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Pour traiter les plantes, pensez aux plantes
Traiter les plantes par des plantes ? Utopie ou réalité ? Par les temps qui courent, c’est en tout cas une mélodie qui séduit l’oreille de toutes celles et ceux qui se sont pris de passion pour le jardinage. Et ils sont nombreux puisque l’on compte environ 35 % des Français à s’adonner à ce véritable exercice physique, anti-stress, et qui réduit de 30 à 50 % les risques cardiovasculaires. Seulement voilà, dès que l’on cherche des produits parfaitement naturels, on prend vite conscience qu’ils sont rares sur le marché. Dans n’importe quelle enseigne dédiée, les produits peuvent être insecticides, fertilisants, désherbants, anti-nuisibles, mais rarement naturels.
Caroline Baly, fondatrice de la marque Aïako (anciennement Maïa-Ko) s’est piquée de combler ce vide en proposant des produits de soin des plantes parfaitement naturels et surtout prêts à l’emploi. Elle a du background. Ingénieure en biologie, elle travaille dans une boîte d’engrais organique bio pour l’agriculture en tant que cheffe de produit et se passionne pour la phytothérapie. Les petites graines sont semées et, après une décennie, elle se lance, en élaborant des produits visiblement assez efficaces pour réunir une importante communauté de consommateurs ravis des résultats.
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Écoresponsable et transparent
Exit donc les engrais de synthèse et les pesticides pétrochimiques. Plantes locales et bio, circuit court, fabrication hexagonale, composition la plus courte et transparente possible (de l’eau, des plantes, de l’alcool de grain bio pour en extraire les principes actifs et les conserver, et c’est tout), la jeune marque se veut écoresponsable jusqu’au bout des flacons qui, en 500 ml, sont en verre, et en PET recyclable pour le format 1 litre. À noter que le site conseille de conserver les flacons et de n’acheter que les recharges. Tout ceci a l’air simple et évident sur le papier, mais en coulisse, de l’aveu de Caroline Baly, c’était une autre histoire : " Il a fallu transposer les connaissances sur la phytothérapie et les propriétés des plantes médicinales afin de soigner non pas l’être humain mais le végétal. Je me suis pour cela beaucoup appuyée sur la bibliographie existante et sur l’expérimentation. Les difficultés ont été plutôt d’ordre réglementaire : même si les derniers textes de loi vont dans le bon sens, il reste compliqué en France de travailler avec les plantes médicinales, quel que soit le marché visé ! "
Loin d’être une sinécure
Les tracas réglementaires ont également émaillé la création de sa société : " Il est par exemple interdit d’alléguer sur certaines propriétés de plantes, notamment les vertus biocides (contre virus et champignons, par exemple), ce qui rend la commercialisation complexe. Il faut savoir que, jusqu’en juin 2021, nous n’avions légalement pas le droit d’épandre sur nos tomates du jardin des plantes par ailleurs autorisées en alimentaire ou en cosmétique. " Et enfin, il a fallu changer de nom de société, Maïa-Ko étant jugé trop proche d’une autre marque. Mais il en fallait visiblement plus pour dissuader Caroline Baly de mener à terme son aventure qui prend forme avec une gamme de produits dédiés aussi bien aux plantes d’intérieur qu’au potager.
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Une gamme assez large
Pour les plantes d’intérieur, citons la synergie du spray Souci, ortie & sureau. Les plantes d’intérieur ne connaissent pas d’hiver par définition, et pire, elles souffrent du chauffage asséchant l’air. Outre brumiser, apporter les nutriments par les feuilles, c’est assurer leur biodisponibilité pour la plante. Pour soutenir la croissance et les défenses des plantes d’intérieur, le spray Ortie, bardane & pissenlit s’appuie sur sa richesse en azote. Pour les plantes d’extérieur, ce sera le spray Prêle, ail & thym qui, riche en silice, assurera leur renforcement. C’est ce produit qui sera à utiliser en première intention en cas de pathologies et attaques d’insectes type pucerons ou cochenilles. Vendus sur le site de la société à des tarifs mesurés (21,90 € les 500 ml, 29,90 € pour les 1 000 ml), les sprays d’Aïako viennent tout juste d’être référencés dans le catalogue de l’enseigne Biocoop.
Aïako, www.aiako.fr, et dans les Biocoop.
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