Vitamine D : vers des doses personnalisées selon l’origine ethnique, l’âge, le sexe ou l’IMC ?

Des scientifiques du Trinity College de Dublin ont analysé les données d'un demi-million d’habitants du Royaume-Uni et en concluent que la capacité à synthétiser la vitamine D dépend tellement de l’exposition aux UVB mais aussi du sexe, de l’âge, de l’IMC et du taux de cholestérol que l’on ne peut pas proposer les mêmes doses à toute la population. Par exemple, à mesure que l’IMC et l’âge augmentent, la quantité de vitamine D produite en réponse aux UVB diminue. De même, les individus à la couleur de peau non blanche semblent moins bien la synthétiser et plus souvent souffrir de carence.

Malgré de nombreux efforts des politiques de santé publique visant à encourager la supplémentation en vitamine D, de nombreuses personnes continuent de souffrir de carence en vitamine D et des problèmes de santé qui en découlent. Selon les chercheurs, ce serait en partie parce que nous sous-estimons l’importance de l’impact de ces paramètres sur nos taux de vitamine D et qu’il devient nécessaire de « s’éloigner d’une approche universelle » pour se diriger « vers des stratégies personnalisées ».

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