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Soigner les maladies, oui…mais pas toutes

Article paru dans le journal nº 27

Que l’on ait recours à la médecine allopathique, à l’homéopathie ou aux médecines dites « douces », se soigner quand on est malade semble relever de l’évidence. Et pourtant, il serait bon de prendre le temps de réfléchir sur certains aspects des pathologies dont on ne veut pas souffrir, mais qui pourraient pourtant nous être bénéfiques.

En préambule, précisons tout de suite qu’il ne s’agit pas ici de vous détourner de votre médecin ou de l’idée de se soigner. Il est bien évidemment nécessaire de traiter certains désordres pathogènes qui ne guériront pas spontanément et peuvent être destructeurs si l’on n’intervient pas.

Ce que nous vous proposons de faire ici, c’est de réfléchir sur l’idée, la notion même de pathologies, de notre rapport aux symptômes qui en découlent, afin de distinguer celles qui relèvent véritablement d’un mal que le corps ne saurait traiter seul et celles contre lesquelles se soigner à tout prix pourrait se montrer contre-productif. Chercher à traiter systématiquement toutes les maladies repose sur une méconnaissance de leur fonction première.

Maladies ou pas ?

Nombre d’entre elles, en effet, portent bien mal leur nom, car elles ne sont pas un mal pour l’organisme mais un moyen pour lui de se rééquilibrer. Elles ne sont pas le signe d’un dysfonctionnement de sa part mais, au contraire, la preuve qu’il a gardé intactes ses capacités d’autorégulation. Il est à noter qu’environ 85 % des affections que l’on cherche à soigner seraient à classer dans cette catégorie.

Citons par exemple le rhume, en tout premier lieu (un moyen pour le corps de se remettre d’un coup de froid mais aussi du stress, de la fatigue cérébrale, d’un excès alimentaire…), la sciatique, les crampes et les affections cutanées (trois voies de sortie pour les tensions), la fièvre (qui témoigne toujours d’une activation de l’organisme), les douleurs dorsales (signe d’un travail postural ou en lien avec l’organe correspondant à telle ou telle vertèbre), les inflammations (qui élèvent localement la température pour réparer une lésion), la toux (qui permet d’expectorer mais aussi de détendre les vertèbres fatiguées grâce aux vibrations qu’elle engendre), la constipation, la diarrhée, les vomissements, les tensions musculaires, l’insensibilité ou l’hypersensibilité… De même, les larmes, l’angoisse, la colère, la déprime sont, pour le psychisme, des moyens de se préserver.

Ne pas confondre mal et remède

Sauf quand l’organisme est en trop mauvais état, tous ces symptômes de réajustement ne devraient donc pas être source d’inquiétude ni entraîner le recours à un quelconque traitement, car ils sont le signe que le corps est en train de réagir. Un ostéopathe qui avait le rhume s’est entendu dire par une de ses patientes : « Mais, comment, l’ostéopathe ne soigne pas le rhume ? »

Il lui a très pertinemment répondu : « Ah, non, Madame, ce n’est pas l’ostéopathe qui soigne le rhume, c’est le rhume qui soigne l’ostéopathe ! » On confond trop souvent le mal et son remède. Le mal, ce n’est pas la fièvre ou la tension musculaire, mais le virus ou ce qui est à l’origine de cette tension. La fièvre et la crispation musculaire sont des défenses.

Quand on lutte contre ces réactions, on contrarie le travail de l’organisme. Cela n’est pas sans conséquences : au lieu de se sentir remis sur pied après ...

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