénopathies : Sulfur iodatum 15 CH.
- Infections à répétition, transpiration de la tête et des pieds, amaigrissement, adénopathies cervicales : Silicea 15 CH.
Donner tous ces remèdes à raison de 1 dose, 1 à 2 fois par mois.
Huiles essentielles
Voici deux formules qui vous permettront de traiter la bronchiolite de votre bébé
Voie cutanée :
- Ammi visnaga : 0,5 ml
- Aniba rosaeodora : 2 ml
- Hyssopus off ssp decumbens : 4 ml
- Inula graveolens : 0,5 ml
- Tanacetum annuum : 1 ml
- Transcutol ad : 30 ml
Posologie bébé : appliquez 8 gouttes six fois par jour sur le thorax pendant 5 jours puis, 30 minutes après l’application, faire de la kiné respiratoire.
Voie rectale :
- Ammi visnaga : 5 mg
- Hyssopus off ssp decumbens : 20 mg
- Inula graveolens : 5 mg
- Ravensare aromatique : 20 mg
- Tanacetum annuum : 5 mg
- Witepsol pour faire un suppositoire de 1 ou 1,2 g.
Faire préparer 20 suppositoires.
Posologie bébé : 1 suppositoire trois fois par jour pendant sept jours.
Lire aussi Préparez-vous à la bronchiolite
Comment sait-on que ça devient grave ?
En général, ça ne l'est pas. Rappelez-vous que les signes d’obstruction ne durent en général pas plus de 8 à 10 jours. Une toux résiduelle peut persister encore une quinzaine de jours. Le risque de détresse respiratoire grave est plus important chez les enfants de moins de 6 semaines.
Les rechutes de bronchiolite dans les 2 premières années de vie concernent 23 à 60 % des enfants. À partir du troisième épisode obstructif, on peut craindre un asthme du nourrisson, mais l’évolution vers un asthme de l’enfant est essentiellement conditionnée par l’existence d’un terrain
atopique.
L’hospitalisation dans les cas de bronchiolite ne s’impose qu'en présence d’un des critères de gravité suivant :
- altération importante de l’état général,
- survenue d’apnée, présence d’une cyanose,
- fréquence respiratoire > 60/minute,
- âge < 6 semaines,
- prématurité < 34 semaines d’aménorrhée, âge corrigé < 3 mois
- cardiopathie sous-jacente, pathologie pulmonaire chronique grave
- saturation artérielle transcutanée en oxygène < 94 % sous air et au repos ou lors de la prise des biberons (
- troubles digestifs compromettant l’hydratation, déshydratation avec perte de poids > 5 %
- difficultés psychosociales
- présence d’un trouble ventilatoire détecté par une radiographie thoracique, pratiquée sur des arguments cliniques.
- Lire aussi Bronchiolites
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