Accueil Dossiers L’allopathie, une efficacité controversée dans le cas de l'épilepsie
L’allopathie, une efficacité controversée dans le cas de l'épilepsie
La médecine officielle base la prévention de la récidive des crises épileptiques sur un certain nombre de recommandations d’hygiène de vie et le suivi scrupuleux du traitement qui a été établi. Un suivi qui ne prend pas toujours en compte les effets secondaires du traitement, au prétexte qu’on ne fait pas d’omelettes sans casser d'oeufs…
Une pharmacie bien fournie
Partant du principe que le moins est souvent le mieux, la médecine officielle préconise en première intention la prescription d’une seule substance. Cependant, cette monothérapie varie selon l’âge de survenue et du type des crises.
Prescription chez l’adulte, au décours des crises :
Généralisées idiopathiques : valproate de sodium (Dépakine) et lamotrigine (Lamictal).
Partielles avec ou sans crises secondairement généralisées : carbamazépine (Tégrétol), gabapentine (Neurontin), lamotrigine, lévétiracétam (Keppra), oxcarbazépine (Trileptal) et valproate de sodium. Chez l’enfant, les formes partielles sont traitées différemment, valproate ou clobazam (Urbanyl) étant préférés. La carbamazépine est, quant à elle, fortement déconseillée car, dans 10 % des cas, elle aggrave la situation.
Malgré un arsenal impressionnant, pas moins de 30 % des patients adultes continuent de présenter des crises.
La solution chirurgicale
L'intrevention chirurgicale est souvent pratiquée en cas d'échec du traitement médicamenteux, à condition toutefois que le bilan préopératoire (tomographie par émission de positions, stéréo-électro-encéphalographie) le permette. Elle consiste en :
- La résection d’une partie du cortex cérébral, là où le foyer épileptogène est supposé se trouver.
- La mise en place d’une électrode sur le nerf pneumogastrique et de son générateur en position sus-claviculaire, juste sous la peau.
La production d’une stimulation à espaces réguliers (souvent voisins des cinq minutes) cherche à rétablir un certain équilibre au sein du système neurovégétatif. Dans un certain nombre de cas, après toutefois une assez longue période d’adaptation (de douze à dix-huit mois), est ainsi obtenue la réduction, si ce n’est le contrôle de formes résistantes, jusque-là, aux autres traitements.
Des effets secondaires médicamenteux loin d’être négligeables
- Reprise des crises convulsives à l’arrêt brutal du traitement.
- Aggravation du risque cardiovasculaire (carbamazépine, phénytoïne).
- Réduction significative de l’efficacité de la pilule contraceptive : carbamazépine, oxcarbazépine, phénobarbital (Gardénal), phénytoïne (Dilantin), primidone (Mysoline) et topiramate.
- Déplétion en vitamine B9 et/ou B12 (carbamazépine, gabapentine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone, valproate), en magnésium (lévétiracétam) ou en potassium (lévétiracétam).
- Interactions médicamenteuses multiples -(carbamazépine).
- Modifications pigmentaires au niveau de la peau, des lèvres, des ongles et de la rétine (rétigabine).
- Et pour tout enfant désiré :
• À la naissance : malformations cardiaques, fentes palatines, spina-bifida (valproate, carbamazépine).
• Passage d’une partie plus ou moins importante des médicaments dans le lait maternel. Même si certains antiépileptiques pris en monothérapie n’induisent chez le nouveau-né que des effets indésirables immédiats mineurs ou modérés, l’allaitement au sein ne doit pas être autorisé, car son impact à plus ou moins long terme (après le sevrage), notamment sur le développement -psychomoteur, ne semble pas avoir été étudié.
À ce jour, en l’absence de données suffisantes quant aux nouvelles molécules, seule la lamotrigine est recommandée en cours de grossesse, à une posologie égale ou inférieure à 300 mg/j.
Recommandations de bon sens
En termes de recommandations et d’hygiène de vie, la médecine allopathique propose d’apprendre à connaître les réactions de son corps, de manger à heures fixes sans jamais sauter un repas, de se coucher tôt – au plus tard à 22 heures – en visant au moins sept heures de sommeil, de s’abstenir de toutes formes de substances excitantes (alcool, café, thé, tabac) ou de drogues (cocaïne, MDMA…).
En cas d’épilepsie photosensible, éviter l’exposition aux stimulations lumineuses intensives, faire pratiquer au moins une fois par an les dosages sanguins en vitamines B9 et B12 lorsque le traitement comprend un médicament connu pour en diminuer les réserves organiques…
Des chiens pour alerter
Au Canada, des chiens sont dressés pour accompagner la personne épileptique dans sa vie de tous les jours afin de la prévenir (ou son entourage) de l’émergence d’une prochaine crise, éventuellement de l’assister si celle-ci survient, voire d’aller chercher du secours !
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
Pour consulter le site sans publicités inscrivez-vous
Mécanisme du séisme cérébral
Les diverses formes d’épilepsie
Épilepsie, l’apport des médecines naturelles
Épilepsie, comment ne plus se faire surprendre
Antiépileptiques : toxiques à tout âge