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Cancer : comment l'éviter ?

  • Cancer : comment l'éviter ?Cancer : comment l'éviter ?
Article paru dans le journal nº 43

Le risque de voir un cancer se développer et s’aggraver diminue si l’on s’efforce de respecter certaines règles d’hygiène alimentaire, physique et environnementale. Prendre ces précautions est aussi une manière de prendre soin de soi et de se réapproprier son destin.

Consommer de préférence des aliments de proximité, frais et issus de l’agriculture biologique.

Utiliser seulement des huiles végétales extraites par première pression à froid. Utiliser de préférence le mélange olive/colza qui assure de bons apports en acides gras oméga de séries 9 et 3.

Éviter la cuisson à plus de 100 °C qui, en plus de détruire une partie des vitamines, produit des dérivés cancérigènes. Préférer la cuisson vapeur à toute autre. Si on ne peut éviter de poêler, utiliser l’huile d’arachide.

Renoncer aux produits fumés, riches en substances cancérigènes (benzopyrène, formaldéhyde).

Ne pas manger les parties roussies par la cuisson, même si c’est meilleur au goût.

Adopter un régime sain.

Les régimes végétarien et méditerranéen diminuent significativement le risque de développer un cancer et réduisent un peu le risque de récidive. Problème : ils ne font pas maigrir. De plus, le régime végétarien exige une complémentation micronutritionnelle quotidienne, notamment en vitamines B2, B12 et D, en fer et en zinc, en oméga 3 à longues chaînes (EPA, DHA) ainsi qu’en carnitine et taurine.

Le régime cétogène permet de maigrir de façon notable et durable. En outre, de par son action anti-inflammatoire, il possède une action anticancéreuse reconnue. Variantes possibles, les régimes Montignac, Atkins et IG.

Une complémentation alimentaire adaptée

Chez le cancéreux, les déficits en vitamines et minéraux essentiels sont fréquents et prononcés, notamment en magnésium et silicium, en vitamines B9, C, D et E ainsi qu’en EPA et DHA.

L’auto-complémentation est fortement déconseillée, car elle peut induire des surcharges nuisibles (en fer, cuivre et manganèse) ou rendre la chimiothérapie inefficace. Le recours à un médecin nutrithérapeute ou naturopathe est alors des plus souhaitables.

Une activité physique récréative

Pratiquer une activité agréable et dépourvue de tout esprit de compétition. Être le plus souvent possible dans la conscience de chaque mouvement et des effets bénéfiques qu’il provoque immédiatement : sensation de bien-être, détente physique et mentale, plaisir. Pratiquer de préférence dans un cadre naturel, loin de toute source de pollution chimique, physique et sonore.

Un environnement sain

Faire la chasse aux polluants chimiques en les remplaçant, autant que possible, par des produits biologiques : cosmétiques, produits d’entretien ou de jardinage, etc.

Dans les régions dont le sol est riche en uranium et donc en radon (gaz radioactif, incolore et inodore, facteur de cancer du poumon), faire installer une ventilation efficace dans l’habitation comme dans le lieu de travail et veiller à procéder à des dosages réguliers.

Limiter l’impact des ondes électromagnétiques artificielles en évitant d’habiter à moins de 300 mètres de toute ligne à haute tension et en débranchant téléphones portables, ordinateurs et autres appareils connectables sans fil dès qu’on n’en a pas l’usage, notamment pendant le sommeil.

Perturbateurs endocriniens 
et cancers

Ces substances (bisphénols A, F et S, phtalates, parabènes, triclosan, triclocarban, atrazine, chlordécone, glyphosate, malathion...) empêchent ou miment l’action des hormones (notamment sexuelles : œstrogène, testostérone), en prenant leurs places sur les récepteurs cellulaires. Omniprésentes aujourd’hui (plastiques, pesticides, cosmétiques, pharmacie), elles contribuent à la genèse de certains cancers affectant le sein et l’utérus chez la femme, la prostate et les testicules chez l’homme et la thyroïde chez les deux sexes.

