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Le diabète de type 2
Dans la continuité du dossier du mois dernier, évoquons l’inquiétante progression du diabète de type 2, que l’on classe dans les pathologies de civilisation. En effet, notre mode de vie est largement responsable de cette évolution, si l’on considère la dégradation de la qualité nutritionnelle de nos repas ainsi que l’installation grandissante d’une hypersédentarité et d’une obésité dans la population.
Causes et symptômes
Le diabète de type 2 est le résultat d’un épuisement pancréatique menant à une hyperglycémie récurrente par manque de sécrétion d’insuline. Cette dernière permet le stockage cellulaire du glucose circulant dans le sang et maintenant ainsi une glycémie à un taux satisfaisant. Malheureusement, la consommation excessive de sucres rapides, de céréales raffinées et autres sursollicite le pancréas qui finit par fatiguer. L’obésité, quant à elle, favorise une résistance à l’insuline, c’est-à-dire une moins bonne efficacité de celle-ci. A quantité égale d’insuline sécrétée, la quantité de glucose qui sera stockée diminue, obligeant le pancréas à forcer davantage… jusqu’à épuisement. L’hyperglycémie entraîne une dégradation des protéines circulant dans le sang (glycation), qui abîme le réseau circulatoire, menant à des atteintes organiques sévères.
Index glycémique et insulinique
L’index glycémique (IG) est le reflet de la vitesse à laquelle la glycémie augmente après l’ingestion d’un aliment : sont concernés les sucres rapides, mais aussi les céréales raffinées (pain blanc, riz blanc, pâtes blanches). L’index insulinique (II) est le reflet de la sécrétion d’insuline sollicitée par l’ingestion d’un aliment. S’il est vrai que les aliments à fort IG ont aussi un II élevé, certains ont un haut II (demandant un effort au pancréas) malgré un IG plus bas, comme le lait ou les yaourts.
Traitement
Les plantes peuvent nous fournir une aide précieuse. On utilise l’épine-vinette (Berberis vulgaris) ou le gymnema sylvestre (Gymnema sylvestris). L’oligothérapie est aussi utile avec le chrome, l’aromathérapie avec des mélanges comme Gluc’aroma, tandis qu’en homéopathie, plusieurs remèdes éveillent l’intérêt avec des teintures mères comme Allium cepa, ou des dilutions comme Sulfur ou Argentum nitricum.
Association de curcuma et de radicelles de malt, le Curcumadiab’ est très adapté. Le curcuma a montré une capacité de prévention du déclenchement d’un diabète sur des terrains prédisposés, dans une étude randomisée. Au fur et à mesure des semaines, un écart significatif peut être observé entre le groupe recevant de la curcumine et celui recevant le placebo. Les radicelles de malt permettent une meilleure sécrétion d’insuline, parce qu’elles contiennent des acides aminés faisant partie de la structure moléculaire de l’insuline, mais aussi par la présence de zinc, nécessaire à la formation de l’insuline et à son efficacité. Elles stimulent également l’élimination des toxines par l’organisme.
Hormis ces thérapeutiques naturelles, l’hygiène de vie est au premier rang dans la prévention. Veillons à ne pas consommer quotidiennement des aliments à index glycémique élevé, et pratiquons chaque jour une activité physique. Ainsi, vos cellules brûlent leur stock de glucose, et deviennent avides d’en récupérer, facilitant le maintien d’une glycémie équilibrée.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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