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Fiche Thérapeutique : carence en progestérone et SPM

  • Réduire le syndrome prémenstruel avec certaines plantes et compléments alimentairesRéduire le syndrome prémenstruel avec certaines plantes et compléments alimentaires
Article paru dans le journal nº 117

Le syndrome prémenstruel touche pratiquement une femme sur deux. On regroupe sous ce terme un certain nombre de troubles qui surviennent dans la deuxième partie du cycle menstruel. Enfin, on ne devrait pas parler d’un seul mais de plusieurs syndromes prémenstruels car les causes en sont multiples, impliquant des déséquilibres psychosomatiques et hormonaux ou encore des carences en vitamines et en oligo-éléments.

Causes

Ainsi, selon les troubles, on peut rattacher les syndromes prémenstruels à des origines différentes. Il peut s’agir en effet  :

  • d’une carence en progestérone avec ou sans excès d’œstrogènes,
  • d’un excès hypophysaire de prolactine ou d’aldostérone par les surrénales,
  • d’une hypothyroïdie par carence en iode,
  • d’une carence en magnésium, calcium et vitamine B,
  • d’une carence en sérotonine liée à une mauvaise flore intestinale (dysbiose)
  • d’un déséquilibre de la glande pinéale.

Et, selon ses étiologies, les signes sont différents.

Symptômes

Les principaux signes du syndrome prémenstruel sont l’irritabilité, l’anxiété, la rétention d’eau, un gonflement des seins qui peut aller jusqu’à des douleurs, des maux de tête juste avant les règles et des douleurs des règles. Cela peut s’aggraver jusqu’à provoquer des troubles psychiques associant labilité émotionnelle (instabilité de l’humeur), dépression et perte d’intérêt pour les activités de la vie quotidienne. On parle alors de troubles dysphoriques prémenstruels. Enfin, cela peut se traduire par une tendance boulimique avec désir de sucre.

Il est possible de réduire le syndrome prémenstruel avec certaines plantes et compléments alimentaires en fonction de ses différentes causes.

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Traitement

En général, il y a une carence en progestérone : avec de l’anxiété, des sautes d’humeur, une perturbation du sommeil.

  • Pour remédier à cela, on peut prendre deux gélules au coucher de Progestactiv, du 12e au 28e jour du cycle menstruel.

Mais l’insuffisance en progestérone peut aussi s’associer à un excès hormonal hypophysaire (comme on le voit chez les femmes hypersensibles) notamment avec une augmentation de la prolactine : à l’origine de la tension mammaire, gonflement des seins, pouvant aller jusqu’à de la mastose ou des kystes aux seins.

  • On pourra alors ajouter Bio-onagre, 2 capsules le matin du 12e au 28e jour du cycle menstruel. Et si les seins sont douloureux, l’application du gel Œmine Vitex.

Quand la carence en progestérone s’associe à un excès d’œstrogènes, il y a alors des règles hémorragiques, une prise de poids. Une carence en fer s’ensuit, induite par les saignements avec fatigue chronique.

  • On peut alors conseiller Vitex agnus castus HATM, 50 gouttes le matin, et Alchemilla HATM, 50 gouttes au coucher.
  • Pour compenser la carence en fer, Œmine Fer, 2 capsules matin et soir.

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Le syndrome prémenstruel peut être aggravé par le stress, l’excès d’activité physique, ce qui entraîne un excès d’androgènes et d’aldostérone des surrénales : il y aura alors de l’acné, une hyperpilosité, des cycles irréguliers ou trop courts (inférieurs à 25 jours), une augmentation de la graisse abdominale. Puis, à la longue, une baisse d’énergie, des étourdissements, des trous de mémoire, de la fatigue.

  • On peut alors proposer de prendre 2 gélules matin et soir d’Acnezinc, qui est à base de plantes antiandrogènes et de zinc.

Enfin, lorsque les troubles psychiques sont majeurs et que l’on suspecte une carence en sérotonine.

  • Il est possible de faire une cure d’Œmine Stress, une gélule matin et soir. Ce complément apporte du 5-HTP, acide aminé précurseur de la sérotonine.

Une supplémentation en certaines vitamines et en oligo-éléments et un changement de régime alimentaire peuvent grandement améliorer le syndrome prémenstruel. On recommande en général de réduire les apports en sel et en sucre pur. Enfin, il faut réduire les excitants, tabac, café et alcool.

De même, l’apport de calcium diminue la rétention d’eau qui précède les règles. Et un bon taux de vitamine D réduit les troubles. Enfin, sachez que la carence en vitamines B aggrave les troubles psychiques de la période prémenstruelle.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé