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Santé de l’habitat (5) : un cas pratique

Conscients de la dimension « éthérique » de notre dossier, nous avons voulu lui donner une assise plus concrète en suivant « en live » une intervention de M. Birckner. Nous l’en remercions, ainsi que la personne qui nous a ouvert les portes de son domicile.
L’appartement à expertiser est situé sur les hauteurs de Colmar, dans une charmante copropriété récente, au parc clos et agréablement paysagé. Sont disposés là plusieurs petits immeubles collectifs, à la hauteur limitée. Un cadre de vie plutôt sympathique, en somme…
Le maître des lieux, que nous appellerons Léonard par respect pour sa vie privée, nous accueille avec un mélange d’espoir et d’appréhension : il espère que le géobiologue mettra en évidence l’un ou l’autre des problèmes qui pourraient expliquer certains de ses soucis de santé, sans que ce soit trop grave non plus, au point par exemple, de devoir envisager un déménagement.
M. Birckner commence par un tour d’horizon des symptômes de Léonard, en particulier par rapport à son sommeil. Il lui fait part d’une réticence à aller se coucher et d’un changement de place dans le large lit pendant qu’il dort, toujours dans le même mouvement. Il y a aussi des problèmes de santé récurrents, qui, historiquement, n’ont probablement pas leur origine dans les éventuelles perturbations de l’habitation (Léonard n’habite à cet endroit que depuis 6 ans), mais dont l’amélioration peut s’en trouver entravée.
L’enquête
Pour commencer, M. Birckner constate la présence d’un téléphone fixe sans fil DECT placé près du téléviseur, dans le salon. Il mesure le rayonnement de celui-ci, qui se révèle assez élevé. Heureusement, le rayonnement devient négligeable côté chambre à coucher, aux abords du lit. Il teste ensuite la mise à la terre, paramètre qui conditionne l’innocuité relative de l’ensemble du circuit électrique, puisque c’est en quelque sorte son tout-à-l’égout : la valeur est de 4 Ohms, c’est extrêmement satisfaisant sachant que la norme française exige 100 Ohms au maximum. Vient ensuite le test des basses fréquences, et là, c’est beaucoup moins bien : 43 V et 2 nanoteslas à la tête de lit, côté lampe de chevet, zone dans laquelle Léonard passe sa deuxième moitié de nuit. Il faut donc vérifier le niveau de courant induit dans le corps par ce rayonnement. Il ressort à 1 035 mV, valeur elle aussi très élevée.
Pour trouver une parade, on refait le test une fois désactivé le disjoncteur correspondant à la prise de courant qui alimente la lampe de chevet. Les mesures tombent à 0,1 V et 12 mV de courant induit ! Cela signifie que pour neutraliser cette nuisance, il suffira d’équiper ce disjoncteur divisionnaire d’un interrupteur automatique de champ. Ainsi, hors demande, la prise reste toujours désactivée et le rayonnement est quasi inexistant.
Le diagnostic
On passe maintenant au volet tellurique de l’expertise, et ça vaut le déplacement : M. Birckner détecte une diaclase (faille) associée à une veine d’eau souterraine au rayonnement très nocif qui traverse le lit en plein au niveau de l’abdomen ! Une seule solution possible : Léonard va devoir dormir ailleurs. En effet, une telle perturbation siphonne littéralement la vitalité, le système immunitaire s’en trouve évidemment affaibli, et tôt ou tard, le point faible dans la constitution de la personne qui dort là finira par céder.
Par chance, à côté se trouve une pièce à peine plus petite qui sert pour l’instant de chambre d’amis. Elle pourrait devenir la nouvelle chambre à coucher, à condition d’être indemne de perturbation. Ce qui se trouve être le cas, tout comme pour le reste de l’appartement, la veine souterraine n’affectant que la chambre à coucher actuelle et le couloir. La situation est donc sérieuse, mais on peut facilement y remédier.
Voilà, le diagnostic a duré deux heures, et le bilan donne entière satisfaction à Léonard, rassuré de savoir, désormais, à quoi s’en tenir chez lui, et quelles actions correctives mettre en œuvre : au bilan, remplacer le téléphone DECT par un filaire, faire monter un interrupteur automatique de champ sur le disjoncteur concerné au tableau électrique, et intervertir chambre d’amis et chambre à coucher. Il en faut peu, finalement, pour être de nouveau bien chez soi…
Aller plus loin :
- Pour découvrir l'ensemble des recherches de Joseph Birckner et apprendre tout ce qu'il y a à savoir sur la médecine de l'habitat, lisez le livre de référence L’Influence du lieu, de Joseph Birckner, 2017, éd. Guy Trédaniel.
Sclérose en plaques et pollution électromagnétique, du Dr Jean-Pierre Maschi, éd. Résurgence
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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