Pour consulter le site sans publicités inscrivez-vous

Inflammation oculaire et homéopathie séquentielle

  • Les stratégies médicamenteuses se trouvent bien moins efficaces dans les formes chroniques : tout l'intérêt, toute la subtilité et toute la valeur du thérapeute est de gérer chaque cas dans sa globalité.Les stratégies médicamenteuses se trouvent bien moins efficaces dans les formes chroniques : tout l'intérêt, toute la subtilité et toute la valeur du thérapeute est de gérer chaque cas dans sa globalité.
Article paru dans le journal nº 54

L’homéopathie séquentielle associe les remèdes homéopathiques traditionnels à l’analyse des traces laissées en nous par d’anciens traumatismes. D’une efficacité reconnue pour les maladies auto-immunes, elle donne aussi des résultats intéressants dans le traitement de l’uvéite, une forme rare d’inflammation oculaire.

Avant de nous plonger dans le détail d’une séance d’homéopathie séquentielle pour traiter une uvéite, en remplacement avantageux de la cortisone, rappelons les grandes lignes de cette approche.

Aussi appelée « thérapie séquentielle », elle a été fondée par le docteur lausannois Jean Elmiger. C’était en 1975. Issue des conceptions énergétiques et de l’homéopathie classique, elle s’en distingue par le fait qu’elle ne se limite pas à observer un déséquilibre énergétique, mais l’interroge avec acharnement. Ce qui a poussé Jean Elmiger à développer le concept de « séquence d’événements », abordant les vestiges de traumatismes anciens comme autant de strates géologiques à percer pour atteindre la source de la maladie.

Ces strates, Elmiger les définit comme des traces durables (les fameuses énergies perverses de la médecine traditionnelle chinoise). Elles peuvent être « matérielles » (visibles, inscrites sur le corps) ou « immatérielles », invisibles au commun des allopathes, visibles en revanche sur le corps énergétique, bien connu des médecines traditionnelles et des thérapeutes qui les maîtrisent.

Les événements dont le médecin a repéré les traces ne sont pas tous survenus dans le même laps de temps, on s’en doute. C’est une succession, une superposition, les dernières masquant les précédentes.

À l’origine des maladies auto-immunes

Trois sources de « traces » sont fréquentes : les blocages ostéopathiques liés à l’accouchement, la survaccination précoce, la suppression des exercices immunitaires naturels (issus des maladies infantiles), que des traitements ou des vaccins ont bloqués, si ce n’est stoppés.

Sur son site, le médecin suisse n’y va pas par quatre chemins : « Cette triade spécifique de la médecine actuelle porte à elle seule la plus lourde responsabilité dans la genèse des maladies chroniques. » Bien sûr, la vie se charge également de fragiliser un peu plus le système immunitaire, de déséquilibrer, voire de bloquer le flux de l’énergie vitale, mais tous ces événements ultérieurs ne font qu’aggraver ce tout premier déséquilibre, le plus lointain, masqué, souterrain, sournois. Et rares sont les événements de la vie à revêtir pareille importance pour le métabolisme.

Toutefois, ces événements étant pendants, ce que doit déterminer en premier lieu le médecin pratiquant l’homéopathie séquentielle, ce sont les traumatismes crâniens avec altération de la conscience, les hémorragies graves, les déshydratations sévères, les avortements, les maladies infectieuses écourtées de façon antinaturelle, les gros chocs psychiques, etc. Au médecin de trouver la dynamisation homéopathique adaptée (succussion et dilution combinées), en veillant à ce que la correction se fasse dans la chronologie inverse des séquences et de la manière la plus précise sous peine d’aggraver les nœuds énergétiques. Il remonte ainsi le temps des plaies énergétiques.

Un cas concret : l’uvéite

Prenons les cas de l’uvéite, aussi appelée iritis. C’est une maladie rare : on ne compte que 20 cas pour 100 000 individus. Néanmoins, cette inflammation de l’uvée, une tunique de l’œil comprenant la choroïde, le corps ciliaire et l’iris, peut être grave. Plus tard elle est traitée, plus vite risquent d’émerger les complications, parmi lesquelles figurent cataractes et autres glaucomes. Son diagnostic pose de sérieux problèmes aux médecins et spécialistes tant ses causes et ses formes sont variées.

