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Le fenugrec pour Alzheimer et pour le syndrome des ovaires polykystiques

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Deux nouvelles études suggèrent que des extraits de fenugrec, une des plus anciennes plantes médicinales et aromatique, pourraient améliorer deux maladies face auxquelles la médecine conventionnelle reste, à ce jour, assez désarmée : la maladie d’Alzheimer et le syndrome des ovaires polykystiques.

Une longue histoire en pharmacopée traditionnelle

La culture du fenugrec remonterait à plus de 4 000 ans, trouvant ses racines en Egypte, et se serait répandue très tôt au bassin méditerranéen, à l’Inde et à la Chine. Il existe donc une tradition, tant culinaire que médicinale, qui prête au fenugrec de nombreuses propriétés : modulation de la glycémie, réduction des taux sanguins de cholestérol et de triglycérides, protection hépatique, actions antifatigue et galactogène (aide la production de lait des femmes allaitantes), régulation du transit et protection des muqueuses digestives, entre autres.

Le fenugrec s’utilise traditionnellement aussi bien moulu, en tant qu’épice, qu’en infusion (filtrée ou non selon que l’on veut bénéficier du mucilage), en cataplasme sur les douleurs rhumatismales, les plaies infectées, les ulcères ou l’eczéma, ou encore sous forme de graines germées.

Le fenugrec est nutritivement intéressant pour sa teneur en protéines, en phosphore, en soufre, en vitamines du groupe B et en fibres.

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Amélioration sensible du SOPK grâce au fenugrec

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un dérèglement hormonal entraînant des symptômes souvent difficiles à vivre : pilosité importante sur le corps et le visage, paradoxalement associée à une calvitie de type habituellement masculin, acné, prise de poids, douleurs pelviennes chroniques, irrégularité, voire absence, des menstruations, difficultés à procréer, anxiété, dépression…

Il n’existe pas de traitement spécifique à ce jour, ce qui ouvre souvent la porte à l’apparition de complications associées comme le syndrome métabolique, les maladies cardiovasculaires ou encore l’apnée du sommeil.

Des corrections d’hygiène de vie peuvent éventuellement aider à mieux vivre avec un SOPK, et certaines plantes et certains nutriments ont démontré des propriétés anti-androgènes dans des études1 précédentes : le nard de l’Himalaya, le Tribulus terrestris, la grande ortie, le palmier nain de Floride, le gattilier, le fenouil, les fibres alimentaires, les graines de lin, les oméga-3 et le picolinate de chrome.

Le fenugrec, ou plus exactement un extrait standardisé de graines de fenugrec commercialement dénommé « Furocyst® », a déjà fait l’objet d’une étude2 indo-américaine quant à son impact possible sur le SOPK en 2015. Celle-ci constatait une réduction du volume des ovaires et du nombre de kystes, un rééquilibrage hormonal, une baisse de la glycémie à jeun et un cycle menstruel plus régulier, le tout avec une excellente tolérance au produit.

Une nouvelle étude3 indienne, initiée et financée par le laboratoire commercialisant le produit, confirme ces propriétés : elle aussi relate une réduction significative du nombre de kystes et du volume des ovaires, un hirsutisme atténué, une tendance marquée à la normalisation du cycle, une diminution des niveaux de LH (hormone lutéinisante), de FSH (hormone de stimulation folliculaire) et de TSH (hormone thyréostimulante), ainsi qu’une baisse de la glycémie à jeun, des triglycérides et du cholestérol LDL, également sans effets indésirables. La posologie testée lors de cette étude était de deux capsules de 500 mg de cet extrait standardisé par jour, sur une durée recommandée de 4 à 6 mois.

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Le fenugrec en soutien pour Alzheimer ?

Les personnes atteintes d’Alzheimer, une autre maladie encore incurable, sembleraient pouvoir également tirer bénéfice d’une supplémentation en extrait de fenugrec. C’est le constat fait par une étude iranienne de petite ampleur4 auprès de 82 patients âgés souffrant de déclin cognitif léger à modéré. L’administration d’extrait de graines de fenugrec pendant quatre mois a conduit à des modifications mesurables : augmentation de la capacité antioxydante totale (mesurée dans le sérum), réduction des niveaux sériques de malondialdéhyde (un marqueur du stress oxydatif sur les lipides), amélioration de la mémoire et de la qualité de vie, réduction de la dépression et baisse de la pression sanguine. Si cette étude ne fait pas mention de la glycémie, on ne peut néanmoins s’empêcher de faire le lien entre la capacité du fenugrec à réguler la glycémie et les différents travaux 5,6 qui, depuis quelques années, envisagent Alzheimer comme un possible « diabète de type 3 ».

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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