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Bien vivre après un diagnostic de cancer
Véritable traumatisme, le diagnostic d’un cancer peut faire sombrer le patient dans une spirale négative de repli sur soi. Or, même malade, on peut et on doit continuer d’espérer. Cultiver en soi les pensées positives nous aide à contempler l’avenir avec sérénité et à réveiller les forces insoupçonnées qui dorment au fond de nous. Pour que la maladie n’ait pas le dernier mot…
Au sens médical strict, guérir signifie revenir à l’état initial, au fonctionnement optimal de l’organe avant la maladie.
Appliqué au cancer, le mot prend une tout autre dimension : il ne concerne plus uniquement le plan physique, mais intègre aussi les niveaux émotionnel et intellectuel. En effet, sans la garantie d’un certain bien-être, il est impossible de tourner la page.
Or, les traitements anticancéreux actuels ne répondent pas au cahier des charges qu’implique la guérison ainsi entendue.
La chirurgie est mutilante : elle ne se procède pas simplement à l’ablation de la tumeur, mais retire également une partie voire la totalité de l’organe ainsi que les ganglions et les tissus environnants lorsque ceux-ci sont envahis. La chimiothérapie et la radiothérapie exposent à des effets indésirables irréversibles dont la sévérité est parfois invalidante. Ainsi, pas de restitutio ad integrum !
En outre, la rechute est toujours possible. Il est donc indispensable d’accepter sa propre finitude si l’on veut parvenir à vivre chaque nouveau moment comme le plus précieux. Cette démarche, de plus en plus fréquemment proposée, est pourtant rarement suivie.
C’est pour toutes ces raisons que le médecin ne peut pas répondre par l’affirmative à la question classique : « Docteur, vais-je guérir ? » Ce n’est pas par manque de courage qu’il parle de survie à 5 et à 10 ans, et non de chances de guérison. Il est tout simplement réaliste car la guérison, telle qu’il la comprend, n’est pas encore possible.
Tant que le quiproquo généré par cette divergence de points de vue persiste entre malade et médecin, les deux parties ne peuvent donner le meilleur d’elles-mêmes et favoriser ainsi l’accès à un nouvel état de santé, optimal et durable.
Satisfaction, joie, gratitude
Il y a donc un avant le diagnostic de cancer et un après : un avant irrémédiablement révolu et un après à définir et à construire.
Pour rendre ce futur aussi radieux que possible, trois notions essentielles sont à retenir :
- Durée n’est pas synonyme de qualité. Seule cette dernière est susceptible de faire naître en soi satisfaction, joie et gratitude.
- La qualité de l’instant, tout comme celle d’une recette de cuisine, dépend de la qualité des ingrédients et du savoir-faire nécessaire pour les arranger au mieux.
- La mort est inévitable, et la seule façon de l’aborder sereinement est d’acquérir le sentiment d’avoir rempli sa vie en réalisant des choses belles, bonnes et justes, autant pour soi que pour son entourage.
Autrement dit, seule la satisfaction pleine et entière des besoins et des aspirations légitimes peut assurer l’accession à une fin de vie épanouie, ayant du sens, même si le spectre du cancer ne peut être définitivement écarté.
Sortir de la peur de... vivre
Vivre, c’est oser : oser réaliser ses aspirations (les choses qui nous intéressent plus que toutes les autres) et, à travers elles, oser devenir cet être humain unique qui, par sa différence, apporte quelque chose au monde et l’enrichit. Vivre, c’est donc affronter les peurs qui ont pour objet la satisfaction des besoins : aussi légitime soit-elle, celle-ci ne va en effet pas de soi dans certains contextes. C’est ainsi que la peur de passer à côté de sa vie se transforme en peur de mourir sans avoir réalisé ses rêves. C’est une caractéristique de toute maladie grave que de rappeler l’urgence de vivre. Encore faut-il en prendre conscience et demander de l’aide car, seul, on ne peut rien.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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