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Hygiène et nutrition : prévenir l'inflammation
Un petit nombre de règles faciles à appliquer au quotidien, et qui concernent principalement l'hygiène de vie et l'alimentation, vous permettront de prévenir la plupart des inflammations. Suivez le guide.
Vaincre l’inflammation silencieuse est possible, et cela grâce à une nouvelle hygiène alimentaire qui met en avant une nutrition anti-inflammatoire.
Suppression du sucre raffiné
Dans notre alimentation moderne, le sucre est partout. Pour réduire et abolir l’inflammation, mettre un frein à cette consommation excessive est la solution la plus opportune. En effet, le sucre est inflammatoire, principalement lorsqu’il est raffiné, c’est-à-dire blanc. Ce dernier devrait être écarté au profit de sucres complets, bien plus riches en minéraux comme le potassium, le calcium, le phosphore et certaines vitamines.
Néanmoins, l’idéal serait de considérer l’apport de sucre ajouté comme une gourmandise occasionnelle et non comme une routine alimentaire quotidienne. Aussi, les gâteaux, sodas, ou autres biscuits devraient être éliminés des placards au profit d’une alimentation « plaisir » plus naturelle, comme les fruits et les légumes, mais aussi les fruits secs comme les dattes, les figues ou encore les raisins secs préalablement trempés, mais à consommer avec parcimonie.
En déshabituant le palais au goût du sucre, nous garantissons également une meilleure gestion de l’insuline et nous protégeons ainsi le couple foie-pancréas d’une certaine fatigue. Aussi, les cellules cancéreuses se nourrissant principalement de sucres, voilà une raison supplémentaire de l’éliminer de l’alimentation quotidienne.
Modifier sa consommation de graisses hydrogénées et huiles raffinées
Également à éviter en cas de phénomène inflammatoire, les margarines et les huiles raffinées. En effet, les graisses naturelles ont une construction chimique de forme CIS qui est l’isométrie parfaite. Malheureusement, dans les aliments industriels, les graisses TRANS seront plus facilement ajoutées par les industriels. Les acides gras insaturés subissent une modification chimique du corps gras qui sera transformé par une hydrogénation. Cette réaction chimique crée des doubles liaisons TRANS en déplaçant un atome d’hydrogène de l’autre côté de la chaîne carbonée, au point de la double liaison. Et lorsque deux atomes d’hydrogène s’équilibrent, l’acide gras se solidifie.
Les acides gras TRANS sont néfastes pour la santé, favorisant l’état inflammatoire et donc le cancer.
Nous rencontrons le même problème avec les acides gras saturés naturels qui se retrouvent dans les laitages, le beurre, les viandes de bœuf ou de mouton.
La solution idéale est alors l’utilisation d’huiles végétales vierges, crues, issues d’une première pression à froid, avec un parfait ratio oméga 6 – oméga 3. Dirigeons-nous dès lors vers les huiles de lin, de périlla et de krill, qui sont riches en acide alpha-linolénique (oméga 3) et sont anti-inflammatoires, tout en diminuant l’accumulation graisseuse de notre organisme.
Agrémentez vos assiettes d’aliments « santé »
La consommation de fruits et de légumes bio et frais augmentera considérablement votre capital santé. La nature met à notre disposition des réserves et des ressources excellentes et adaptables à notre organisme. Malheureusement, l’industrialisation nous conduit vers la surconsommation, la maladie et le mal-être. Les antioxydants naturels des fruits et légumes peuvent aider l’organisme à lutter contre l’inflammation chronique de manière naturelle, en bloquant les radicaux libres responsables de nombreux désordres.
Troquez votre steak-frites contre une assiette de légumes de saison bio, cuits à la vapeur et agrémentés d’huile végétale riche en oméga 3. Cette assiette santé totalement assimilable par l’organisme vous apportera de nombreux bienfaits ainsi qu’un agréable moment pour vos papilles gustatives. L’alimentation saine et naturelle peut tout à fait être très agréable et conviviale. Pensez aux graines germées, aux jus de légumes frais, aux smoothies verts et aux superaliments comme les baies de goji, la spiruline, les baies d’açai, le camu-camu, les graines de chia ou encore de chanvre. Ces nouveaux ingrédients séduiront votre palais et vous conduiront certainement vers la santé.
Outre l’alimentation anti-inflammatoire, d’autres solutions peuvent être ajoutées. En effet, l’hygiène de vie globale doit souvent être revue et modifiée.
Vingt minutes de sport par jour
Premièrement, éliminons la sédentarité. Le manque d’activité physique perturbe un grand nombre de processus vitaux et le sport – même léger, comme le yoga – devrait devenir une habitude de vie. Effectivement, l’activité physique favorise la guérison et soulage les douleurs en désenflammant l’organisme. La mise en place d’une activité physique douce à raison de vingt minutes par jour suffit.
