Pour consulter le site sans publicités inscrivez-vous

Quels compléments contre le vieillissement ?

Article paru dans le journal nº 37

« La vieillesse est un naufrage, les vieux sont des épaves », écrivait Chateaubriand dans ses « Mémoires d’outre-tombe » qu’il acheva en 1841, peu de temps avant de mourir à l’âge de 80 ans. Depuis, les progrès de la complémentation permettent de déjouer le fatalisme de l'écrivain romantique.

On l’a vu dans le numéro 34 ­d’Alternative santé dans l'article "Vieillir en bonne santé" , l’oxydation est un phénomène naturel et inévitable, lié à la vie elle-même. Tout est une question d’équilibre entre ce phénomène et le pouvoir antioxydant de notre métabolisme. Un pouvoir d’autant plus mis à mal qu’il doit aussi faire face aux radicaux libres issus de nos (mauvaises) habitudes et/ou de notre environnement (tabac, alcool, pollutions).

L’armée des ombres

Pour lutter contre les radicaux libres et le stress oxydatif, notre métabolisme compte sur des enzymes nettoyeuses aux noms se finissant en « ase », comme toutes enzymes : superoxyde dismutase (SOD), catalase et glutathion peroxydase. Par leur action biochimique (en bloquant l’oxydation des lipides, en transformant en eau l’oxydation, en régénérant les membranes cellulaires), ces enzymes ­débarrassent tant que faire se peut ­l’organisme des produits oxydés de nos cellules. Rappelons qu’une prolifération de radicaux libres que notre organisme ne pourrait plus éliminer peut aboutir à un état métabolique de stress oxydatif, impliqué dans le vieillissement et, en l’état actuel de nos connaissances scientifiques, complices si ce n’est acteurs de maladies dégénératives liées à l’âge.

Outre les enzymes déjà ­mentionnées, la détoxication cellulaire peut être ­optimisée par des antioxydants non ­cellulaires tels que la vitamine E (protégeant les lipides et les membranes lipidiques des cellules de l’oxydation), les phénols et surtout les flavonoïdes, que l’on trouve notamment dans les myrtilles, mais aussi dans la pellicule du raisin – plus précisément la cuticule –, le ­Ginkgo ­biloba, le cassis, le chardon-Marie…, dont le rôle antioxydant est d’inhiber l’oxydation cellulaire), et le lycopène (pigment rouge des tomates), excellent antioxydant et anticancéreux dont le rôle est de piéger les radicaux libres.

Dans les antioxydants hydrosolubles (les premiers cités sont de la classe des liposolubles), on peut mentionner la ­vitamine C (chélateur des toxiques type tabac ou pesticides), B, E (protectrice des membranes cellulaires), les minéraux (le zinc intervenant notamment dans la dégradation des glucides et des lipides et dont le pouvoir antioxydant est lié à la ­diminution des taux de glutathion, ­participant ainsi la détoxification cellulaire, et le sélénium soutenant l’action de l’enzyme glutathion peroxydase.

Le changement, c’est quand ?

À la vue succincte de ce dont a besoin l’organisme pour se détoxifier des radicaux libres, on ne saurait que trop vous conseiller de changer vos habitudes alimentaires en privilégiant des fruits et légumes bio de saison, et de mettre fin à vos addictions (tabac, alcool…). Car en termes de radicaux libres exogènes, notre organisme a déjà fort à faire avec les pollutions extérieures.

Sinon, il existe dans la gamme des nombreux compléments alimentaires un complément réunissant la superoxyde dismutase, le glutathion réduit (GSH), la vitamine E, le lycopène, les flavonoïdes (myrtille), le zinc, le sélénium et la vitamine C (acérola). Un excellent allié pour éviter que la vieillesse ne devienne un naufrage. Reste à savoir à quoi ressemblera le bon port.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


Pour consulter le site sans publicités inscrivez-vous