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Construire l'immunité d'un bébé
Un bébé naît avec un certains nombre de défenses : d’une part celles que lui ont légué ses parents et d’autre part, celles qui ont été construites par son organisme qui possède ses propres barrières.L’élaboration de ce système immunitaire est tout ce qu’il y a de plus naturel. Mais le milieu dans lequel il va construire ses défenses est de plus en plus hostile. L’environnement, notamment l’air qu’il respire, est de plus en plus pollué. Son alimentation n’est pas optimale, sans compter qu’il subit souvent une politique vaccinale toujours plus soutenue. Le nourrisson est donc exposé à un grand nombre de toxiques et de carences. Tous ces éléments vont rendre la construction de son système immunitaire soit plus difficile, soit carrément défectueux. Toutefois, il est possible d’agir pour que votre enfant se dote avec votre aide du meilleur capital santé possible.
A sa naissance, le nouveau-né possède plusieurs moyens de défense. Ce sont :
- les barrières physiques (peau, muqueuses),
- la sécrétion de certains liquides (larmes, liquide gastrique),
- le système du complément (série de réactions chimiques en cascade qui aboutit à la destruction des protéines appartenant à l’agent agresseur),
- le système lymphatique où circulent de nombreux globules blancs (thymus, rate, moelle osseuse, vaisseaux et ganglions lymphatiques, amygdales) et la possibilité de créer une réaction inflammatoire (qui vise à circonscrire l’intrus puis à le détruire en faisant intervenir des cellules dérivées de certains globules blancs, les phagocytes).
Ce système inné (naturel, congénital) n’est donc pas spécifique. Son efficacité est celle d’une première ligne de défense, capable de contenir les attaques des éléments étrangers qui composent l’environnement au quotidien, mais démuni face à celles d’agents plus agressifs comme à l’occasion d’une épidémie.
Au contact des innombrables micro-organismes et molécules en suspension qui peuplent son environnement, l’enfant développe d’autres moyens de défense, spécifiques ceux-ci, basés sur la reconnaissance de ce qui est non-soi de ce qui est soi.
Après un premier contact avec un non-soi, l’organisme élabore des immunoglobulines qui, à l’occasion de tout contact ultérieur, se fixent sur ce non-soi, ce qui a pour effet de provoquer une cascade de réactions chimiques visant à le détruire.
Le contact avec ces micro-organismes débute dans le ventre de la maman, peu après la rupture de la poche des eaux et se renforce considérablement tout le long de la descente dans le petit bassin jusqu’à l’instant de la naissance. L’organisme du bébé qui jusque-là était maintenu dans un climat stérile est subitement ensemencé de toutes parts, notamment au niveau de sa peau, de sa bouche, de son nez et de ses yeux. C’est pour cette raison qu’un des premiers gestes médicaux est d’instiller quelques gouttes d’antibiotiques dans les yeux de tout nouveau-né afin de le prémunir d’une éventuelle infection à ce niveau qui pourrait compromettre son acuité visuelle pour la vie.
Plus tard, au rythme des tétées, l’ensemencement du tube digestif va continuer et stimuler le système immunitaire intestinal qui, à terme, représentera à peu près la moitié de tout le système immunitaire.
Ainsi aux défenses locales non spécifiques (transit intestinal qui permet d’évacuer nombre d’éléments étrangers et indésirables vers l’extérieur, mucus qui par sa richesse en enzymes protège la muqueuse de l’agression potentielle de certaines souches bactériennes, renouvellement de l’épithélium intestinal en six jours, présence de globules blancs capables de phagocytose), vient s’ajouter un système de défense spécifique.
Couramment appelé GALT (Gut Associated Lymphoid Tissue), celui-ci repose sur les follicules lymphoïdes et les plaques de PEYER qui contiennent bien séparés lymphocytes T et B. La muqueuse est amincie à leur niveau, permettant ainsi la pénétration plus facile de certaines substances, en particulier les plus volumineuses, que les organes immunitaires contrôlent immédiatement.
