Pour consulter le site sans publicités inscrivez-vous

Diabète de type 2 : le jeûne intermittent efficace

  • Le jeûne intermittent, une statégie prometteuse pour lutter contre le diabèteLe jeûne intermittent, une statégie prometteuse pour lutter contre le diabète
Article 100% numérique

Nous avions déjà évoqué dans nos colonnes la possible efficacité du jeûne intermittent pour maîtriser (au moins partiellement) le diabète de type 2, même en cas de prise d’insuline.Une nouvelle étude de petite ampleur menée par l’université de Graz (Autriche) semble confirmer le potentiel de ce type de jeûne.

En quoi consiste ce type de jeûne ? Il consiste à ne pas manger ou manger beaucoup moins que d’habitude deux à trois jours (pas forcément consécutifs) dans la semaine.

Pour mémoire, les principaux avantages de cette pratique sont :

  • une augmentation de la sensibilité des cellules à l’insuline ;
  • une stimulation de l’autophagie (fonction d’autonettoyage de l’organisme par ses propres cellules) ;
  • une diminution du surpoids ;
  • une moindre incidence des maladies métaboliques ;
  • un meilleur bien-être général.

Pour sa recherche (un essai randomisé contrôlé), l’équipe autrichienne a recruté 46 participants (22 femmes et 24 hommes), d’un âge moyen de 63 ans, sujets au diabète de type 2 depuis vingt-et-un ans en moyenne, avec un IMC moyen de 34,3 et un taux moyen d’hémoglobine glyquée de 8,3 %.

Le protocole a consisté à réduire la prise alimentaire de 75 % pendant 3 jours (répartis à loisir) dans la semaine, de manière à respecter, pendant ces 3 jours, un jeûne strict pendant 18 heures sur 24, le tout durant 3 mois.

À l’issue des trois mois, le groupe ayant jeûné a bénéficié d’une perte de poids de 5 kg en moyenne, a vu son hémoglobine glyquée diminuer significativement et a pu réduire sa dose regulière d’insuline de 9 U.I en moyenne, en comparaison avec le groupe témoin dont les paramètres ont, au contraire, légèrement augmenté. En outre, aucune hypoglycémie n’a eu lieu durant le protocole.

L’étude n’est pas intervenue spécifiquement sur la composition du régime alimentaire des participants, mais s’en est tenue à sa valeur calorique. Sachant que l’alimentation préconisée aux diabétiques est loin d’être idéale dans l’objectif d’une hypothétique normalisation des paramètres métaboliques sans médication (d’ailleurs pas du tout envisagée, en général), on peut imaginer que des progrès encore plus notables pourraient être obtenus avec des corrections alimentaires adéquates , a fortiori sur une plus longue période.

Lire aussi Le jeûne intermittent pourrait-il révolutionner la vie des patients atteints de lésions nerveuses ?

Lire aussi Le régime 5:2 : le jeûne intermittent adapté aux jeunes mamans

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


Pour consulter le site sans publicités inscrivez-vous