Un ophtalmologue réussit bien souvent à stopper les poussées d’uvéite aiguë et à soulager par des collyres à la cortisone les plus ou moins fortes gênes. Mais les stratégies médicamenteuses se montrent bien moins efficaces dans les formes chroniques, souvent liées aux maladies rhumatismales (la spondylarthrite, par exemple). Mais il arrive que les uvéites chroniques se déclarent sans autres associations pathologiques. Là encore, la médecine allopathique emploie la sempiternelle cortisone.

Ensuite, il est bien évident que chaque cas est unique. Et c’est tout l’intérêt, toute la subtilité et toute la valeur du thérapeute que de gérer chaque cas dans sa globalité.

Le cas, ici, est celui d’une jeune femme de trente ans qui souffre d’une uvéite depuis quatre ans, traitée par médicaments. La première étape est d’effacer les traces les plus récentes imprimées sur le corps énergétique de la jeune femme par le choc d’un licenciement abusif. Pour ce faire, Arnica et Staphysagria sont redoutables. Passé ce premier rideau, l’homéopathe peut éradiquer les lésions iatrogènes laissées par quatre ans de traitements stéroïdiens. Prednisone, prednisolone et dexaméthasone seront chassées par les isos respectifs à haute dose.

Ces semaines sont indispensables avant d’entrer dans le vif du sujet. Dans l’anamnèse de la jeune femme, le médecin relève une toxoplasmose non traitée, déclarée en 1990, trois ans avant l’apparition de l’uvéite. Étonnamment, cette toxoplasmose a laissé une empreinte : cette maladie infectieuse – si banale – aurait dû être éliminée. En absence de réponse probante, il faut se rendre à l’évidence : l’infection bénigne a évolué en sourdine, facilitée par un système immunitaire fragilisé par de nombreux chagrins et une contraception hormonale ininterrompue depuis la puberté.

Pour en finir avec cette dette ancienne et pour lever les obstacles énergétiques, on a recours à des dynamisations classiques et croissantes : Toxoplasma Gondii, accompagné du mélange catalytique Cuivre-Or-Argent (trois par semaine le matin, à jeun). L’état physique de la patiente est toutefois mis à rude épreuve à cause de quantités d’antibiotiques conséquentes liées à des abcès dentaires à répétition.

Trois mois plus tard, les méridiens sont tous en équilibre à l’exception du principal. L’uvéite est toujours là, mais la patiente s’en accommode. Les traces des événements anciens (toxoplasmose, pollution antibiotique) sont effacées. Mais, après Arnica et Ignatia, et des isos censés la libérer de ses hormones contraceptives, remonte à la surface une colère liée à des attouchements que la jeune femme a subis à 11 ans.

Quelques mois plus tard, c’est avec trois remèdes à fort impact émotionnel qu’elle est traitée. Lachesis Mutus pour atténuer l’angoisse étouffante, Staphysagria pour disperser l’énorme rancœur. Mais c’est avec Ambra Grisea que la jeune femme a pu évacuer la pénible sensation de dévalorisation. Par la suite, le travail s’est révélé plus simple. Iso du BCG de 1971. L’empreinte de la rougeole de 1970 est éradiquée. Quelques mois plus tard, l’uvéite avait disparu. Restait à effacer les traces de vaccin antivariolique avec ­Vaccinotoxinum. Après un contrôle, plus aucun résidu ni présence d’uvéite chronique.

La phytothérapie en renfort

Pendant toute la phase aiguë du traitement, il faut suivre à la lettre les indications de l’ophtalmologiste et s’en tenir à ces dernières. Par la suite, s’il persiste une sensation d’inconfort (mais que les structures de l’œil sont intactes) et seulement après avis du phytothérapeute et de l’ophtalmologiste, on peut utiliser des larmes artificielles ou un collyre à 2 % de décoction d’euphraise, une plante connue pour ses vertus anti-inflammatoires au niveau de l’œil. Le collyre peut également contenir du plantain, du bleuet et de la camomille.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


Pour consulter le site sans publicités inscrivez-vous