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Comment profiter du soleil sans prendre de risques.

  • Les huiles végétales, alliées de la protection cutanéeLes huiles végétales, alliées de la protection cutanée
Article paru dans le journal nº 92

Tirer parti des nombreux bienfaits du soleil en limitant l’appauvrissement de notre capital soleil et les risques associés, est-ce possible ? On fait ici le point sur les différents types de filtres externes, leurs intérêts et leurs risques, ainsi que le rôle de certaines huiles végétales pour protéger ou régénérer la peau. Partie III de notre dossier consacré à la peau et au soleil.

Tirer parti des bienfaits du soleil en limitant l’appauvrissement du capital soleil, est-ce possible ? Au préalable, pour garantir la synthèse de vitamine D, entre quinze et trente minutes quotidiennes d’exposition suffisent, et pas forcément aux horaires où l’intensité des UV est la plus forte, du moment qu’une petite partie du corps n’est pas couverte (exemple : les avant-bras et le visage), et qu’aucun produit cosmétique n’empêche une bonne réaction. Ensuite, il est nécessaire d’avoir recours à des moyens de photoprotection supplémentaires, par voies externe et interne, en gardant en tête qu’ils ne sont pas des « autorisations » à s’exposer à un rayonnement excessif.

Par voie externe, la photoprotection

En premier lieu, le port de vêtements secs, plutôt au tissage serré et de couleur sombre, c'est ce qu’il y a de plus efficace.

Les crèmes solaires sont le moyen de protection le plus répandu actuellement mais le débat sur leur innocuité fait rage. Il existe deux types de filtres :

- Les filtres qui absorbent les UV pour convertir leur énergie en chaleur sont des filtres organiques ou chimiques comme la benzophénone ou l’acide para-aminobenzoïque. Le premier est reconnu comme un produit mutagène, cancérigène et perturbateur endocrinien (toxiques pour l’organisme, la reproduction, le développement, ainsi que pour les milieux aquatiques). En cosmétique, on utilise les benzophénone-1 et 3 (BP1 et BP3), pour stabiliser les formulations (odeur, texture, couleur), les protéger des rayons UV et de l’oxydation. On en trouve dans les parfums, les vernis, les produits pour bébé… et leur intégration dans les crèmes solaires est aussi controversée quant à leur pouvoir allergène et photosensibilisateur. Le second est interdit d’utilisation par une directive européenne à cause de son fort potentiel allergisant. Son mécanisme est de se lier aux cellules de l’épiderme dans la couche cornée, le rendant ainsi résistant à l’eau et à la transpiration, mais il se dégrade sous l’effet de la lumière et peut devenir fortement photosensibilisant, induisant des brûlures.

Les filtres qui réfléchissent les UV, comme un écran, sont des filtres inorganiques ou physiques comme le dioxyde de titane ou l’oxyde de zinc. Le problème vient surtout du fait que, comme elles ont l’inconvénient de blanchir la peau, les fabricants ont eu l’idée de réduire la taille de ces molécules en nanoparticules, qui font l’objet d’une haute surveillance et dont on ne sait que peu de choses sur les conséquences de leur utilisation par voie cutanée. En revanche, on en connaît les risques sur la santé lorsqu’elles pénètrent l’organisme dans les lumières pulmonaires ou intestinales, et ont été interdites dans l’alimentation. On a donc laissé le « choix » au consommateur de prendre ce risque ou non en lui permettant d’identifier leur présence avec l’obligation de mentionner « nano » après l’ingrédient cité dans la liste sur l’emballage. Il a été constaté que l’utilisation massive ...

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