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Fiche Thérapeutique : prévention en cas d’accident nucéaire

  • La dose conseillée est de 130 mg d’iodure de potassium, lors d'un accident nucléaire.La dose conseillée est de 130 mg d’iodure de potassium, lors d'un accident nucléaire.
Article paru dans le journal nº 100

Comme nous l’avons compris avec la guerre en Ukraine, nous ne sommes pas à l’abri d’un accident nucléaire : quels sont les risques en cas de libération de produits radioactifs dans l’environnement, notamment l’iode ou le césium ? Et que faut-il faire pour les prévenir ?

En cas de pollution environnementale par de l’iode radioactif, le risque immédiat est sa fixation dans la thyroïde.

Ce d’autant plus si l’on est carencé. Lorsque la thyroïde en manque, elle agit comme une éponge et capte cet oligo-élément pour fabriquer les hormones thyroïdiennes. Or, on sait que l’iode radioactif peut provoquer des cancers de la thyroïde. Un nuage radioactif comme celui qui a parcouru l’Europe en 1986 après Tchernobyl peut provoquer des précipitations qui contaminent l’eau et la chaîne alimentaire. Il y a alors risque de fixation des produits radioactifs dans l’organisme. Mais le risque immédiat, c’est de respirer de l’air renfermant de l’iode radioactif car cela peut suffire à contaminer la thyroïde.

Pour éviter cela, les instances officielles conseillent à la population, si risque de contamination, de prendre des comprimés d’iodure de potassium pour que la glande soit saturée en iode, empêchant ainsi la fixation de l’iode radioactif. La dose conseillée est de 130 mg d’iodure de potassium. Or, cette forme chimique d’iode peut se révéler aussi dangereuse que l’iode radioactif, de nombreuses études depuis les années 2000 ayant en effet révélé qu’elle provoque des thyroïdites. C’est-à-dire l’apparition d’anticorps qui détruisent la glande.

L’iode synthétique bloquerait la synthèse des hormones ; il reste fixé dans la thyroïde, induit une pathologie auto-immune aujourd’hui très fréquente et aboutit à une hypothyroïdie irréversible en détruisant la glande. Les études réalisées en Grèce, en Turquie, au Brésil, en Pologne et en Argentine ont montré que les supplémentations des populations par de l’iodure de potassium en cas de carence en iode provoquaient des thyroïdites. Il faut donc absolument éviter de prendre l’iodure de potassium, y compris celui contenu dans certains compléments alimentaires. L’alternative étant de consommer des aliments ou des compléments riches en iode naturel.

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Protocole alternatif à l’iodure de potassium

Dans la période qui entoure le risque, ou en cas de carence avérée en iode (frilosité, fatigue, difficulté à se concentrer), on conseillera de consommer de l’iode organique naturel d’algues titrées à la dose quotidienne recommandée : par exemple, OEmine Iode algues (algues de Bretagne), 2 gélules par jour couvrent les besoins journaliers en iode : ce complément peut être pris également par les personnes qui sont sous ce traitement substitutif de la thyroïde car cela renforce l’efficacité des hormones de synthèse. On adaptera la dose en fonction des besoins et de l’âge, ainsi de :

  • 0 à 12 mois, 50 μg, soit 2/3 de gélule ;
  • 1 à 6 ans, 90 μg, une gélule ;
  • 7 à 12 ans, 120 μg, une gélule et demie ;
  • à partir de 12 ans, 150 μg, 2 gélules ;
  • grossesse et allaitement, 200 μg, 3 gélules.

S’il y a contamination, la recommandation officielle est la prise d’une dose de 23 mg d’iode élément pour saturer la glande et éviter qu’elle ne fixe de l’iode radioactif. On peut conseiller cette dose sous forme d’algues très iodées. Dans ce cas, leur titrage en iode doit être mentionné sur le sachet pour que l’on puisse calculer la dose recommandée. Mieux vaut avoir recours à des algues bio. Pour un apport de 23 mg d’iode élément, prenez pendant 1 jour :

  • 6 g d’OEmine Kombu royal biologique (titré à 4 mg d’iode/g)
  • ou 70 g d’OEmine Dulse ou Wakamé (titré à 0,3 mg d’iode/g).

Doses à diviser par 3 pour un enfant avant 6 ans, et par 2 pour un enfant entre 6 et 12 ans.

Et face au césium radioactif  ?

Après le problème immédiat lié à l’iode, se pose celui du césium radioactif dont la durée de vie est plus longue. Celui-ci occasionne des perturbations de l’ADN, des lipides et du métabolisme de la vitamine D. En cas de contamination par le césium, il faut être pourvu en antioxydants et en vitamine D naturelle. Pour prévenir des effets de ces éléments radioactifs, on peut aussi proposer de prendre régulièrement en préventif divers antioxydants. Par exemple, en alternance, Œmine Krill NKO, 1 capsule/jour la semaine impaire, et Œmine E, une capsule par jour la semaine paire.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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