Partant ou arrivant à ces plaques de PEYER, des lymphocytes (T essentiellement) parcourent la muqueuse puis rejoignent les ganglions lymphatiques mésentériques et la circulation générale. Quand les lymphocytes regagnent le tube digestif, ils sont devenus matures, possédant la mémoire des antigènes qui se sont fixés à leurs récepteur ainsi que la capacité de se multiplier et de secréter des cytokines (hormones cellulaires) et - pour les lympocytes B - une IgA spécifique, l’IgA sécrétoire (IgAs) qui a un rôle clé aussi bien dans la tolérance immunitaire vis-à-vis de la flore dominante que dans le contrôle des populations microbiennes et fungiques invasives.
Malheureusement, l’élaboration de ce système est fréquemment perturbé du fait de l’exposition de l’enfant à des toxiques et aussi à des carences. Pour remédier à cette tendance, il faut commencer à penser à l’immunité de l’enfant bien avant sa conception.
L’immunité des parents prérequis pour l'immunité de bébé
Chacun de ses parents transmet à son enfant une partie de ses forces et de ses faiblesses à travers son patrimoine génétique. Aussi, afin que l’impact de ces faiblesses soit le moindre possible, il est essentiel pour le couple de faire un bilan quelques mois avant d’envisager tout rapport fécondant afin de pouvoir corriger au mieux le terrain défaillant de l’un ou des deux prochains géniteurs. Pour cela il devra identifier les facteurs risquant de diminuer l’immunité de l’enfant désiré. De nombreux facteurs peuvent empêcher le fœtus d’acquérir une immunité de qualité :
- Antécédent d’atopie : eczéma, asthme, allergie. Il s’agit de prédispositions familiale déclenchées par des allergènes habituellement peu pathogènes en rapport avec une productin exagérée d’IgE.
- Infections à répétition au cours des deux dernières années : angines, furonculose…
- Antécédent de cancer dans l’enfance. Certes, il existe peu d’études à ce sujet, mais comme il est aujourd’hui prouvé que les chimiothérapies et radiothérapies qui ont permis de surmonter cette maladie induisent un vieillissement accéléré des tissus notamment artériel au point d’être responsables d’accidents cardiovasculaires à un âge de jeune adulte, il est essentiel de corriger le terrain oxydatif et inflammatoire chronique qui existe.
- Maladie auto-immune : diabète de type 1, sclérose en plaques…
- Diabète de type 2, de plus en plus fréquent du fait de l’épidémie d’obésité à des âges de plus en plus jeunes.
- Terrain dépressif ou fortement anxieux : la dépression est une maladie inflammatoire.
- Malabsorption digestive : allergie alimentaire, intolérance au gluten, aux protéines du lait de vache, maladie inflammatoire chronique des intestins (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique), etc.
- Addiction d’un des parents à une drogue provoquant une dépendance physique : tabac, alcool, cannabis, etc. Que la consommation de ces produits soit isolée ou associée, quotidienne ou occasionnelle (week-ends, manifestations festives), celle-ci est toujours doublement toxique : toxique par elle-même car elle épuise les réserves de l’organisme en vitamines et minéraux essentiels ; toxique par l’altération de la qualité de l’alimentation qu’elle induit de façon quasiment constante, favorisant les produits manufacturés riches en polluants et pauvres en nutriments essentiels (vitamines, minéraux, antioxydants naturels autres, oméga 3).
- Une alimentation de mauvaise qualité, souvent carencée en certains nutriments essentiels : vitamines (D en premier), minéraux (magnésium, zinc) et acides gras (oméga 3) et saturée en éléments toxiques (polluants alimentaires, acides gras trans).
- Une alimentation trop riche en acides gras trans hydrogénés : toxiques pour le développement cérébral du fœtus, présentes dans le lait maternel, facteurs de risque cardiovasculaires, ces graisses apportées par les produits issus de l’industrie agro-alimentaire doivent être proscrites, même si à ce jour, il n’existe pas d’étude probante quant à leur retentissement sur les défenses immunitaires.
