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Santé de l’habitat (2) : le pouvoir des ondes telluriques
L'impact des ondes telluriques sur notre cadre de vie nous oblige à une réflexion en profondeur sur l'organisation de notre habitat.
La Terre interagit avec le cosmos, et en particulier le système solaire. Elle reçoit constamment un rayonnement d’une origine double, cosmique et solaire. Celui-ci est atténué par le champ géomagnétique terrestre et filtré par l’atmosphère. Le rayonnement qui atteint finalement notre planète devrait se perdre au centre de la Terre, absorbé par son noyau. Mais la croûte terrestre est un ensemble extrêmement hétérogène et accidenté, truffé de failles géologiques, de veines d’eau souterraines, de nappes de gaz ou de formations minérales ferromagnétiques comme le basalte et la magnétite. Lorsque le rayonnement les trouve sur son chemin, il est réfléchi et peut devenir nocif en revenant à la surface.
Rappelons qu’une onde consiste en la propagation d’un signal produisant une variation des propriétés physiques locales ; c’est le champ électromagnétique, mesurable en volts/mètre (V/m). On caractérise une onde par sa fréquence (mesurée en hertz – Hz) et sa longueur. Un rayonnement sera d’autant plus nocif et pénétrant que sa fréquence sera plus élevée et sa longueur d’onde plus courte.
Champ vibratoire
Notre globe est ainsi parcouru par des réseaux cosmo-telluriques qui peuvent se montrer particulièrement déstabilisants pour nous, mais aussi pour les animaux et les végétaux, car le vivant réagit à des champs électriques et magnétiques très faibles. Le Dr Peyré de Bagnoles-de-l’Orne propose en 1937 un premier réseau, dénommé aussi cloisonnement, avant que d’autres médecins, chercheurs ou physiciens y superposent des maillages différents. De nos jours, ce sont principalement les réseaux Hartmann et Curry-Wittmann qui sont pris en compte dans l’étude des habitats et de leurs répercussions sur la santé.
Pour le géobiologue, la santé de tout ce qui vit à la surface de la Terre est grandement influencée par un rapport d’équilibre entre les forces antagoniques ascendantes du rayonnement tellurique et descendantes du rayonnement cosmique. Lorsque le rapport entre ces deux sources de rayonnement est déséquilibré par une cavité, une veine d’eau souterraine ou une faille géologique, l’endroit concerné peut, à la longue, se révéler néfaste pour la santé. Le champ vibratoire d’un lieu, ainsi déterminé, lui conférera son caractère malsain, neutre ou favorable. Voire fastueux, comme c’est le cas des « hauts lieux d’énergie », tels la cathédrale de Chartres, le mont Saint-Michel, ou encore Stonehenge en Grande-Bretagne, le mont Shasta aux États-Unis et bien d’autres.
L’histoire du lieu
Dans le choix d’un lieu de vie, des indices peuvent donner une première idée sur son statut énergétique : un terrain marécageux, la présence de ronces ou de chardons, d’arbres aux formes torturées, avec des tumeurs, ou fortement parasités par du gui, sont autant de signaux qui indiquent une zone potentiellement pathogène. Il est également important de s’enquérir de l’histoire du lieu convoité auprès des autochtones. Avec la prolifération des lotissements, il est courant que des maisons soient construites sur d’anciens marécages, d’anciennes décharges, d’anciens cimetières ou champs de bataille, ou que l’endroit ait été remblayé avec des matériaux toxiques ou d’origine douteuse.
Dans ces conditions, les lieux restent imprégnés d’un taux vibratoire très négatif, pouvant aussi être lié à la persistance d’« âmes errantes » bloquées dans la matière. Le géobiologue appelle cela des entités. Des édifices existants et des objets – faites attention si vous faites des achats dans les brocantes – peuvent ainsi être imprégnés de « mémoires de souffrance », traces intangibles de leur histoire aux effets réels. Seul un spécialiste aux rituels bien rodés peut libérer les lieux de telles pollutions.
La qualité de vie que dispensera un terrain dépend également de la nature de son sous-sol. Les zones dont le sous-sol est constitué d’argile, de marnes, de schistes et autres matériaux carbonifères sont généralement plus nocives que des sous-sols à alluvions, sables, grès, ou gypses, qui absorbent mieux les ondes.
Pourquoi sommes-nous sensibles aux champs électromagnétiques ?
L’être humain et de nombreux animaux, notamment les migrateurs qui se dirigent par rapport au champ géomagnétique, présentent une sensibilité à de très faibles variations du champ magnétique. Elle serait due à la présence de cristaux de magnétite dans le cerveau, les nerfs ainsi que dans les principales articulations, mise en évidence en 1992 par Joseph Kirschvink, professeur de géologie au California Institute of Technology de Pasadena. La magnétite est un million de fois plus sensible à un champ électromagnétique que le fer de nos globules rouges.
