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Bio-électricité et blindage : les solutions du quotidien
Téléphonie, Wifi, Bluetooth, objets connectés, antennes relais, courant alternatif 50 Hz… les champs électromagnétiques sont partout. Quels sont les risques de leur présence dans notre environnement ? Les normes officielles, largement supérieures aux seuils acceptables pour la santé publique, ne nous protègent pas. Comment s’y retrouver dans ce « brouillard » d’ondes et de normes, et quelles solutions de protection adopter ? Partie 5-
Électricité bio-compatible
L’électricité bio-compatible (qui réduit le plus possible les rayonnements électromagnétiques dans l’habitat) fait usage de
câbles et gaines blindés, de boîtiers de sortie et de dérivation blindés, d’interrupteurs automatiques… Tournez-vous vers un « bio-électricien » pour effectuer les installations de fond, très techniques. Cela vous coûtera environ 20 % plus cher qu’une installation classique. Pour les objets connectés, vous pouvez vous équiper de :
- câble blindé Ethernet pour ordinateur(17€)
- téléphone (20€),
- détecteur de terre (15€),
- prise multiple blindée (65 €)
Mise à la terre
Les ondes naturelles sont essentielles à la vie. Le rôle de la mise à la terre est de protéger contre les champs artificiels basses fréquences. Tous les appareils électriques, objets métalliques sous tension et blindages peuvent être reliés à la terre. Il existe des cordons USB, aimantés ou avec oeillet (15 à 20 €). C’est le moyen le plus efficace pour réduire le champ 50 Hz.
Interrupteurs automatiques
Deux technologies existent pour supprimer tout courant électrique d’une pièce grâce à un système d’interrupteur relié au
compteur. L’interrupteur automatique de champs (IAC) – ou bio-rupteur – élimine les champs basses fréquences, mais, coupant seulement le fil de phase, il ne protège pas des rayonnements du CPL Linky. Le système breveté Élovi, unique au monde, permet de supprimer tous les rayonnements électromagnétiques de manière automatisée, ceux du Linky compris.
Blindage ou écran type Faraday
Le blindage est une barrière de protection constituée d’un matériau conducteur (cuivre, argent, fer, carbone…). Il convient de toujours relier à la terre les blindages contre les basses fréquences (les blindages contre les hautes fréquences protègent aussi des basses). « L’atténuation se fait à la fois par réflexion, absorption et diffraction », explique David Bruno.
Voici comment se repérer dans les niveaux d’atténuation des écrans de protection : –10 dB revient à diviser les ondes par 10, –45dB par 50 000, –60 dB divise par 1 million, –80 dB par 100 millions... Pour les personnes déjà victimes de symptômes d’électro-hypersensibilité, optez pour l’atténuation la plus élevée. Quatre marques de matériel et de vêtements sont reconnues par les experts indépendants : Yshield, Swiss Shield, Leblok, Natur’Onde. Les écrans de protection ayant fait preuve de leur efficacité se présentent sous forme :
- de peinture (210 €),
- toile (18 €),
- papier peint (9 €),
- tissu (30 €),
- film de blindage magnétique (95 €),
- film transparent pour fenêtre, maillage métallique…
NB : Il ne pas laisser le téléphone dans sa housse anti-ondes lors de l’utilisation, il augmenterait sa puissance d’émission pour compenser ! Les vitres et fenêtres à faible émissivité, préservant initialement de la chaleur, produisent également un écran efficace.
Système D
On peut ponctuellement opter pour un système D, moins coûteux : couverture de survie doublée (3 €) et surtout non froissée à utiliser comme tapisserie. L’exposition peut passer de 2 V/m à 0,03 V/m avec plusieurs épaisseurs de moustiquaire en métal ou de papier aluminium ou d'isolant multicouches en aluminium.
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Vêtements anti ondes
Le coût de fabrication de ces vêtements en tissu blindé étant conséquent, prioriser : tee-shirt (180 €), chapeau (120 €), pantalon (180 €), gants, chaussettes (50€). Pour les électrosensibles, miser au moins sur –40 dB voire –45 dB. L’électrosensibilité est souvent associée à la chimicosensibilité : avant d’investir dans des vêtements antiondes, privilégiez déjà les fibres naturelles. De manière générale, limitez les produits d’entretien et cosmétiques, sources d’inflammations des tissus. Faites aussi vérifier vos amalgames dentaires, parfois chargés en mercure. Plus cocasse : les bijoux en métal se transforment en mini-antennes/récepteurs !
Blinder… mais seulement si l’intérieur est sain
Les blindages contre les ondes hautes fréquences extérieures sont pertinents si et seulement si la pollution intérieure a été réduite significativement. Dans le cas contraire, l’installation sera contre-productive car le blindage risque d’amplifier les ondes intérieures. L’écran de protection doit être placé en direction de la source. Le but n’est pas de s’en entourer complètement.
Depuis le déploiement de la 5G, la multiplication des antennes entraîne une augmentation des bandes de fréquence 700 MHz conçues pour mieux pénétrer les habitations, et donc les blindages. La 5G émet plus de volts que la somme des 2G, 3G et 4G réunis. 10 V pour la 5G, et 5 V pour les trois autres réunis.
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