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Passer du temps devant les écrans favorise-t-il les pubertés précoces ?

  • L'exposition des préadolescents aux écrans pourrait être à l'origine de la vague constaté de puberté précoce.L'exposition des préadolescents aux écrans pourrait être à l'origine de la vague constaté de puberté précoce.
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Si la lumière bleue est connue pour son impact délétère sur la vue et le sommeil, une nouvelle étude animale turque pointe du doigt les liens potentiels entre exposition à la lumière bleue et puberté précoce. Une raison de plus pour éloigner nos enfants des écrans.

La puberté précoce est un phénomène qui s’est largement répandu et accentué lors de ces dernières décennies. En effet, de plus en plus de jeunes garçons, mais surtout de jeunes filles (5 fois plus) amorcent leurs périodes de pubertés très jeunes : parfois dès l’âge de 8 ans (pour les filles) et 9 ans (pour les garçons) contre une moyenne « normale » se situant entre 12 et 13 ans. Ce phénomène implique le développement beaucoup plus jeune des caractères sexuels secondaires : apparition chez les filles des seins (entre 9 et 12 ans), des règles (en moyenne deux ans après) et de la pilosité pubienne… avec la mise en place prématurée de la fonction de reproduction, mais aussi de la maturation osseuse et de la croissance staturale.

La puberté précoce peut à terme impacter négativement la taille des enfants concernés qui vont alors arrêter de grandir plus jeunes. Elle peut aussi avoir un impact délétère au niveau psychologique, avec de possibles conséquences sur la santé mentale adulte.

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Si la « puberté avancée » peut être liée à une pathologie (tumeur, trouble du système nerveux…), elle est le plus souvent sans cause précise identifiée, même si les recherches pointent du doigt les perturbateurs endocriniens, tels que les PCB, phtalates ou le bisphénol A de plus en plus présents dans l’environnement quotidien des enfants.

Néanmoins, l’exposition à la lumière, et donc aux UV, est également une piste envisagée, notamment par les chercheurs de l’Inserm dès 2013. Ainsi, selon les scientifiques de l’institut, « les jeunes filles vivant dans les régions françaises les plus ensoleillées ont leurs ...

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