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Des traitements alternatifs de première intention !

Article paru dans le journal nº 17

En cas d’hépatites, les traitements alternatifs peuvent également être prescrits. Ils sont d’autant plus intéressants que l’on peut y avoir recours pour remplacer les médicaments allopathiques. Ils ont la capacité de raccourcir le temps de guérison ou de ralentir le processus évolutif quand une hépatite est déclarée. Mais le potentiel évolutif d’une hépatite est imprévisible, l’automédication n’est donc pas concevable, il faut être suivi de près par un médecin. Voici les différentes approches :


L’homéopathie avant tout

Phosphorus 15 CH. En 1984, une expérimentation a été conduite chez le rat après intoxication par le tétrachlorure de carbone, substance qui induit une hépatite dont les signes biologiques et histologiques sont superposables à ceux décrits lors de l’intoxication au phosphore.

Si l’utilisation de Phosphorus 7 CH a permis de réduire rapidement le taux de transaminases, il a semblé préférable d’utiliser une dilution encore plus élevée (15 CH) pour observer une diminution considérable des lésions au niveau des hépatocytes. L’extrapolation à l’homme dans le cadre d’hépatite cytolytique, a été rapidement réalisée avec le même succès.

La posologie : Phosphorus est immédiatement prescrit dès le diagnostic posé, en 15 CH à raison d’1 dose par jour pendant 10 à 15 jours, voire 2 doses par jour si le tableau est d’emblée sévère. En effet, dans ce dernier cas, Phosphorus diminue le risque d’accidents hémorragiques.

Chlorpromazine (Largactil) : ce médicament, qui a révolutionné la pratique en psychiatrie, est aussi l’un des premiers médicaments pour lesquels une toxicité hépatique a été reconnue. Suite à une sensibilité récente de la région sous-costale droite, l’examen découvre une augmentation globale du volume du foie. Le tableau se complique parfois d’un ictère. Le bilan biologique découvre alors une atteinte hépatique variable, cholestatique, cytolytique ou mixte.

Du fait de cette toxicité hépatique, certains homéopathes ont eu l’idée d’utiliser ce médicament en doses homéopathiques à des dilutions élevées (15 CH en moyenne) lorsque le bilan révèle des signes de cholestase : élévation notamment des gamma glutamiques transférases (gamma-GT) ou des phosphatases.

La posologie la plus couramment utilisée est d’1 prise par jour de 2 à 3 granules, cela jusqu’au bilan hépatique suivant.

Autres remèdes homéopathiques :

• Au début de l’affection lorsque les signes articulaires sont présents, Apis 15 CH ou Bryonia 9 CH sont bienvenus.

• Au stade de l’hépatite confirmée, d’autres remèdes, Arsenicum album, China rubra, Lycopodium clavatum, Mercurius solubilis ou Sepia, peuvent trouver une indication mais leur maniement nécessite le recours à un praticien avisé.

• D’autres enfin pourront avoir un rôle de drainage : Carduus marianum, Chelidonium majus, Taraxacum, en 4 CH.

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