- Prise d’une contraception orale, même seulement quelques mois : la pilule déprime les réserves en vitamine B2, B6, B9, B12, C et E ainsi qu’en magnésium, manganèse et zinc. Par contre, elle augmente celles en vitamine A et en cuivre (métal ambivalent, pro-oxydant au-dessus d’un certain seuil).
- Un lieu de vie situé dans un environnement très pollué à l’extérieur comme à l’intérieur (au domicile ou/et sur le lieu de travail) : les molécules toxiques contenues dans l’air ambiant pénètrent d’autant plus profondément dans les poumons qu’elles sont fines et sont de ce fait plus délétères.
Vive le lait maternel
Le lait maternel assure la totalité des besoins nutritionnels du nouveau-né. Si concernant la durée, il n’y a pas de recommandations officielles, on estime qu’un allaitement devrait être exclusif (c’est à dire sans autre apport que le lait maternel) pendant un minimum de six mois.
Le colostrum clé de voute
de l'immunité de bébé
Le colostrum, liquide secrété par la glande mammaire un peu avant et après l’accouchement (de trois jours avant jusqu’à douze jours après), précurseur du lait, apporte au nouveau-né une forte teneur en cellules impliquées dans le processus immunitaire (80 à 90% de macrophages et de polynucléaires, 10% de lymphocytes et quelques rares cellules épithéliales) : les macrophages assurent les effets bactéricides tandis que les lymphocytes B produisent des immunoglobulines de type IgA. Dans un premier temps, ces IgA recouvrent la muqueuse digestive du nouveau-né, puis détruisent les bactéries pathogènes qui tentent de s’y fixer et s’opposent à la prolifération des virus. Tout cela sans aucune réaction inflammatoire !
En outre, le colostrum contient au moins deux autres facteurs anti-infectieux : la lactoferrine (enzyme qui chélate le fer) bactériostatique et le lysosyme (enzyme secrétée par certains globules blancs) bactéricide. Le colostrum transmet donc au bébé une immunité tissulaire (c’est-à-dire de type acquis), essentielle dans la prévention de certaines infections microbiennes et virales (notamment celles par le virus syncytial souvent impliqué dans les bronchiolites) et des phénomènes allergiques… Le temps que le nourrisson développe sa propre immunité spécifique.
Attention, ne vous laissez pas tenter par le Colostrum complément alimentaire. C’est un colostrum bovin prélevé sur des vaches qui viennent juste de mettre bas. C’est donc un produit parfaitement adapté au veau, pas à l’être humain. Même s’il apporte des IgA, celles-ci ne correspondent pas à l’environnement de la mère et de son bébé. Ces IgA sont donc moins efficaces que celles du lait maternel.
Le lait maternel
après les 12 premiers jours
Arrivé à maturité, le lait maternel apporte nombre de micronutriments indispensables à l’élaboration du système immunitaire du nourrisson.
Les oméga 3 à chaîne longue. Si le DHA participe de la constitution des membranes cellulaires et leur donne leur fluidité, il se transforme facilement en EPA quand celui-ci vient à manquer. L’intervention de celui-ci est capitale dans la régulation des réactions immunitaires : sans lui, les phénomènes inflammatoires et allergiques s’emballent.
Lors de l’allaitement maternel, les besoins du nouveau-né en oméga 3 sont normalement assurés, même si la concentration du lait varie considérablement d’une culture à l’autre : ainsi, le lait des femmes Inuits contient-il 10 fois plus de DHA que celui des femmes nord-américaines et européennes. Sous nos latitudes, il faut veiller à ne pas suivre un régime végétarien trop strict et encore moins végétalien car alors, le rapport entre oméga 6 et oméga 3 devient déséquilibré et source potentielle de nombreux désordres, notamment immunitaires pour le bébé.
Les oméga 6 à longue chaine, principalement le GLA, dont les actions viennent compléter celles du DHA en se transformant notamment en prostaglandines de série 1, également anti-inflammatoires (toujours à condition que les apports alimentaires en oméga 6 et oméga 3 soient dans un rapport inférieur à 5 et le plus proche possible de 3).
Du fer, du zinc et des vitamines C et D, nécessaires à l’élaboration du système immunitaire.
Des vitamines (C, E) et paravitamines antioxydantes (en particulier du lycopène) qui protègent les acides gras essentiels à longue chaîne des phénomènes de peroxydation.
De plus, le lait maternel favorise l’établissement d’une flore intestinale de bonne qualité. Comparativement aux enfants allaités artificiellement, les enfants nourris au sein présentent pendant leur première semaine de vie une flore enrichie en lactobacilles et non en colibacilles ; de plus, ils prennent du poids plus facilement.
L’allaitement maternel est reconnu bénéfique pour l’enfant vis-à-vis de nombreuses affections, contrairement à l’allaitement artificiel :
- D’abord les troubles digestifs au cours des tout premiers jours de la vie en protégeant et en facilitant la régénération de la muqueuse digestive du nouveau-né, grâce à la présence de PSTI (pancreatic secretory trypsin inhibitor) dans le colostrum.
- Et plus tard, les gastro-entérites, notamment grâce à la présence des IgA.
- Les infections respiratoires : outre le fait d’accroître le volume respiratoire observé à l’âge de 10 ans, l’allaitement maternel au-delà de quatre mois protège des infections respiratoires, même sévères (mais beaucoup plus les filles que les garçons, dans un rapport de un à trois – à noter toutefois que les petits garçons alimentés au sein en font 2,5 fois moins que les petites filles élevées au lait maternisé !).
- L’asthme : cette maladie dont l’incidence ne cesse de croître chez les enfants à des âges de plus en plus jeunes, est le résultat d’un mauvais fonctionnement du système immunitaire qui développe une réaction inappropriée et exagérée (emballement de la réaction inflammatoire) vis-à-vis de substances fréquemment présentes dans l’air ambiant. A la différence de l’allaitement artificiel, l’allaitement maternel entraine une habituation du nouveau-né à l’allergène : en effet, l’allergène est transmis au bébé par le lait en même temps que du TGF bêta, une molécule immunosuppressive ; ainsi, le système immunitaire du nourrisson s’habitue-t-il doucement à cet élément non soi et ne développe pas de réaction allergique.
Cet effet bénéfique est toutefois conditionné à la qualité de l’alimentation maternelle : que la mère prenne deux repas ou plus par semaine dans un établissement de restauration rapide et les effets protecteurs de l’allaitement maternel sont quasiment réduits à zéro !
Quelle autre alimentation
pour le nourrisson
Le passage de l’allaitement à une alimentation variée est une étape des plus importantes pour que le bébé reste en bonne santé. D’autant plus que si la carence en fer est facile à diagnostiquer (par un bilan sanguin), les autres le sont beaucoup moins.
Ce passage n’est pas un moment facile car tous les enfants ne réagissent pas de la même façon vis à vis des différents aliments. Quoi qu’il en soit cette étape doit s’envisager en tenant compte des réactions de l’enfant et sans chercher à lui imposer un choix alimentaire. Ceci dit, on tendra à aller petit à petit vers un régime méditerranéen. En privilégiant toutefois des légumes et des fruits cuits plutôt que crus. Ce régime offre en effet une bonne solutions parmi les plus naturelles pour assurer un apport quotidien suffisant en nutriments essentiels. (En cas de difficulté, on peut avoir recours à un lait maternisé enrichi, notamment en oméga 3).
Voici les principaux micronutriments essentiels à la constitution et à la conservation de défenses immunitaires optimales (anti-infectieuses et antiallergiques), et qui doivent se retrouver dans l’alimentation du nourrisson après le sevrage.
- La vitamine C : entre autres actions, elle accélère la division des lymphocytes T et B, elle stimule la synthèse des immunoglobulines (IgM, IgA et IgG) par les lymphocytes B, elle facilite la phagocytose par les macrophages…
- La vitamine D : elle intervient elle aussi de multiples façons tant au niveau de l’immunité innée (non spécifique) qu’acquise (spécifique). Cette action passe notamment par ses récepteurs situés à la surface des cellules immunitaires, récepteurs qui sont des protéines dont la stimulation enclenche celle de nombreux gènes qui activent les macrophages et les lymphocytes.
- Le cuivre : non seulement il participe de la synthèse des anticorps, mais plus encore, c’est de tous les oligo-éléments, le plus bactéricide par contact.
- Le fer : il est indispensable à la multiplication des lymphocytes T. En cas de carence (comme d’excès), la bactéricidie (capacité de détruire les bactéries) est considérablement amoindrie.
- Le manganèse : il exacerbe l’attirance des macrophages pour les agents infectieux (chimiotactisme positif).
- Le sélénium : indispensable à l’activité d’une enzyme qui stimule la prolifération des lymphocytes T et des macrophages.
- Le zinc : comme il est indispensable à la synthèse et à la réplication de l’ADN, il l’est également pour l’élaboration et le maintien des défenses immunitaires.
- Le magnésium : indispensable à la régulation des phénomènes allergiques. De plus, comme toute fonction consomme de l’énergie (et les défenses immunitaires n’y échappent pas), il est également essentiel à la production de celle-ci sous forme d’ATP à partir des aliments ingérés notamment.
- Des acides gras, DHA (oméga 3) en premier, GLA (oméga 6) à moindre degré.
Attention aux médicaments
Il y a de nombreux médicaments incompatibles avec l’allaitement
- les anticancéreux, anticoagulants (comprimés),
- certains antidépresseurs (Laroxyl® en premier),
- les antimigraineux à base d’ergot de seigle (Dihydroergotamine, Ikaran®, Séglor®, Tamik®),
- les antipaludéens contenant de la quinine, antithyroïdiens de synthèse (prescrits au cours d’une hyperthyroïdie),
- les anxiolytiques de la famille des benzodiazépines (Lexomil®, Librium®, Séresta®, Tranxène®, Valium®, Xanax®, etc.),
- certains diurétiques (furosémide et hydrochlorothiazide en particulier car présents dans de nombreuses spécialités traitant l’hypertension artérielle),
- les spécialités contenant de l’atropine,
- tous les sulfamides (anti-infectieux, anti-diabétiques, diurétiques),
- les dérives morphiniques (dans le traitement des douleurs rebelles)...
Pourchassez les pollutions
Pollution de l’air
Plus les particules en suspension dans l’air sont fines, plus elles pénètrent profondément, jusqu’aux bronchioles et aux alvéoles respiratoires. Dans un premier temps, ce type de pollution génère une inflammation des voies respiratoires, puis elle inhibe durablement l’action d’un gène (Foxp3) et par-là pérennise la symptomatologie respiratoire. Autrement dit : plus l’air respiré par le nourrisson est pollué, plus déprimées sont ses défenses immunitaires et plus il est exposé à faire des épisodes infectieux respiratoires sévères dont la redoutable bronchiolite à virus syncytial.
Ainsi certaines conditions de vie sont-elles très préjudiciables pour la santé de tout bébé :
- Vivre dans une mégapole ou à proximité d’une usine (nanoparticules en suspension comme celles émises par les véhicules consommant du gazole).
- Vivre dans une maison humide (moisissures) ou récemment restaurée de façon non écologique (vapeurs qui se dégagent de matériaux avec lesquels les travaux ont été faits).
- Fumer en restant dans l’appartement.
Les remèdes à ces différentes situations ne sont pas faciles car, outre une motivation certaine, ils exigent une profonde remise en cause et un minimum de moyens. Les plus accessibles sont certainement d’aérer l’appartement au moins deux fois une demi-heure par jour et l’utilisation de plantes d’intérieur connues pour leur pouvoir détoxiquant.