Cultiver les émotions positives

La survenue du cancer fait naître des pensées multiples, sources à leur tour d’émotions violentes face auxquelles on est souvent désarmé. L’annonce du diagnostic sonne souvent comme le glas aux oreilles du patient. Les réactions typiques mêlent souvent peur de mourir, anxiété et colère. La production accrue de neurotransmetteurs du stress aggrave le terrain inflammatoire déjà existant, facilitant l’extension de toute maladie dégénérative.


Il faut tout faire, par conséquent, pour ne pas céder aux pensées négatives. S’il est vrai que la vie ne sera jamais plus comme avant, il est faux de penser qu’elle n’apportera plus de satisfactions.
L’être humain a en lui la capacité de faire de tout épisode difficile un tremplin vers une vie meilleure. Privilégier les pensées et émotions de qualité nous permet de réveiller les forces qui sommeillent au fond de nous. L’espoir seul ne suffit pas pour guérir, certes, mais il nous aide à mieux vivre.

Se préparer au pire comme au meilleur

  • L’espoir selon le Dr O. Carl Simonton

« L’espoir est la croyance que les choses désirables sont accessibles, quelle que soit la faiblesse de la probabilité. Il est basé sur la croyance que la personne PEUT guérir et non qu’elle va guérir. C’est important de vivre avec l’espoir, de mourir avec espoir et cela est connu depuis les temps les plus anciens. »

  • En d’autres termes :

« Même si je fais tout mon possible pour guérir, la guérison ne m’appartient pas. MAIS ce que je fais pour aller mieux transforme le climat dans lequel je vivais jusque-là. La peur n’est plus ma compagne, je lui ai préféré la gratitude pour chaque nouvel instant. »

Mieux vivre dès maintenant, c’est possible...
La qualité des pensées et des émotions détermine celle de notre univers intérieur. Ceci semble une évidence pour chacun.
Alors, pourquoi chacun de nous se laisse-t-il régulièrement enfermer dans la prison de ses pensées et de ses émotions négatives ?

  • À cela, au moins deux raisons :

Nous ne sommes pas assez présents à ce qui se passe en nous, de sorte que les pensées et les émotions négatives prennent la direction de notre vie... sans même que nous nous en apercevions !

Nous ne savons pas faire autrement, car, jusqu’à présent, aucune place n’a été accordée à cette problématique dans notre éducation.

Toute pensée négative stimule la production d’émotions négatives qui, à leur tour, renforcent la croyance de départ, et ainsi de suite.

Pour sortir de ce cercle vicieux, il faut commencer par en prendre conscience. Parmi les outils aujourd’hui disponibles, citons le protocole des cinq questions du Pr Maxie Maultsby (lire plus bas), la technique de liberté émotionnelle de Gary Craig, l’EMDR selon Francine Shapiro.

Faire tomber le mur des habitudes

Changer des habitudes acquises depuis l’enfance est inconfortable, car cela revient à s’aventurer en terre inconnue : toutes les peurs sont ravivées. C’est pourquoi il est nécessaire d’être accompagné par un psychothérapeute quand la situation à laquelle on est confronté paraît insurmontable. Les thérapies cognitives et comportementales aujourd’hui disponibles, la Gestalt thérapie, l’approche centrée sur la personne et l’analyse transactionnelle sont parmi les plus répandues, et donc les plus accessibles.

Les 5 questions du Pr M. Maultsby

1. Ma pensée, ma croyance est-elle basée sur un fait objectif incontournable ?
2. Ma pensée, ma croyance m’aide-t-elle à protéger au mieux ma vie et ma santé ?
3. Ma pensée, ma croyance m’aide-t-elle à atteindre au mieux mes buts à court, moyen et long termes ?
4. Ma pensée, ma croyance m’aide-t-elle à résoudre mes conflits les plus indésirables ?
5. Ma pensée, ma croyance m’aide-t-elle à ressentir ce que je veux ressentir ?

Si la réponse est non à au moins deux des cinq questions, la croyance est malsaine et doit être transformée en une nouvelle, basée sur des faits objectifs puis passée au crible des cinq questions. Chaque fois qu’on se surprend à céder à l’ancienne croyance, on répond à nouveau aux cinq questions, on ressent son pouvoir destructeur, ce qui donne la force de lui tourner le dos en se reliant à la nouvelle. Peu à peu, viennent d’autres impressions, plus calmes, plus saines.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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