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Le taï-chi, en Chine et ailleurs, de plus en plus étudié par la médecine

  • Les vertus thérapeutiques du taï chi, de plus en plus étudiéesLes vertus thérapeutiques du taï chi, de plus en plus étudiées
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L’engouement mondial pour le taï-chi se confirme : de plus en plus d’études médicales lui sont consacrées. Mais celles-ci ne sont pas toujours assez rigoureuses…

Dans le cadre d’une collaboration internationale, des chercheurs ont passé au crible toutes les études cliniques évaluant les effets du taï-chi publiées depuis dix ans et constatent l'intérêt croissant pour cette pratique traditionnelle chinoise, développée au XVIIe siècle par l'artiste martial Chen Wang Ting vers la fin de la dynastie Ming...

Ces études cliniques sont de plus en plus nombreuses : il en a paru trois fois plus entre 2010 et 2020 qu'au cours de la décennie précédente selon les recherches menées par les auteurs dans les diverses bases de données de la littérature médicale. Sur les 987 études retenues (représentant plus de 69 000 patients), plus de la moitié ont été menées en Chine et publiées en langue chinoise. Les autres ont été conduites dans 31 pays, confirmant la « transférabilité » du taï-chi à des populations non chinoises.

Ces études, parmi lesquelles figurent 700 essais cliniques contrôlés (dont 548 randomisés), ont pour la plupart été financées par des fonds publics (gouvernementaux) ou académiques. Elles confirment l'intérêt du taï-chi pour l'hypertension, les maladies pulmonaires obstructives chroniques, le diabète, l'arthrose du genou, l'insuffisance cardiaque, la dépression, l'ostéoporose, le cancer du sein, les maladies coronariennes, l'insomnie, etc., ou encore dans la prévention de troubles liés au vieillissement (chute, mobilité) chez des personnes en bonne santé.La plupart des études (93,8 %) ont en effet rapporté au moins un résultat en faveur du taï-chi.

Mais les auteurs soulignent aussi que beaucoup d'études sont trop imprécises, ne détaillant pas suffisamment les modalités techniques (qui est l'instructeur, quel style de taï-chi est pratiqué, pendant combien de temps, etc.) et encore moins les éventuels effets indésirables. Ils invitent ainsi à mieux définir les cadres d'évaluation des études, au risque sinon d'affaiblir les preuves, de plus en plus évidentes, de l’efficacité du taï-chi.

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« Tai Chi for health and well-being: A bibliometric analysis of published clinical studies between 2010 and 2020 » , Complementary Therapies in Medicine, juin 2021.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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