- Pollution émotionnelle
Quel que soit l’âge, les défenses naturelles sont influencées par le climat émotionnel dans lequel on vit : le stress les déprime, le sentiment de sécurité les renforce. Le nourrisson dépend totalement de ses parents. Il le sait, par instinct. Loin d’eux ou privé de leur affection, il se sent en danger. La présence aimante et douce de ses parents, et plus encore de sa mère, lui est indispensable et participe du développement de son système immunitaire : l’optimisme stimule les défenses immunitaires.
Aussi, toute pollution émotionnelle qui lui vient de ses parents lui est dommageable. La maman est-elle angoissée, irritable, colérique, dépressive, le nouveau-né comme le fœtus le ressentent, peut-être même de façon exagérée étant donné leurs extrêmes sensibilités : plus une mère est stressée, plus les manifestations asthmatiques de son enfant s’aggravent, d’autant plus que celui-ci est plus jeune.
Là encore, les remèdes existent (thérapie individuelle ou en couple) et exigent une profonde remise en question (cette fois, au niveau de la façon d’exprimer ses besoins).
Laisser l’enfant explorer
son environnement
Bébé porte tout à sa bouche, c’est ainsi qu’il conforte la variété au sein de sa flore intestinale. C’est pourquoi il est bon de le laisser traîner à quatre pattes… Hormis les endroits pollués par des produits chimiques. De même, en dehors de tout contexte d’atopie, la compagnie d’un animal peut lui être également profitable : un chien ou un chat est un excellent exutoire à l’anxiété et un allié précieux sur le chemin de la guérison en cas de maladie.
Que faire en cas de baisse d’immunité ?
Un enfant qui connaît une baisse de son immunité sera alors sujet à une multiplication d’épisodes infectieux. Jusqu’à trois ans, la fragilité de cet organisme non mature, doit nous inciter à ne pas employer des traitements trop agressifs comme les antibiotiques. Le recours à différentes médecines naturelles permettra de mieux lutter contre les différents symptômes et de restaurer les défenses immunitaire.
Avant trois ans
L’homéopathie : elle est quasiment incontournable du fait de son efficacité tant en aigu qu’en chronique. Elle va agir, notamment en raccourcissant l’épisode infectieux. En cas d’infections à répétition (ORL, bronchites), elle participe de la remise à niveau des défenses immunitaires.
Mais il est impossible de donner des indications toutes faites, le recours à un médecin homéopathe est des plus conseillés.
L’ostéopathie crânienne : chez les enfants qui présentent une baisse de leur immunité, les manœuvres ostéopathiques libère la base du crâne souvent comprimée et facilite le mécanisme crânien également réduit ; les fluides corporels peuvent dès lors circuler librement (sang, lymphe en particulier), le statut immunitaire remonte.
Le massage de bébé : la stimulation des défenses immunitaires a été récemment démontrée chez l’adulte suite à une seule séance de massage. Bien qu’aucune étude équivalente n’a pas encore été pratiquée chez l’enfant et le tout petit (heureusement, car le protocole actuel exige la pose de cathéters !), rien n’interdit cette pratique dont on peut supposer sans grand risque de se tromper que les effets seront au moins aussi bénéfiques au bébé qu’au premier adulte venu.
La complémentation nutritionnelle : il n’existe pas de formule reprenant les recommandations ci-dessus qui soit parfaitement adaptée à cet âge car si les vitamines sont bien tolérées, il n’en est pas de même des minéraux. Voici tout de même ce qu’il est possible de faire :
- On recommandera un complexe de bactéries lactiques. Il existe des compléments spécialement formules pour les nourrissons comme Baby Flore par exemple. Ce complément a été formulé sur la base de 21 études cliniques, 11 études in Vivo et 32 études in Vitro. Baby-Flore est une synergie de 2 souches probiotiques : Lactobacillus rhamnosus Rosell-11 et Lactobacillus helveticus Rosell-52, dosée à au moins 2.109 UFC/ml (concentration garantie)
- Pour la sphère ORL, on préconisera Biorhynum dès l’âge d’un an à la même posologie que l’adulte.
