Prendre le soleil modifie la composition du microbiote intestinal

On connaît l’importance de prendre suffisamment le soleil en période estivale afin de pourvoir naturellement à ses besoins en vitamine D grâce à la production endogène cutanée. Mais se faire dorer la pilule aurait aussi un impact favorable sur le microbiote intestinal, cette clé de voûte de la santé dont la recherche ne cesse de découvrir de nouvelles habilités.

Ainsi, une étude de l’université de Colombie britannique et du Women’s Health Research Institute de Vancouver indique que l’exposition (trois séances en une semaine) au rayonnement UVB de femmes, dont le statut vitaminique D et le microbiote intestinal sont dépréciés, améliore significativement la diversité des souches bactériennes de leur flore intestinale et leurs niveaux circulants de vitamine D. Alors que cette même exposition n’a que peu d’effet sur des femmes en bonne santé.

Si cette étude porte sur un échantillon unisexe limité (21 participantes) et demande confirmation à plus grande échelle, elle suggère néanmoins que le soleil (pris avec certaines précautions) pourrait être bénéfique sur d’autres plans que le seul statut vitamine D. Ceci est peut-être particulièrement vrai lorsque les paramètres de santé ne sont pas tous à l’optimum.

Source

« Skin exposure to narrow band ultraviolet (UVB) light modulates the human intestinal microbiome », dans Frontiers in Microbiology, Oct. 2019

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