Le neurologue québécois Jean-Pierre Roy insiste également sur notre capacité à gérer notre stress ainsi que notre potentialité à nous détendre. En agissant positivement sur notre état émotionnel, on empêcherait certaines molécules pro-inflammatoires de se développer.
Notre vie active et stressante nous épargne rarement dans notre quotidien. Dès lors, certaines techniques de bien-être peuvent être utilisées pour atténuer les tensions fréquentes. Prenons comme exemple la méditation, le yoga, l’utilisation d’élixirs floraux, l’aromathérapie vibratoire et émotionnelle ou tout autre traitement à base de plantes qui pourrait nous accompagner sur le chemin de l’apaisement et du bien-être psychologique et émotionnel. Aussi, la sophrologie utilise des techniques et des méthodes idéales dans la gestion des émotions et, dès lors, du stress négatif.
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Assainir l’environnement
En supprimant de notre quotidien les toxiques qui envahissent tant l’atmosphère que l’organisme, on donnerait à notre corps des chances supplémentaires. Les grands dangers sont connus de tous, comme le tabac ou encore l’alcool, mais bon nombre de produits chimiques qui se retrouvent un peu partout sont également dangereux pour la santé. Préférez des produits cosmétiques labellisés bio dont la composition est bien plus saine et naturelle, tant pour l’environnement que pour votre santé.
Créez vous-même vos produits d’entretien à base de bicarbonate de soude, de vinaigre blanc et de quelques gouttes d’huile essentielle. Moins toxiques que les produits ménagers conventionnels, ces extraits naturels sont tout aussi efficaces. Si vous n’avez pas l’âme d’un chimiste, de nombreux produits ménagers labellisés bio peuvent tout à fait convenir.
Protégez votre maison et votre environnement des ondes électromagnétiques néfastes en utilisant des plantes absorbantes d’énergie comme les cactus, ou en intégrant à votre quotidien des pierres semi-précieuses comme la shungite ou la tourmaline noire par exemple. En lithothérapie, ces pierres ont des propriétés intéressantes sur la bioénergie de l’habitat.
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Plantes anti-inflammatoires
• La reine-des-prés ( Filipendula ulmaria ) est une véritable « aspirine végétale ». C’est à partir de l’oxydation de l’aldéhyde salicylique (composant majeur de la reine-des-prés) que fut découvert en 1838 l’acide salicylique, lui-même à l’origine de la découverte, en 1853, de l’acide acétyl-salicylique, devenu l’un des plus célèbres médicaments utilisés dans le monde depuis plus d’un siècle sous le nom d’aspirine.
Propriétés : anti-inflammatoires, diurétiques, et antalgiques.
TM Filipendula ulmaria : 50 gouttes, 3 fois par jour (en pharmacie).
• Le saule blanc ( Salix alba ) Le saule blanc est surtout connu pour contenir de l’acide salicylique.
TM Salix alba : 30 gouttes, 3 fois par jour (en pharmacie). l
• La curcumine (principe actif du curcuma) a un effet comparable à celui des médicaments anti-inflammatoires, mais respecte la paroi gastrique et est inoffensive pour le cœur. La curcumine est aussi un antioxydant capable de neutraliser les radicaux libres et ainsi de limiter les dommages à l’ADN. La curcumine sous forme phospholipidique permet une efficacité accrue (6 ml 1 fois par jour).
• Le resvératrol possède aussi des propriétés anticancéreuses grâce à une triple action : lutte contre la formation de radicaux libres, protection de l’ADN et neutralisation des substances carcinogènes dans le foie.
• Le Boswellia serrata est un arbre originaire d’Inde dont on extrait la résine. Celle-ci est très appréciée en médecine ayurvédique, et contient un pourcentage élevé d’acides boswelliques, d’acides triterpéniques pentacycliques aux vertus anti-inflammatoires, dont l’efficacité a été prouvée par différentes études scientifiques.
Posologie : 1 gélule trois fois par jour, avant les repas. (si Laboratoire Planticinal).
• La gaulthérie couchée, sous forme d'huile essentielle, est redoutable sur les problèmes de tendinite, de rhumatismes ou d’arthrite. Son huile essentielle s’utilise de préférence par voie cutanée sur la zone enflammée, diluée de 20 à 40 % dans une huile végétale (millepertuis ou arnica, également anti-inflammatoires). On peut l’appliquer jusqu’à six fois par jour. Les HE de la famille des monoterpènes comme le pin sylvestre et l’épinette noire possèdent des propriétés « cortison-like » très indiquées dans les états inflammatoires prolongés.
Carnet d'adresse :
- TM de saule blanc et reine-des-prés, en pharmacie.
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