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Règles douloureuses : causes et traitement
De 50 à 80 % des femmes subissent à un moment de leur vie d’importantes douleurs liées à leurs menstruations, symptômes aussi connus sous le terme de dysménorrhée. L'oligothérapie, la phytothérapie et la gemmothérapie peuvent être d'une aide précieuse pour soulager les règles douloureuses.
Douleurs abdominales et dorsales, nausées et vomissements, migraines, malaises, fatigue, autant de symptômes très handicapants qui peuvent apparaître quelques jours avant les règles et se poursuivre jusqu’à un ou deux jours après.
Pendant sa période de fertilité, le métabolisme féminin ne transforme pas les acides comme le fait celui de l’homme, mais les stocke dans l’utérus avant de les éliminer chaque mois. Ainsi, les règles constituent une élimination physiologique des toxines qui ne devraient pas s’accompagner de douleurs.
Causes
L’état du terrain est le premier paramètre en cause. Un organisme en acidose, intoxiqué et déminéralisé fait le lit d’un déséquilibre hormonal, auquel s’ajoute un intestin congestionné et un foie engorgé impactant fortement la sphère gynécologique, d’où le rôle prépondérant de l’alimentation.
Dans ce cas, l’utérus sécrète des prostaglandines en excès. Physiologiquement, ces acides gras insaturés jouent un rôle de médiateur chimique de la douleur et interviennent dans le cycle menstruel en diminuant les taux d'oestrogènes et de progestérone, provoquant la désagrégation de l’endomètre et les contractions utérines à l’origine des menstruations. Mais lorsqu’elles sont produites de façon excessive, la dysménorrhée se manifeste.
Par ailleurs, le stress chronique est un facteur aggravant. Il entraîne une production exagérée de cortisol ainsi qu’une sécrétion de prostaglandines pro-inflammatoires, provoquant l’augmentation des douleurs utérines.
Traitement
Alimentation
La première réponse thérapeutique doit cibler les apports nutritionnels afin de rééquilibrer l’organisme, diminuer la production de prostaglandines et relancer le transit : une alimentation saine, privilégiant les oméga 3, riche en antioxydants, vitamines et minéraux permet d’améliorer le terrain. Il est donc important de diminuer les apports en produits raffinés (sucre, céréales), en graisses saturées comme les oméga 6 (dont l’acide arachidonique présent dans les viandes et l’huile de tournesol), en calcium acidifiant et non biodisponible (produits laitiers) et en potassium (levure alimentaire, lait en poudre…). Les excès de protéines, qui favorisent l’apparition de toxines, et d’excitants (café, épices, alcool, tabac…) sont également à éviter.
Oligothérapie
L’approche de l’oligothérapie permet d’intervenir de façon globale. Certains oligoéléments comblent des dysfonctionnements métaboliques en jouant le rôle de catalyseurs enzymatiques dans les réactions biochimiques de l’organisme. Ici, un complexe de Zinc-Cuivre-Magnésium permet de pallier des carences impliquées dans la dysménorrhée. Un bouchon sous la langue, trois fois par jour, pendant un mois.
Phytothérapie
Une détoxication du foie est recommandée via certaines plantes hépatotropes : artichaut (Cynara scolymus), radis noir (Raphanus sativus), chardon-Marie (Silybum marianum). D’autres plantes hormono-mimétiques permettent de rétablir l’équilibre entre oestrogènes et progestérone : gattilier (Vitex agnus-castus), alchémille commune (Alchemilla vulgaris) ou sauge officinale (Salvia officinalis), sous forme d’infusion trois fois par jour, trois ou quatre jours avant les menstruations.
Gemmothérapie
Le macérat glycériné de jeunes pousses de framboisier agit sur le système hormonal en régulant les sécrétions ovariennes et en agissant sur la douleur. Diluer 5 gouttes, trois fois par jour, pendant trois semaines.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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