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Mécanisme du séisme cérébral

Article paru dans le journal nº 30

Le système nerveux est composé de deux types de cellules, les neurones et les cellules gliales, réparties elles-mêmes en plusieurs sous-groupes : les astrocytes – dénommés ainsi car leur forme évoque celle d’une étoile –, qui constituent le support mécanique des neurones, assurent leur ravitaillement nutritionnel et éliminent les déchets.


Les oligodendrocytes, qui s’enroulent autour de l’axone de la plupart des neurones, protègent le système nerveux en même temps qu’ils facilitent la circulation de l’influx nerveux ; enfin, les cellules microgliales, qui assurent le rôle de barrière de sécurité du neurone.

Excité ou inhibé ?

À l’état physiologique, chaque neurone reçoit les influx nerveux de plusieurs milliers d’autres neurones avec lesquels il est contact par le biais de ses terminaisons, les dendrites. Les informations véhiculées par ces influx sont excitatrices ou inhibitrices et leur somme algébrique détermine la réaction que le neurone va adopter, s’il va s’exciter à son tour ou non.

Par ailleurs, l’influx nerveux ayant une amplitude et une intensité fixes, tout signal excitateur ne peut atteindre à lui seul le seuil d’excitabilité à partir duquel le neurone « entend » et transmet l’information que l’influx véhicule. Aussi, le signal excitateur doit-il se répéter très rapidement afin que, par un phénomène d’accumulation, il parvienne enfin à dépasser le niveau critique. Ce tempérament « dur à la détente » du neurone évite que l’ensemble des neurones s’excite au même instant et induise un phénomène de surchauffe.

Quand la machine s’emballe

Il peut arriver qu’un trop grand nombre de neurones soit stimulé simultanément (décharge hypersynchrone). Les limites physiologiques du tissu cérébral (seuil épileptogène) sont alors outrepassées, ce qui se manifeste par une crise convulsive dont le type varie selon la localisation et la plus ou moins grande extension du phénomène d’hyperstimulation. La décharge hypersynchrone a une ...

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