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Les cinq piliers de la prévention des maladies neurodégénératives

Article paru dans le journal nº 26

Vu l’extrême diversité des facteurs susceptibles de faciliter la survenue d’une MND, le panel des recommandations est plus large que dans tout autre domaine afin de les recouvrir presque tous. De l'alimentation au mode de vie en passant par la lutte contre les carences ou l'évitement des poisons environementaux, nous avons listé ci-dessous les cinq grands axes par lesquels il faut passer pour prévnir une maladie neurodégénérative.

Premier pilier, le modèle alimentaire

Composé en grande partie de lipides, le cerveau est exposé au stress oxydatif plus que tout autre organe. Les défenses antioxydantes doivent donc être suffisantes pour permettre la régénération des structures cellulaires affectées par la production naturelle de radicaux libres.

Régimes végétarien, méditerranéen et paléolithique répondent à ce cahier des charges. Malheureusement, peu de chercheurs se sont encore intéressés à leur efficacité réelle (c’est-à-dire chez l’Homme et non sur des cellules ou chez la souris) dans le cadre des MND tant aux plans préventif que curatif, seule une étude très récente apporte des éléments de réponse : le suivi du modèle méditerranéen (enrichi en huile d’olive ou en noix) par les personnes âgées d’au moins 60 ans est associé avec une amélioration des fonctions cognitives[1].

Ce qui est confirmé au niveau microscopique puisque l’apport régulier et conséquent de polyphénols (antioxydants présents en abondance dans les fruits et légumes frais) et d’acides gras polyinsaturés (dont les oméga 3) stimule la formation de nouveaux neurones[2].

Par ailleurs, l’utilisation du glucose par le cerveau diminue au cours de certaines MND, Alzheimer notamment. Les neurones peuvent toutefois puiser l’énergie qui leur est nécessaire dans un autre carburant, les cétones. D’où l’engouement actuel pour le régime cétogène en attendant les résultats d’essais à grande échelle.

Enfin, les facteurs d’hyperperméabilité intestinale n’ayant jamais été aussi prégnants dans toute l’histoire de l’Humanité que depuis quelques décennies, l’adoption du régime Seignalet (préférence pour les aliments crus autant que possible, éviction des produits laitiers et céréaliers) est une dernière proposition d’hygiène alimentaire, particulièrement pour qui présente déjà des manifestations d’une maladie chronique de quelque nature que ce soit.

Malgré des différences notoires, certaines constantes relient fortement ces modèles alimentaires :

  • Une consommation réduite de glucides tant en quantité qu’en qualité, seuls ceux possédant un index glycémique bas étant conservés.
  • Une consommation régulière d’oméga 3 à longue chaîne (EPA et DHA) car au-delà de 50 ans, l’organisme peine à satisfaire ce type de besoins à partir de l’acide alpha-linolénique (ALA) présent dans les huiles de colza, noix, lin, chanvre et périlla.
  • L’abstention de dessert (surtout si celui-ci est très sucré), les fruits étant préférentiellement pris en dehors des repas lors des pauses du matin et de l’après-midi.
  • Un éventail de boissons restreint, choisies pour leur pureté et/ou leurs vertus antioxydantes et neuroprotectrices : eau de source, thé vert[3], café, vin rouge de culture biologique (en boire un verre par jour est plus profitable que de s’en abstenir), jus de betterave[4], tisane de romarin[5],[6] - Rosmarinus officinalis - (après le dîner).
  • Le large recours aux alliacés, aux aromates, aux épices et aux herbes du jardin, ...

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