L'impact sur l'habitat
Le terrain est une chose, l’habitation en elle-même (ou les locaux professionnels, les écoles et autres lieux de séjour prolongé) en est une autre, qui peut apporter son propre lot de désagréments. Bien entendu, c’est en général la chambre à coucher qu’il est le plus important de traiter, dans la mesure où l’on y passe une grande partie de sa vie avec pour objectif principal de s’y régénérer. Si cet endroit privilégié est perturbé, on y laisse de la vitalité au lieu d’en gagner jusqu’à tomber malade et, parfois, mourir. L’endroit où est placé le lit est donc primordial.
Le choix des matériaux
Mais le lit en lui-même peut aussi être source de problème, en perturbant considérablement le champ géomagnétique lorsqu’il intègre des composants comme les ressorts de matelas ou un cadre ferromagnétique, a fortiori motorisé. Des éléments de structure comme les rails en acier (à relier impérativement à la terre) pour l’élévation des cloisons, ou l’armement ferreux du béton pour la construction des immeubles, sont aussi des éléments de perturbation à prendre en compte. Ce qui nous amène aux matériaux de construction : les plus sains restent le bois et la brique, ou des matériaux plus anciens qui reviennent à la mode comme le torchis terre/paille.
Attention, toute maison en bois ou à ossature de bois, de par sa conductibilité, devrait obligatoirement être équipée en circuit électrique blindé, sans quoi vous risquez de vous retrouver dans une centrale électrique ! Pour les finitions intérieures et l’isolation, le plâtre naturel et la chaux sont une panacée, et la laine de roche et de chanvre, la cellulose ou encore les fibres de coco, sont préférables à la laine de verre à cause des microparticules qui se propagent dans l’atmosphère. Actuellement, des professionnels architectes, décorateurs, électriciens, menuisiers et paysagistes formés à l’art de l’énergétique et de la bio-construction, pourront vous guider dans vos choix.
L’électricité est une source d’énergie très commode, mais elle est devenue terriblement envahissante avec la multiplication des appareillages domestiques, et maintenant la généralisation du numérique et du sans-fil. Un simple cordon d’alimentation électrique peut déjà causer des soucis, en particulier quand l’habitation est mal reliée à la terre. Aujourd’hui, selon l’endroit où vous habitez, vous pouvez capter jusqu’à plusieurs dizaines de « box » émettrices en Wifi provenant du voisinage.
Des ondes qui prolifèrent
Les ondes électromagnétiques pénètrent dans le corps. Nos cellules étant elles-mêmes des mini-oscillateurs électromagnétiques, elles subissent évidemment ces champs exogènes avec plus ou moins d’accommodation.
Ces champs sont essentiellement de deux types : les rayonnements de basse fréquence (de 1 Hz à 10 kHz) générés par l’ensemble du réseau électrique domestique, y compris les transformateurs et les appareils électroménagers. Et les rayonnements haute-fréquence (de 10 kHz à 300 GHz) qui englobent toutes les technologies sans fil et numériques, jusqu’au fameux compteur communiquant Linky, qui vient polluer toute l’installation électrique par le CPL (courant porteur en ligne) avec des ondes radio-pulsées.
Cette prolifération délétère et malheureusement exponentielle d’ondes multiples, en plus de favoriser de nombreux problèmes de santé, conduit un nombre croissant de personnes à déclencher un syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques, véritables victimes des temps modernes. C’est le phénomène d’électro-hypersensibilité, particulièrement difficile à vivre.
Redoutable cheminée cosmo-tellurique
C’est la perturbation naturelle la plus puissante et la plus dangereuse. Propagations d’ondes stationnaires verticales de haute fréquence de type vortex, elles vont par paire, l’une polarisée positivement, l’autre négativement. Leur pouvoir de pénétration leur permet de traverser les étages sans rien perdre de leur puissance. L’intensité du rayonnement d’une CCT est maximale pendant la nuit. À éviter à tout prix dans son lit !
Les systèmes de neutralisation sont-ils efficaces ?
Avec la montée en puissance du brouillard électromagnétique, sont apparus de nombreux dispositifs de « neutralisation », certains bricolés par des Géo trouve-tout enthousiastes, d’autres produits à grande échelle et se réclamant d’études scientifiques bien sous tous rapports. Poterie, solénoïde, cristal de roche, cylindre de cuivre, plaques de plomb et autres « harmonisateurs » prétendument universels apportent parfois un surcroît de perturbation, surtout quand ils sont mal disposés, mais ne sauraient dissiper ni « équilibrer » des perturbations cosmo-telluriques ou électromagnétiques. Certains prétendent même supprimer les nuisances à distance. Si quelques très rares actions correctives peuvent présenter un effet fugace, les sources de pollution n’ayant pas été taries finissent par reprendre le dessus. Attention donc à ces dispositifs, dont le seul bénéfice avéré… est celui du revendeur !
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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