- Enfin, il ne faut pas sous estimer une carence en Vitamine D bien qu’aujourd’hui les bébés soient supplémentés en vitamine D. La cause la plus fréquente de carence en vitamine D est le manque d’exposition au soleil, non seulement pendant la période qui s’étend du 15 octobre au 15 avril (du fait de la trop grande oblicité des rayons UV qui les rend incapables de transformer le précurseur de l’hormone en hormone véritable), mais aussi pendant le reste de l’année, suite aux campagnes annuelles de prévention des cancers de la peau montrant le soleil comme un ennemi public. Bien sûr on sera très prudent pour l’exposition du nourrisson au soleil. La supplémentation en vitamine D se fera uniquement après avis médical. Pour savoir quelle vitamine D choisir, lisez cet article.
Après trois ans
Quand l’enfant grandit et passe le cap des trois ans d’autres compléments alimentaires, y compris certains pour adultes, peuvent être conseillés.
- On pourra ainsi avoir recours à la Gelée royale : 1 à 2 gélules par jour pendant 15 à 20 jours.
- Un concentré de poudre de cynorhodon (voir ici) exceptionnellement riche en vitamine C, en acides aminés et en oligo-éléments assure un soutien au quotidien de l'immunité des plus petits. Une cuillère à café à mélanger dans un yaourt ou une compote le matin, et c'est l'assurance de passer tout l'hiver dans les meilleures conditions. A donner un jour sur deux dès 3 ans.
- L’extrait d’huile de Krill peut être donné à partir de 5 ans, une capsule le matin pendant 3 semaines.L’aromathérapie
L'aromathérapie
L’aromathérapie est également plus facile à utiliser en ne faisant toutefois pas appel à n’importe quelle huile essentielles.
Quelques unes sont adaptées à l’enfant à partir de 3 ans, comme l’HE d’eucapyptus radiata et l’HE de romarin (Rosmarinus officinalis) à 1,8 cinéole, très utiles en cas d’infections respiratoires récidivantes (rhinopharyngites, bronchites). Ces HE peuvent être utilisées associées (2 gouttes de chaque diluées dans une cuillérée à soupe d’huile d’amande de bonne qualité dont on frictionne le thorax sur ses deux faces avant le coucher).
L’HE de niaouli (Mélaleuca viridiflora ou quinquenervia) donne de bons résultats au cours des otites en association avec l’HE de romarin à 1,8 cinéole (1 goutte dans une cuillérée à soupe d’huile d’amande à appliquer autour de l’oreille malade au coucher)
A partir de 6 ans, on peut avoir recours à une combinaison toute prête. Le complexe Alternative rassemble sept huiles essentielles toutes spécifiques de l'immunité anti-virale et anti-bactérienne. A donner dès les premiers symptômes d'un rhume, d'une grippe ou d'un coup de froid. Conseils d’utilisation : 10 gouttes à diluer dans l'eau le matin et le soir tant que les symptômes persistent. L'expérience a montré que rien ne résistait à trois jours de traitement.
Jusqu’à 3 ans, restez prudent avec
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L’oligothérapie n’est pas conseillée du fait de la fragilité de la muqueuse intestinale et de l’agressivité naturelle des minéraux, même à très faible dose.
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De même, l’aromathérapie qui n’est pas - comme on le croit souvent - une médecine douce. Certaines huiles essentielles (HE) sont très agressives, voire toxiques. Ne vous fiez pas aux conseils trouvés sur Internet donnés souvent sans aucun principe de précaution. Même des médicaments réalisés par des laboratoires pharmaceutiques ont dû être retirés de la vente suite à des cas de convulsions chez des enfants.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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